Rivarol n°3447 du18/11/2020
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Rivarol n°3447 du 18/11/2020 (Papier)

Editorial

Voici venu le temps de la persécution anti-catholique

Quand il s'agit de matraquer les baptisés catholiques, leur République judéo-maçonnique est toujours prête à passer à l’action. On se souvient ainsi des manifestants qui avaient été passés à tabac et gazés lors des Manifs pour tous en 2013, y compris des personnes âgées et des pères et mères de famille promenant leurs bébés dans des poussettes, par la police régimiste qui s’en donnait à cœur joie. Il est vrai qu’il était plus facile et moins risqué de violenter des manifestants tranquilles et pacifiques que des bandes ethniques enragées. Et voici que le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a prévenu le vendredi 13 novembre, une date qui ne s’invente pas, qu’il enverrait ses milices verbaliser les catholiques qui manifesteraient le dimanche pour le respect de la liberté de culte. Puisque les écoles, les bureaux, moult magasins sont ouverts, pourquoi les églises et les lieux de pèlerinage et d’apparition ne le seraient-ils pas ? C’est une brimade inacceptable. « Je ne souhaite pas envoyer les policiers verbaliser des croyants devant une église », a déclaré le ministre de l’Intérieur, avant toutefois d’ajouter, menaçant : « Mais s’il s’agit d’un acte répété et manifestement contraire aux lois de la République, je le ferai dès ce week-end. Il n’y aura plus de week-end de mansuétude ».

Les lois de la République ont bon dos, quand la famille Traoré et les indigénistes manifestaient bruyamment devant le palais de justice de Paris pendant le confinement pour protester avec virulence contre le sort qui serait fait en France aux non-Blancs, aucun manifestant n’a été verbalisé. De même que lorsqu’il y a des émeutes allogènes en banlieues occupées, les bandes ethniques ne sont jamais violentées. Contrairement aux gilets jaunes qui ont été mutilés, énucléés, gazés, leur République sait prendre des gants avec les allogènes. Darmanin ose parler de mansuétude alors qu’il envoie ses gros bras, tandis que les meutes d’antifas et autres Black Blocs ne sont jamais aussi sévèrement traités, eux qui cassent, qui pillent et qui frappent.

Le ministre de l’intérieur, plus prompt à pourchasser les braves gens que les vrais délinquants et criminels, a tenu parole puisque le dimanche 15 novembre une trentaine de fidèles traditionalistes d’une chapelle d’Aix-en-Provence ont été verbalisés (135 euros par personne !) pour avoir participé à une messe tridentine interdite. En effet, depuis le 3 novembre, tout culte public est interdit en France, sauf bien sûr le culte shoahtique ! En fin de matinée, la police nationale est intervenue sur ordre du préfet dans la petite chapelle Notre-Dame de l’Immaculée Conception du boulevard Gambetta pour faire cesser l’office religieux « organisé illégalement ». Le prêtre qui célébrait la messe, laquelle a été interrompue contrairement à tous les usages, ce qui montre une impiété doublée d’une goujaterie difficilement égalables, a dû suivre la police pour être auditionné et sanctionné. Une procédure administrative a aussitôt été engagée par la préfecture pouvant aboutir à des sanctions radicales, telle la fermeture du lieu 24 heures sur 24.

Voilà où nous en sommes dans le pays qui fut appelé traditionnellement la fille aînée de l’Eglise. Avec l’apologie du blasphème tous azimuts, au nom de leur satanée laïcité, qui n’est jamais qu’un rejet public, total et viscéral de Dieu et de Sa loi, et désormais les interruptions d’offices religieux et les fermetures de chapelles et d’églises, mais aussi de la grotte de Lourdes inaccessible aux pèlerins depuis le 3 novembre et pour une durée indéterminée, on se croirait revenu au temps du petit père Combes, à l’époque des crochetages d’églises et de couvents, à la Querelle des Inventaires de 1906. Après que le Conseil d’Etat a rejeté le 7 novembre, premier samedi du mois, le référé déposé par des catholiques pour le respect de la liberté de culte, la préfecture de police de Paris a carrément interdit de manière préventive le samedi la manifestation qui était prévue le lendemain place Saint-Sulpice pour le retour du culte public. On vit vraiment en pleine tyrannie. Pas simplement sanitaire mais mentale. L’Enfer se déchaîne. Avec la suppression de l’école à la maison, les menaces sur les écoles hors contrat et la suppression de la liberté de culte, faudra-t-il songer un jour à s’exiler ? La question commence à se poser sérieusement. Mais pour aller où ? L’apostasie est aujourd’hui universelle.

Figurez-vous que réciter le chapelet ou entonner un chant religieux dans la rue, ou même sur le parvis d’une église, est désormais une atteinte à la laïcité sanctionnable par la loi. Non, vous ne rêvez pas. C’est bien ce qui s’est passé à Bordeaux dimanche dernier. Plus de 300 baptisés catholiques s’étaient rassemblés le 15 novembre devant la cathédrale de Bordeaux pour demander la reprise du culte public, interdit pendant le confinement, certains entonnant des prières, qui ont valu aux organisateurs une convocation au commissariat. Les fidèles se sont en effet réunis sur le parvis de la cathédrale Saint-André de Bordeaux durant une heure en fin de matinée. Malgré les appels (peu courageux) des organisateurs à ne pas prier ou entonner des chants religieux conformément aux demandes exorbitantes de la préfecture de police, plusieurs chants ont retenti ainsi que des « je vous salue Marie ». Des dizaines de personnes se sont également agenouillées pour prier. Cela a été jugé insupportable par les autorités civiles. L’un des organisateurs de la manifestation, Maxence Castay, a indiqué à Sud Ouest : « Les policiers nous ont indiqué qu’un certain nombre de gestes ne respectaient pas le principe de laïcité. Je suis donc convoqué demain matin au commissariat ». 

On le voit, réciter un Pater ou un Ave est contraire à la loi de la République, il faut le savoir, et peut déboucher sur une sanction. En revanche, danser nu dans une Gay Pride est parrainé et subventionné très officiellement par la ville de Paris, le conseil régional d’Ile-de-France et le gouvernement tandis que le Palais-Bourbon se couvre des couleurs du drapeau arc-en-ciel de la communauté LGBT. Avorter jusqu’à neuf mois, c’est-à-dire jusqu’à l’accouchement, ce qui implique d’écraser la tête du bébé et de couper le fœtus en morceaux, ça, en revanche, c’est permis et c’est promu par leur République. Changer de sexe, être transsexuel, faire porter des enfants pour la satisfaction et le plaisir de paires homosexuelles, ça, c’est permis et promu dans leur République.

Des optimistes croient que la suspension du culte public pourrait être levée à partir du 1er décembre. Mais rien n’indique que ce sera réellement le cas. Et, de toute façon, le Premier ministre a expliqué aux différents dignitaires religieux que cela ne pourrait être envisagé qu’à condition de respecter un protocole sanitaire draconien. En plus du gel hydroalcoolique, du port du masque qui fait ressembler à un clown et n’est pas digne dans un édifice religieux, la fameuse distanciation sociale serait considérablement augmentée. Le « président de la conférence des évêques de France », en bon collabo du régime en place, a ainsi proposé de lui-même que l’occupation d’une église soit d’environ « un tiers de l’espace » ou de « 4 m2 » autour d’un fidèle, et que l’on renonce totalement au chant ! Ce même “épiscopat” moderniste avait déjà proposé lors du premier confinement qu’on se saisisse des hosties pour communier « avec des pincettes » ! Comment croire que tous ces imposteurs “mitrés” ont la foi et la moindre crainte de Dieu ? Au-delà du Covid, le pire virus auquel l’on a à faire face, c’est le sida mental. Et contre celui-là hélas, on n’est pas près de trouver un vaccin ! 

Jérôme BOURBON.

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Billet hebdomadaire

La Grande Réinitialisation

Au Forum économique mondial du 25 janvier 2014 à Davos, la directrice du Fonds monétaire international, Christine Lagarde, annonçait ainsi le “reset” (réinitialisation) : « Nous voyons qu’il est nécessaire de procéder à une réinitialisation dans les domaines des politiques économiques — nous croyons que le quantitative easing (NDA : impression de billets) et les directives de la politique monétaire qui ont été adoptés jusqu’à présent devraient être poursuivis jusqu’à ce que la croissance se soit bien ancrée dans ces économies. Et ce n’est pas encore le cas partout.

Réinitialisation en ce sens qu’une fois bien ancrées, alors ces directives des politiques monétaires doivent être reformulées, elles doivent revenir sur l’ensemble des territoires ou être plus traditionnelles ou offrir un genre différent. Et je suis sûr que les banquiers centraux ici présents auront des commentaires à faire sur le sujet.

La deuxième réinitialisation est celle dont Mark Carney va parler — j’espère que tu vas en parler. La réforme du secteur financier et de l’environnement réglementaire qui est clairement en cours de réinitialisation majeure.

Et la dernière réinitialisation, ce sont ces réformes structurelles qui sont nécessaires dans tous les coins du monde. Très souvent, les gens pensent que les réformes structurelles valent pour les économies avancées qui ont des marchés du travail rigides. Non. Ce n’est pas seulement cela et je ne pense pas que j’associerais nécessairement les économies avancées avec les marchés rigides, ni que je qualifierais la flexibilité comme la solution idéale pour cela. Mais des réformes structurelles sont nécessaires dans les marchés de produits, les marchés de services, mais elles sont également nécessaires dans les économies de marché émergentes, où les réformes structurelles peuvent prendre une forme complètement différente de celles que je viens de mentionner. »

LE COVID POUR ALLER VERS LA RÉINITIALISATION

Durant le premier confinement, un certain nombre de scientifiques ont pointé du doigt le fait que ce n’est pas la pandémie, mais bien la politique de confinement qui causerait le plus de morts. Le Docteur David Katz, le directeur fondateur du Centre de recherche sur la prévention de l’université de Yale (Yale-Griffin Prevention Research Center), qui explique que ce n’est pas la pandémie qui causera le plus de morts, mais bien la politique de confinement : « Je suis profondément préoccupé par le fait que les conséquences sociales, économiques et de santé publique de cet effondrement quasi-total de la vie normale — écoles et entreprises fermées, rassemblements interdits — seront durables et désastreuses, peut-être plus graves que le bilan direct du virus lui-même. Le marché boursier se redressera à temps mais de nombreuses entreprises ne le feront jamais. Le chômage, l’appauvrissement et le désespoir qui en résulteront probablement seront des fléaux de santé publique de premier ordre. »

Aujourd’hui, avec le recul, l’on peut affirmer que le confinement a pour objectif de détruire l’économie. Car ce qu’on appelle « effondrement économique » est en réalité la destruction “contrôlée” de l’économie réelle par l’économie fictive, la finance spéculative, dont les tenants décident de la politique économique de nombre de pays occidentaux.

Cet “effondrement” est une étape dans le processus de domination des sociétés par le système bancaire. Il n’y a rien de nouveau sous le soleil, sinon l’évolution technique, mais le principe reste le même. Depuis sa naissance dans la Haute Antiquité, la pratique du prêt à intérêt a pour conséquence ultime et objective non avouée la réduction à l’esclavage, plus précisément au péonage, du paysan, de sa famille, et par suite du peuple laborieux.

Cette pandémie, ou plutôt les politiques de confinement mises en œuvre en Occident pour y “répondre” — à quelques exceptions près — précèdent surtout une spoliation massive des peuples qui aura pour conséquence leur réduction en esclavage s’il n’y a aucun sursaut de leur part.

Le confinement total est un moyen d’achever le processus d’appauvrissement des classes moyennes et de ce qu’il reste des ouvriers occidentaux que le libre-échangisme mondialisé a bien entamé. Le libre-échange a détruit une partie de l’industrie occidentale — qui a été délocalisée en Asie — et fait pression sur les salaires ; ce système a provoqué un surendettement des particuliers et des États, notamment aux Etats-Unis. Et les étapes de ce processus sont bien connues : la déréglementation bancaire et financière en 1980 avec, aux Etats-Unis, le Depository Institutions Deregulation and Monetary Control act qui fut suivi en 1999 par le Gramm-Leach-Bliley Act abolissant le Glass-Steagall Act (établi en 1933) qui séparait les banques de dépôt et les banques d’investissement.

C’est cette dérégulation, permettant aux banques de jouer avec les économies des épargnants, qui a conduit à la crise de 2008. À la suite de quoi les États ont renfloué ces mêmes banques avec l’argent du contribuable : privatisation des gains et socialisation des pertes.

Nombre d’économistes annonçaient pour 2020 une nouvelle crise financière d’ampleur plus importante que celle de 2008.

LA RÉINITIALISATION : CRÉER UN MONDE ORWELLIEN PEUPLÉ DE MISÉREUX

Cette pandémie est une opportunité, pour la finance internationale et ses auxiliaires, d’opérer cette grande spoliation, sans être désignés comme coupables. Le responsable serait cet « ennemi invisible », le Covid contre qui nous serions « en guerre ». Or, ce n’est pas la pandémie qui met à l’arrêt l’économie réelle, mais la panique artificiellement provoquée et les mesures étatiques excessives.

Le président du Forum économique mondial, Klaus Schwab, a co-écrit, avec Thierry Malleret, un ouvrage titré The Great Reset (La Grande Réinitialisation), publié en juillet 2020. Durant le Forum économique mondial du 14 juillet 2020, Klaus Schwab a donné un discours dont on peut retenir ceci : « La crise du Covid-19 nous a montré que les systèmes de notre monde ne sont plus adaptés au 21e siècle. Elle a mis à nu le manquement fondamental de cohésion sociale, de justice, d’inclusion et d’égalité. Pour faire court, nous avons besoin d’un Great Reset (Grande Réinitialisation).

Nous avons le choix. Rester passif ; ce qui nous mènera à une amplification de plusieurs tendances que nous voyons aujourd’hui : polarisation, nationalisme, racisme, et ultimement, l’agitation sociale et les conflits.

Mais nous avons un autre choix. Nous pouvons construire un nouveau contrat social, tout particulièrement en intégrant la prochaine génération. Nous pouvons changer notre comportement pour être en harmonie avec la nature à nouveau. Et nous pouvons nous assurer que les technologies de la quatrième révolution industrielle seront utilisées au mieux pour nous apporter des vies meilleures. 

Il est évident que nous sommes au cœur de la crise la plus sévère que le monde ait connue depuis la Seconde Guerre mondiale…

Aujourd’hui est le moment historique le plus important, pas seulement pour combattre le virus, mais pour créer le système pour les besoins de l’ère post-corona. »

La lettre confidentielle Faits & Documents (n° 482 à 489) a extrait des passages édifiants du livre de Klaus Schwab, The Great Reset, qui exposent clairement le projet de l’oligarchie occidentale pour le monde : « Beaucoup d’entre nous se demandent quand les choses reviendront à la normale. La réponse est courte : jamais. […] Il y aura une ère “avant le coronavirus” (av. C) et “après le coronavirus” (apr. C). »

« Lorsqu’ils y sont confrontés, certains dirigeants de l’industrie et certains cadres supérieurs peuvent être tentés d’assimiler la réinitialisation à un redémarrage. […] . Cela n’arrivera pas parce que cela ne peut pas arriver ».

« Les mesures de distanciation sociale et physique risquent de persister après la disparition de la pandémie elle-même, justifiant la décision de nombreuses entreprises de différents secteurs d’accélérer l’automatisation. »

« Il est loin d’être certain que la crise du COVID-19 fasse pencher la balance en faveur du travail contre le capital. Politiquement et socialement, cela serait possible, mais la technologie change la donne. »

« Jusqu’à 86 % des emplois dans la restauration, 75 % des emplois dans le commerce de détail et 59 % des emplois dans le divertissement pourraient être automatisés d’ici à 2035. »

Un monde appauvri, des emplois et des entreprises détruits en masse et le contrôle de la population par des machines. L’hyper-classe globaliste veut nous faire entrer de plain-pied dans un roman de science-fiction.

Je rappelle que ce n’est pas un nouvel objectif des banquiers internationaux. L’appauvrissement des masses est poursuivi depuis plusieurs décennies en Occident. Raison pour laquelle Christine Lagarde, l’ancienne directrice du Fonds monétaire international (FMI), a déclaré en 2012, alors qu’elle était en poste : « Quand le monde qui tourne autour du FMI va mal, nous, nous nous portons bien. C’est dans ces périodes que nous commençons à devenir particulièrement actifs, car nous prêtons de l’argent et nous gagnons sur les intérêts, et toutes les charges, et c’est là que notre institution prospère, qu’elle se porte bien. »

En 2013, le FMI a établi un rapport sur les finances publiques qui posait, encore une fois, le problème de la soutenabilité des dettes des États “avancés” : l’Europe, les Etats-Unis, le Japon. Et pour régler ce “problème”, le FMI a proposé un prélèvement « une fois pour toutes » sur l’épargne privée pour réduire la dette publique. Les économistes du FMI ont fait un calcul pour quinze pays de la zone euro dans leur rapport : « Les taux de taxation nécessaires pour ramener les ratios de dettes (par rapport au PIB) à leur niveau de la fin 2007 nécessiteraient une imposition d’environ 10 % sur tous les ménages disposant d’une épargne nette positive. »

En résumé, le FMI préconise une politique économique conduisant à la contraction de crédits par les États, et en dernière instance, il va, pour le compte du système bancaire, organiser un racket généralisé des épargnants privés pour rembourser une dette illégitime.

Et pour prévenir la révolte des populations spoliées, les puissantes multinationales Google et Apple mettent à disposition des gouvernements les outils nécessaires pour contrôler les populations, sous prétexte de combattre la pandémie. Google a lancé, durant le premier confinement, une plateforme qui permet de visualiser, grâce à la localisation des utilisateurs, le degré de respect du confinement dans les différents pays. Un outil qui collecte déjà les données des internautes dans 131 pays. Le site d’information américain The Verge explique que cette plateforme « utilise les données stockées dans les smartphones pour comprendre le degré d’adhésion des citoyens aux consignes de confinement données par les gouvernements. »

Lois liberticides, contrôle des individus, spoliation massive. C’est cela le Great Reset. […] (lire la suite)

Jean TERRIEN.