Courrier du n°3568 du 31 mai 2023

De Bernard de C. :
INDIGNATION ET REVOLTE


Je suis absolument indigné et révolté par cette nouvelle. Naturellement, je ne demande aucun remboursement. J’espère qu’il y aura moyen de trouver une parade à cette tyrannie comme, par exemple, faire de ce dîner une réunion privée ou, tout simplement, de l’organiser en zone libre à Budapest ou à Moscou !
J’espère que ce grand moment dont je me réjouissais, comme tous vos lecteurs, sera partie remise et, en attendant, je vous prie de recevoir toute mon amitié et ma sincère admiration pour votre ténacité.


De François E. :
NITROGLYCERINE

Je prends note de l’annulation du banquet, à mon plus grand regret. Décidément, comme vous le soulignez à juste titre, on ne peut plus rien dire et plus rien faire, en ces temps tourmentés.
Je souhaite transformer ma participation au banquet en don. J’espère que tout cela s’assouplira et que RIVAROL regagnera les quelques degrés de liberté perdus et sera de nouveau en mesure d’organiser d’autres activités dans un avenir que l’on souhaite être le proche possible afin que nous puissions nous rassembler.
Je profite de ce message pour vous féliciter de la qualité du journal (c’est vraiment de la nitroglycérine !) ainsi que pour l’engagement dont vous faites preuve.


De Diego C. :
IMMENSE PEINE

Je suis peiné de cette situation. Non pas que je sois d’une naïveté telle que j’aurais prêté à nos ennemis une quelconque dignité dans le combat à mort qu’ils nous mènent ainsi qu’à notre cher pays. Non, je suis triste de ne pouvoir participer à un banquet au cours duquel il m’aurait été agréable de vous rencontrer ainsi que de nombreux camarades. Ce n’est que partie remise.
Bien évidemment, dans ce combat inégal où l’argent est du côté des pourris, à nous, il nous reste l’honneur. Et mon devoir est de vous dire de garder mon chèque de réservation afin de faire face aux frais engendrés pour l’organisation de ce banquet.