Courrier du n°3559 du 29 mars 2023

De Jean-Luc LEOPOLDI :
FÉLICITATIONS À JEAN-PHILIPPE ROBIQUET !

Merci et bravo à Jean-Philippe Robiquet pour son article « la République des parlementeurs » (RIV. du 22/03/2023), digne du meilleur Je Suis Partout, sur les traces de Cousteau et de Rebatet, et qui rappelle en même temps le meilleur Pierre Desproges (« à mort le foot ! ») Merci d’avoir donné un coup de jeune à notre santé déclinante, par le rire ! Nous avons particulièrement apprécié les portraits au vitriol de la Bornstein, du Moussa et du « ministre de sang mêlé ». Avec une pareille diatribe, notre courageux gros biquet pourrait facilement être mis dix fois en garde à vue et dix-septièmechambrisé ! Respect !


De Marcel DEMAZET :
EXCELLENT ENTRETIEN DE MONSIEUR BENEDETTI


Lecteur assidu de l’hebdomadaire RIVAROL depuis plusieurs années, je me permets aujourd’hui de vous adresser ce courriel pour vous dire combien j’eus plaisir à lire l’entretien de Monsieur Yvan Benedetti que vous avez publié (RIVAROL n° 3554 du 22/2/23).
Monsieur Benedetti affirme que l’ampleur de la mobilisation actuelle « est la conséquence d’un ras le bol général contre Emmanuel Macron », cela me semble très juste. En effet, comme vous l’aviez titré lors de l’entre-deux-tours : « L’affrontement de deux rejets » montre qu’il y avait déjà une réelle lassitude à l’égard du Président sortant. Ou encore lorsque M. Benedetti affirme qu’il ne faut « jamais se couper de son peuple ». Cela est une idée ô combien nécessaire lorsqu’on prétend l’administrer. Comme également ne pas « opposer les luttes entre elles », ou la nécessité « de changer les institutions par la suppression de la lutte des classes génératrice de conflits et blocages permanents ». Le pape Léon XIII condamnait l’exploitation des « travailleurs livrés à la merci des maîtres inhumains » (Léon XIII, Rerum Novarum, De la condition des ouvriers, Lettre encyclique du 15 mai 1891, La nouvelle Aurore, Paris p.5). Mais Léon XIII désapprouve tout autant une sortie du conflit par la solution de la lutte des classes. Car, selon ce saint homme, cela est voué davantage à redoubler l’hostilité des pauvres envers les possédants plutôt qu’à y mettre fin. Sur cette question, les syndicats peuvent être de faux-amis, car trop proches des partis politiques. Par conséquent, l’idée de renvoyer dos à dos syndicats et gouvernements n’est pas incohérente…
Concernant la défense de notre Nation, Yvan Benedetti a une nouvelle fois très bien identifié le problème (à mon sens). Il est incontestable que la France est le fruit de « 1500 ans d’histoire » et que « nous sommes à une période charnière ». Aussi, pour lutter efficacement, il est juste de s’isoler du système pour ce regrouper collectivement. Ces regroupements peuvent prendre différentes formes : un journal (comme l’excellent RIVAROL), une association culturelle, sportive, une librairie, des réseaux économiques ou d’entraides et bien d’autres choses. Il s’agit tout simplement d’un regroupement de personnes liées par le souhait de défendre une culture et des valeurs communes qui sont la quête du vrai, du juste et du beau. C’est-à-dire ce qui constitue l’œuvre de la France. Merci à RIVAROL d’avoir publié cet entretien, source d’espoir !


De Sébastien GONÇALVES :
QUELLE PLUME !

Je tenais en premier lieu à remercier la direction de RIVAROL d’avoir publié ma réaction à l’article de monsieur Delorme dans le dernier courrier des lecteurs (voir RIV. du 22 mars 2023) et vous dire que je suis flatté que vous ayez jugé opportun d’y ajouter mon message post-scriptum. Je vais sans doute un peu me répéter, mais c’est pour moi tout à l’honneur de RIVAROL que de permettre à ses lecteurs de rebondir sur certains points ou sujets traités par ses rédacteurs, car contrairement à ce que s’échinent à nous faire croire les experts auto-proclamés du climat, de la virologie et des questions relatives à la Seconde Guerre mondiale, c’est par le débat et la controverse que la connaissance progresse et que des idées intéressantes peuvent émerger.
Cela étant dit, je me dois désormais de vous confesser avoir été littéralement subjugué par la prose d’une de vos lectrices dans le dernier courrier des lecteurs (voir RIV. du 22 mars 2023) sobrement intitulé « Je n’ai rien dit ». J’étais loin de m’imaginer qu’un lecteur de RIVAROL, et qui plus est une femme (oui je sais, c’est un peu sexiste comme remarque), puisse manier l’ironie avec une telle dextérité et faire preuve d’un esprit aussi caustique. Si cela ne tenait qu’à moi, je lui décernerais sans peine le prochain prix Médicis pour le portrait au vitriol que celle-ci dresse de notre société.