Rivarol n°3452 du 23/12/2020
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Rivarol n°3452 du 23/12/2020 au 5/1/2021 (Papier)

Editorial

Police de la pensée : la chaîne YouTube de RIVAROL a été supprimée !

La censure atteint désormais des niveaux extrêmement inquiétants. La chaîne sur laquelle nous réalisions nos entretiens mensuels rivaroliens depuis janvier 2018 a été supprimée par YouTube de manière brusque et définitive le vendredi 18 décembre. La veille, la plateforme avait déjà censuré trois de nos vidéos, dont la dernière. Nous avions immédiatement fait appel de ces suppressions scandaleuses mais, avant même que l’appel soit considéré, et éventuellement rejeté, la chaîne était supprimée pour « manquements graves ou répétés au règlement de YouTube interdisant l’incitation à la haine ». Le 5 juin 2020, YouTube a en effet changé ses règles d’utilisation, introduisant une censure impitoyable au nom du politiquement correct. Voici ce que l’on peut lire : « La sécurité de nos créateurs, spectateurs et partenaire est notre priorité absolue (on ne voit pas en quoi les propos du directeur de RIVAROL peuvent créer de l’insécurité chez les internautes, si ce n’est peut-être en les incitant à remettre en questions des a priori ou un prêt à penser), et nous comptons sur chacune et chacune d’entre nous pour nous aider à protéger cette communauté à la fois dynamique et précieuse. Il est important que vous compreniez notre règlement de la communauté (étoilée ?) et la mesure dans laquelle il nous permet d’assumer notre responsabilité partagée : faire de YouTube une plate-forme sûre (comme il convient que l’entité sioniste ait des frontières sûres au détriment des Palestiniens opprimés ?) L’incitation à la haine est interdite sur YouTube. Nous supprimons tout contenu incitant à la violence ou à la haine contre des individus ou des groupes d’individus en fonction de l’une des caractéristiques suivantes :

Âge

Caste

Handicap

Origine ethnique

Identité et expression de genre

Nationalité

Race

Statut d’immigration

Religion

Sexe/Genre

Orientation sexuelle

Statut de victime d’un événement violent majeur ou de proche d’une victime

Statut d’ancien combattant »

Autrement dit, sauf à exprimer des banalités ou à enfoncer des portes ouvertes, on ne peut plus rien dire. 

On le voit, si Internet a été incontestablement un espace de liberté depuis une quinzaine d’années et la généralisation du haut débit, force est de constater que c’’est désormais fini. L’année qui s’achève a en effet été marquée par la clôture d’un nombre considérable de comptes Facebook, Twitter, YouTube, VK de personnalités, de mouvements et de publications nationalistes ou dissidents, en France, mais également à l’étranger, singulièrement aux Etats-Unis. Même Donald Trump a vu plusieurs de ses tweets masqués ou supprimés par Twitter qui a d’ailleurs déjà prévenu que son compte pourrait être supprimé dès qu’il ne serait plus à la Maison-Blanche le 20 janvier prochain. Et des chaînes de télévision américaines ont même coupé la parole au président des Etats-Unis qui faisait état de graves irrégularités dans le scrutin présidentiel du 3 novembre. Autrefois c’était le pouvoir politique qui contrôlait les media et exerçait une censure. Désormais ce sont les grands media audiovisuels qui décident d’interrompre une allocution officielle d’un chef d’Etat en fonctions, au motif qu’il raconterait des calembredaines. Mais le citoyen n’est-il pas assez grand pour se faire lui-même une opinion ?

Cette persécution — comment l’appeler autrement ? —, outre qu’elle est scandaleuse intellectuellement et moralement, est très frappante par ce qu’elle révèle des intentions de ceux qui nous oppriment, mais elle est aussi hélas très efficace. Lorsque YouTube clôture un compte, il faut trouver une autre plateforme où l’on puisse mettre en ligne ses vidéos. Et ce ne sont alors que des circuits confidentiels, très peu connus du grand public, beaucoup moins fonctionnels que YouTube, qui sont proposés à l’utilisateur, de sorte que le préjudice est très important en terme d’audience et de visibilité. C’est un peu comme si un footballeur passait d’un seul coup de la première division à un club amateur ou si un gastronome était contraint de passer en un instant d’un restaurant étoilé à une sinistre gargote. Ou si un palace se transformait tout à coup en camping insalubre. Là où YouTube permet d’atteindre un nouveau public et où l’on peut assez rapidement atteindre des dizaines de milliers de vues, les plateformes confidentielles que sont par exemple Lbry ou Odysee — qui héberge désormais toutes nos vidéos — ne concernent pour l’essentiel qu’un public déjà convaincu et averti et il est difficile de dépasser quelques milliers de vues, de sorte que la diffusion des idées s’en trouve fortement entravée. 

Notre chaîne YouTube nous a permis depuis trois ans d’obtenir des centaines de nouveaux abonnés, souvent jeunes, ou d’âge médian (en moyenne une dizaine par semaine), nous écrivant souvent leur joie, leur enthousiasme, leur bonheur, d’avoir découvert une publication anticonformiste, radicale et insolente dont il ne soupçonnait pas jusque-là l’existence, dont il n’imaginait pas qu’elle puisse exister en France occupée et asservie, paraître régulièrement en kiosques. Cet afflux bienvenu et rafraîchissant de nouveaux abonnés a largement compensé jusque-là les décès de nos lecteurs les plus anciens et les plus âgés, dont quelques-uns, ô merveille, sont encore de fondation (un centenaire s’est récemment réabonné pour la 70e fois depuis 1951, prenant le temps et la peine d’écrire sur son bulletin un mot très gentil et fort encourageant à l’adresse de la rédaction, nous en avions les larmes aux yeux !) Qu’en sera-t-il désormais ? Certes, nous allons tout tenter pour élargir à nouveau notre audience, c’est un immense pari, nous allons nous battre comme des lions, avec persévérance et ténacité, avec fougue et combativité, essayant de trouver l’oxygène dont on nous a privé, de repousser les murs de la voie de garage où l’on veut nous confiner, mais, disons-le franchement, nous repartons quasiment de zéro. 

Là où nous disposions de 12 000 abonnés YouTube, nous ne sommes plus que quelques centaines sur Odysee. Là où nous réalisions quelque 50 000 vues chaque mois, parfois bien davantage (près de 100 000), nous devons nous contenter pour le moment de quelques milliers. Certes, ce n’est pas le nombre qui fait nécessairement la qualité, tant s’en faut, mais la difficulté sera d’atteindre un nouveau public, notamment jeune, d’élargir notre base, de diffuser largement les idées, positions et analyses nationalistes, de faire partager notre vision du monde et de la vie. En nous supprimant tout accès à leurs plateformes, les géants du Web (Twitter, Facebook, YouTube, Instagram…), qui sont sous contrôle oligarchique, savent parfaitement ce qu’ils font. Ils veulent nous enterrer, nous conduire à la cave, et si possible, au cimetière. Dieudonné, aussi connu et talentueux soit-il, qui réalisait sur YouTube des vidéos faisant en moyenne 300 000 vues, et parfois bien davantage, dispose désormais, d’après nos informations, de 7 000 abonnés, certes payants, depuis que son compte YouTube a été clôturé. C’est dire à quel point leur censure est efficace et redoutable. Et celle-ci s’ajoute aux poursuites judiciaires, aux condamnations, aux tracasseries administratives ou fiscales, voire à l’embastillement effectif, comme c’est le cas pour notre ami et camarade Hervé Ryssen qui passera Noël et le Nouvel An derrière les barreaux de la prison de Fleury-Mérogis et qui ignore totalement pour combien de temps il devra vivre ce long chemin de croix dans une maison d’arrêt vétuste, où le bruit est permanent, même la nuit, et où l’isolement prolongé est très traumatisant pour l’équilibre psychique et pour le moral, si nécessaire à la vie et à l’action.

La restriction des libertés n’atteint pas seulement les réseaux sociaux mais concerne tout un chacun. Jamais les libertés fondamentales de circulation, de réunion, de manifestation, de culte n’ont été à ce point entravées, niées, détruites que pendant l’année qui s’achève. Et hélas rien ne dit que les choses s’amélioreront sur ce plan en 2021. On nous a parlé d’une deuxième vague, on évoque une troisième vague. On disserte sur une mutation du virus, qui a conduit le Royaume-Uni à instaurer de nouvelles mesures de confinement dans le sud-est du pays et à interdire toute circulation de voyageurs et de marchandises. Les grands media audiovisuels et les pouvoirs publics, toujours anxiogènes, affirment que le virus poursuit sa progression en France, qu’il faut s’attendre probablement à des mesures plus coercitives, que la réouverture des bars et des restaurants le 20 janvier prochain est de plus en plus hypothétique, alors même que le nombre de décès réels dû au coronavirus est extrêmement faible et ne concerne quasiment que des personnes très âgées ou en mauvaise santé.

C’est donc un Noël bien particulier que nous vivrons cette année, les réunions de famille étant même strictement limitées en nombre de participants. Bien que rien ne nous oblige à nous soumettre à cette tyrannie. Il faut savoir refuser crânement ces abus de pouvoir et se réunir en famille comme si de rien n’était. Que ce monde de plus en plus sinistre et qui est chaque jour davantage un chaudron infernal ne nous empêche pas de garder au cœur, à la plus fine pointe de l’âme, la joie de Noël. Quand on se donne la peine d’y réfléchir, la crèche est tout le contraire de la tyrannie pseudo-sanitaire que nous subissons. Au nom de la protection contre le virus, on nous interdit de chanter, de nous embrasser, de nous étreindre, on entend séparer les enfants des parents et des grands-parents, on isole, on confine, on impose des masques, des distanciations physiques (ou sociales !) et des gestes barrière. Dans la crèche il n’est rien de tel. C’est le Verbe Incarné qui étend les bras, qui nous appelle à l’espérance, qui nous rouvre le Ciel. Les Anges chantent à tue-tête le Gloria in excelsis. La Sainte-Vierge et saint Joseph portent, embrassent, étreignent, caressent, contemplent le Divin Enfant. Lorsque les bergers de Bethléem, puis plus tard les Rois mages, viennent adorer l’Enfant Jésus, ils ne sont nullement repoussés, gardés à distance, confinés. Ils sont accueillis avec joie, avec simplicité, et on les laisse baiser les pieds du Prince de la paix. 

Au milieu de cette allégresse la Sainte Famille connaît l’épreuve. Cruelle, douloureuse. Voilà qu’Hérode gronde et menace la vie de l’Enfant. Elle devra s’exiler en Egypte. Puis, tout au long de sa vie publique, le Christ fera face à une haine grandissante, effrayante, démoniaque, de ses contradicteurs, de ses ennemis qui iront jusqu’à le calomnier, blasphémer, le condamner à mort, le flageller, le couronner d’épines, le crucifier. Mais la Vie triomphe et l’emporte sur la mort. 

Dans ces moments si difficiles où l’avenir paraît si sombre, où il semble impossible de se projeter, où le sol se dérobe sous nos pieds, confions à l’Enfant-Jésus toutes nos angoisses, toutes nos douleurs, toutes nos préoccupations, tous nos doutes. Il est le Chemin, la Vérité et la Vie. Il est le remède à tous nos maux. Il a toutes les solutions. Mieux, Il est LA solution. Il est Celui qui guérira toutes nos lassitudes, toutes nos contrariétés, toutes nos infirmités, nous redonnera force et courage, vaillance et persévérance dans nos combats ici-bas pourvu que nous Le laissions guider nos pas. 

De même que Noël marque la fin de l’obscurité puisque les jours se mettent à rallonger, qu’au milieu des ténèbres covidesques et de la tyrannie laïciste, la naissance du Rédempteur soit pour nous cette lumière qui nous illumine, dilate notre cœur, enflamme notre espérance, nourrisse notre foi et nous pénètre d’une joie simple et profonde que rien ni personne ne pourra nous enlever.

Joyeuses et saintes fêtes de Noël à tous !

Jérôme BOURBON, RIVAROL.

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Billet hebdomadaire

Annus horribilis… passée et à venir

Cet an de disgrâce 2020 aura été celui des voleurs et des dupes. Les voleurs sont ceux qui volèrent au peuple américain leurs élections et à nous autres piteux hexagonaux, une année de précieuse vie au prétexte fortement exagéré de protéger notre prochain d’une létale contamination. Jusqu’au jour où il apparut que, seuls ou presque, les grands vieillards — quatre-vingt-quatre ans en moyenne, un bel âge ! — pâtissaient d’un virus dont il est de plus en plus patent qu’il serait une sorte d’invisible Frankenstein échappé — ou exfiltré ? — d’un laboratoire humain, trop humain. Un invisible Golem américain, chinois, français ? L’on n’en sait trop rien, reste qu’une telle origine expliquerait sa capacité (spontanée ou non, parce que la malice va se nicher là où on l’y attend le moins, n’est-ce pas ?) à se transformer, à muter ou à se recombiner. Si bien que l’on dut faire face à une très improbable (c’est-à-dire démentant toutes les connaissances classiques en matière épidémiologique) deuxième vague, puis peut-être une troisième, avec un reconfinement plus sévère encore. De quoi en affoler plus d’un et conduire les foules à quémander, la tête basse, la grâce insigne de se faire piquer, vacciner, puis bientôt pucer, pour une meilleure traçabilité de contagiosité. Il y a une trentaine d’années un physicien de mes connaissances le prédisait déjà. Je n’y croyais pas. Eh bien nous y sommes, et la réalité dépasse de très loin les plus extravagantes fictions. Dans une telle occurrence on peut finalement se demander si ces vagues successives, si utiles aux progrès d’un mondialisme coercitif, finiront par cesser tant elles sont utiles à museler des peuples — au propre comme au figuré — et à leur faire accepter l’inacceptable. 

Il est vrai qu’un demi-siècle d’abrutissement télévisuel à hautes doses a amplement contribué à préparer les cervelles dont bon nombre semblent non seulement s’y accommoder mais, pire, y avoir pris goût ! Avec La Boétie et sa stigmatisation de la Servitude volontaire (1574/1576), nous devrions ne plus être surpris quant aux expressions insolites de la nature humaine et à leur permanence dans ses alternances de petits hauts et de grands bas. Un jour pétainiste, le lendemain gaulliste, le surlendemain unanimement Charlie… À ce titre, n’identifions pas la confondante docilité dont font preuve nos concitoyens avec une quelconque forme de discipline sociale : cette dernière est consentie, l’autre n’est que vile soumission. L’appétence pour le retour au marais primitif ne date pas d’hier et « l’en même temps » macronien traduit opportunément la double nature de l’humain — amphibienne dirons-nous —, lequel a du mal à s’arracher à la matrice amniotique pour venir à la surface respirer l’air de la liberté assumée. Voyons dans ce phénomène la négation même du principe démocratique tel qu’il paraît flotter au-dessus des têtes dans le firmament républicain. Constatons ici que la « crise sanitaire » a vite laissé place à un régime de « sécurité sanitaire » (la Suède en étant le parfait contre-exemple quoi qu’en disent les mauvaises langues dénigreuses) dérivant allégrement toujours plus loin vers un « système sécuritaire » tout court. Néanmoins, il nous faut considérer le flacon dans sa partie pleine et non dans le vide qui le surmonte, aussi observons-nous une sourde résistance collective se manifestant entre autres — nous ne parlons pas de ces petits commerçants, bistrotiers et autres qui mendient des aménagements de “distanciation” sans avoir un instant l’idée de remettre en cause la politique cynique de liquidation des classes moyennes dans leur ensemble — par un laxisme croissant dans le port de la muselière hygiénique. Rares sont désormais ceux, la lassitude aidant, qui se permettent encore une réflexion désobligeante devant un nez dénudé. Bien entendu, restent les irréductibles, les shérifs spontanés de la foi covidesque, les psychorigides à tous crins, soit la cohorte de tous les fanatismes embryonnaires. 

LA LOGORRHÉE OBSCÈNE DES MEDIA

Assurément la logorrhée obscène des media se déverse à jets continus sur ceux qui ont l’imprudence — ou un goût morbide pour la putasserie intellectuelle — de se vautrer devant leur lucarnes ex-cathodiques (devenus des écrans plasma) dont la vocation première est d’entretenir ces peurs paniques si pratiques au service des dérives totalitaristes de la démocrature montante. Les cadavres ne jonchent pas les rues, mais à entendre les plumitifs de malheur, c’est tout comme ! Un pékin russe de base nous avait pourtant prévenus : « si vous voulez vous débarrasser du Covid, éteignez la télé » ! Mais la médiacratie remplit un rôle fondamental pour le Système (à savoir annihiler toute faculté de discernement autonome de l’esprit humain) en amont des officines de guerre psychologique et des « cellules de lutte cybernétique contre tous commentaires anti-vaccins » mises en place par les service spécialisés (dont certaines appartiennent au secteur de la Défense) du Canada, des États-Unis, du Royaume-Uni, de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande. Soit les gouvernements des « Five Eyes » ou « Cinq Yeux », ceux du programme Echelon, autrement dit les écoutes globales de la National Security Agency et de Big Data… plus la France, l’ineffable fille aînée de l’Église du Septième Jour de l’Unification Universelle.

Reste malgré tout quelques hommes de bons sens parmi les politiques — et un certain nombre sur le Continent noir — qui ne se sont pas laissé noyer par le torrent de la psychose pandémique qu’orchestrent les media et tous les tenants de la médecine protocolaire, médecine standardisée couchant tous les patients sur le lit de Procuste de cahiers des charges en grande partie uniformisés, indépendamment des races, des classes, des modes de vie, des hérédités, des milieux et des patrimoines phylogénétiques. Il ne s’agit plus de soigner au sens propre, mais d’industrialiser la médecine jusqu’à l’absurde et au ridicule : un député autrichien ne vient-il pas, à la tribune, de tester positive une canette de coca-cola ? De la même façon, en mai dernier, le président tanzanien, John Magufuli, livrait à un laboratoire d’analyse des échantillons anonymes provenant d’une papaye et d’une chèvre qui, tous les deux, se révélèrent positifs ! C’est dire la fiabilité des tests sur lesquels, prétendument, reposent les décisions d’enfermement des populations ou de relâchement temporaire du garrot. Macron n’avait-il d’ailleurs pas annoncé « 400.000 morts » à l’issue de la seconde vague ? Mais plus c’est énorme et plus les imaginations en sortent profondément marquées, disponibles, perméables, et plus la politique du Père Ubu est louée et admirée.

LE SAINT GRAAL VACCINAL

Cela aboutit à ce que tous communient dans le saint graal vaccinal et le salut sanitaire (non expressément garanti) pour tous. Parce que simplement soigner avec les moyens simples — mais efficaces, telle l’hydroxychloroquine — qui sont à notre disposition, il n’en est point question. On ne prescrit pas les médicaments qui guérissent et assurément mieux vaut transformer nos anciens en cobayes en les mettant en première ligne vaccinale. Puisque de toutes les façons ils n’ont qu’une espérance de vie résiduelle ! Dans le pire des cas, ils disparaîtront sans faire de bruit. Dupont-Aignan en juin 2020 dénonçait au grand dam des censeurs un décret du 29 mars autorisant l’usage extensif en soins palliatifs — aussi bien par la médecine de ville — du Rivotril, un puissant sédatif qui aurait au final expédié ad patres quelque huit mille de nos anciens qui se sont éteints dans le silence et la solitude pré-sépulcrale des Établissements d’hébergement pour personnes dépendantes. Autrement dit des mouroirs où, faute de soins appropriés, ils furent piqués… comme des chiens. 

Dur à dire et à entendre, et pourtant ! Or cette sinistre situation pourrait se prolonger avec l’administration de ce qu’on appelle — par un très condamnable abus de langage — une vaccination alors qu’il s’agit en réalité d’une « thérapie génique » via un « acide ribonucléique messager » utilisé en tant que vecteur, le seul vaccin classique (et en l’espèce recommandable) étant le produit made in China que les autorités sanitaires mondialisées se gardent bien de diffuser afin de ne pas concurrencer le prototype bricolé du judéo-protestant Pfizer ou de l’israélo-américain Moderna, ce dernier assurant — au contraire du premier — une immunité de trois mois. Fantastique ! Car, en ce qui concerne l’autre, on ne sait rien. On fonce tête baissée dans le brouillard ainsi que l’avouait Môssieur vaccin, alias le Professeur Fisher (président de la Fondation Rothschild pour la science, et bien entendu, sans aucun lien d’intérêt avec Moderna), le 3 décembre au cours d’une “éclairante” conférence de presse aux côtés du Premier ministre : « le dernier point critique est de savoir si le vaccin protège l’individu vacciné contre l’infection et, espérons-le, contre l’infection grave » ! Même son de cloche (c’est le cas de le dire !) chez Olivier Véran, ministre de la Santé, qui confesse lui également ne pas savoir si le vaccin protège « des formes graves de la maladie… [et] on ne connaît pas encore son impact sur la transmission du virus ». Puisque ces gens ne savent rien, ils devraient se taire pour le moins et ne pas jeter des milliards d’argent public par la fenêtre en dépenses pour des substances vaccinales a priori peu sûres, comportant d’indéniables risques pour la santé des patients mais garantissant de prodigieux gains pour les industriels avisés voguant entre Londres, New York ou Tel-Aviv. 

EFFETS SECONDAIRES ET DOMMAGES COLLATÉRAUX

Bref, nous avons en fin de compte la totale liberté de choisir entre la peste et le choléra injectable. Au choix, bon choix ! Au demeurant d’intempestives voix susurrent ici et là que tout ne serait pas nécessairement rose au pays de Cocagne de Big Pharma : dès les premiers jours, l’on a évoqué au Royaume-Uni quatre cas de dystrophie faciale et d’autres attaques neurologiques moins anodines, et puis maintenant ce 20 décembre, un étrange envoyé spécial de France Culture mettait les pieds dans le plat, signalant qu’en Suède les réticences vaccinales s’expriment au grand jour après l’épidémie de cas de narcolepsie — une affection incurable touchant surtout les jeunes classes d’âge — apparue en 2009 après la vaccination contre la grippe porcine H1N1. Toutefois, pour parvenir à leurs fins idéologiques ou satisfaire d’impérieux appétits financiers, tout est bon et peu importe quels dégâts collatéraux cela engendre. Le prix à payer dit-on — avec la plus cynique inconscience — pour sauver la vie de nos seniors, ceux-là même que l’on immolait sans hésitation au printemps. 

Le 19 décembre, les CDC (Centers for Disease Control and Prevention) indiquaient dans un rapport que 3 150 des 112 807 personnes vaccinées au Royaume-Uni avaient été victimes “d’impacts” sur la santé après avoir reçu, entre le 14 et 18 décembre 2020, la dose préliminaire de vaccin contre le Covid-19. Pour sa part, le 1er décembre, un ancien responsable de la recherche respiratoire de Pfizer, le Docteur Michael Yeadon et le spécialiste de pneumologie et ancien chef du Département de santé publique, le Docteur Wolfgang Wodarg, déposaient une demande auprès de l’EMA, l’Agence européenne du médicament, demandant la suspension immédiate de toutes les études sur le vaccin anti SRAS-CoV-2, en particulier l’étude BioNtech/Pfizer, ce vaccin contenant une protéine de pointe appelée syncytine-1, vitale chez la femme pour la formation du placenta humain. Si le vaccin devait opérer en déterminant une réponse immunitaire contre la protéine de pointe, cela aboutirait à ce que l’organisme féminin considère la syncytine-1 comme un corps étranger et la détruise, ceci se concluant alors par une infertilité d’une durée indéterminée. Dire que certains complotistes à l’esprit tordu voyaient un lien entre vaccination et réduction de la population mondiale !

Dans une tribune publiée sur son site en mai 2009, sous le titre « Changer par précaution », en pleine crise de grippe A (H1N1), l’écrivassier et prétendu économiste, Jacques Attali, avait annoncé — de manière prophétique ou prémonitoire ? — une future crise pandémique : « l’Histoire nous apprend que l’humanité n’évolue significativement que quand elle a vraiment peur. Elle met d’abord en place des mécanismes de défense parfois intolérables… parfois efficaces… Puis une fois la crise passée, elle transforme ces mécanismes pour les rendre compatibles avec la liberté individuelle, et les inscrire dans une politique de santé démocratique ». La peur est aujourd’hui indéniablement partie prenante de la culture d’entreprise de notre belle Start up Nation. 

En attendant, dans nos sociétés pandémisées, le progrès sociétal n’arrête pas d’avancer à grands pas. L’Espagne vient de légaliser l’euthanasie — ce que nous avons établi de facto à l’occasion de la crise sanitaire et de la libéralisation du Rivotril & Cie — et la Suisse s’est mise au goût du jour en acquiesçant aux mariages entre individus du même sexe. Quant à la Cour suprême brésilienne, elle a autorisé le 17 décembre les autorités régionales et locales à légiférer afin de rendre le vaccin anti-Covid obligatoire, notamment en imposant des restrictions à ceux qui refuseront de le prendre. Ce qui nous pend évidemment au nez ! Pour finir, la Commission européenne, selon un plan d’action présenté le 24 novembre 2020 « pour l’intégration et l’inclusion » — ah les doux mots enchanteurs ! —, voudrait régulariser 34 millions de migrants clandestins parce que « cela sera nécessaire et profitable pour des raisons économiques ». George Soros, le grand ami du genre humain, l’homme de la « société ouverte », ne voulait-il pas également rendre l’installation de migrants en Europe permanente et obligatoire ? Exigeant que nous accueillions « au moins un million de demandeurs d’asile par an dans un avenir prévisible ». Migrants, demandeurs d’asile, réfugiés, tous du pareil au même. Ah, les beaux jours qui nous attendent, coincés que nous serons entre parasites sociaux nantis du revenus universels, migrants et Covid-21, une virose de meilleure qualité et plus létale — c’est promis — que la précédente ! Conspirationnistes de tous bords et de tous pays unissez-vous. Il est temps. Bonne année 2021 !

Léon CAMUS.