Rivarol n°3479 du 7/7/2021
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Rivarol n°3479 du 7/7/2021 (Papier)

Editorial

 Congrès du RN : tout va bien, Madame la Marquise !

CIRCULEZ, il n’y a rien à voir. Marine Le Pen a été triomphalement réélue pour trois ans (c’est son quatrième mandat) à la présidence du Rassemblement national. Avec 98,35 % des voix. Un score soviétique digne des congrès des partis communistes d’antan réélisant leur secrétaire général avec des applaudissements mécaniques de plusieurs minutes. On dénombre 1,65 % de bulletins blancs et nuls. Il faut dire qu’il n’y avait qu’un seul candidat à la tête du mouvement : elle-même ! Ainsi, les choses sont plus simples ! En bientôt un demi-siècle de Front national, il n’y a toujours eu qu’un seul candidat à la présidence du parti, le père puis la fille : Jean-Marie Le Pen, élu à treize reprises, puis sa fille élue pour la quatrième fois ce dimanche 4 juillet. La seule exception fut le congrès de succession à Tours en janvier 2011 où concourut également Bruno Gollnisch mais la campagne électorale fut une scandaleuse mascarade de bout en bout (nous en avons raconté les tristes détails dans notre précédent éditorial et pour ceux qui veulent en savoir plus, il suffit de se procurer les numéros de RIVAROL d’avril 2010 à janvier 2011 inclus — et toujours disponibles en version numérique — où tout est raconté, analysé et disséqué semaine après semaine.) 

Marine Le Pen allait-elle faire un exercice d’autocritique, prononcer un mea culpa, reconnaître des erreurs ou des insuffisances à la suite des résultats désastreux des régionales et départementales ? Que nenni ! Pensez donc ! Ce n’est pas le genre de la maison. Si l’on devait résumer en une formule ramassée ce XVIIe congrès national du RN à Perpignan, ce serait : « Tout va bien, Madame la marquise ! »

Au début de son discours de clôture, qui suivait l’annonce de sa réélection triomphale jusqu’à l’été 2024, Marine Le Pen a déclaré sans vergogne : « Il y a dix ans, en 2011, vous m’avez confié la responsabilité de conduire le RN. Vous m’avez ce matin réitéré votre confiance. Cela fait de moi la candidate de notre famille politique à la présidentielle. » Qu’importe s’il y a dix ans le RN n’existait pas et que c’était encore le FN ! Peu importe si son élection de 2011 a été la conséquence d’un changement radical du corps électoral des adhérents du FN et le fruit de manœuvres déloyales et indignes ayant gravement altéré l’équité entre les deux candidats et la sincérité du scrutin. Peu importe si le résultat du double scrutin des 20 et 27 juin a été catastrophique, qu’on se le dise, Marine Le Pen est la candidate naturelle de la famille politique nationale à la présidentielle. Elle a tout trahi, tout abandonné, tout renié, mais elle est la candidate incontestable du camp national à la présidentielle de 2022. Non mais !

ET PAS QUESTION POUR ELLE de revenir aux fondamentaux. Elle ira jusqu’au bout de sa révolution copernicienne. « Nous ne reviendrons pas en arrière. Avec tout le respect que nous avons pour notre propre histoire, nous ne reviendrons pas au Front national », a déclaré, péremptoire, la benjamine de Jean-Marie Le Pen. On admirera la formule cynique (« avec tout le respect pour notre propre histoire »), alors qu’elle a purgé (elle, et auparavant son père pour l’imposer) les cadres et militants historiques, y compris son géniteur, renoncé à toutes les manifestations patriotiques du mouvement, de la Fête de Jeanne d’Arc aux BBR, à ses publications officielles ou officieuses (Français d’Abord, National Hebdo, Identité), tourné le dos à tous les volets du programme historique de la droite nationale, de l’inversion des flux migratoires au rétablissement de la peine capitale, de la défense de la vie et de la famille traditionnelle à la baisse de la pression fiscale, du combat pour la liberté de recherche, d’expression et d’opinion en passant par le refus de l’européisme bruxellois et la défense de l’indépendance nationale. 

« Nous avons su nous affranchir d’une immaturité politique peu compatible avec des ambitions nationales et donner à notre mouvement les qualités nécessaires à un parti de gouvernement », a-t-elle tonné avec une sacrée audace et dans un exercice d’autosatisfaction tout à fait sidérant. A-t-elle montré les qualités d’un chef de parti de gouvernement lorsque, lors du débat du 3 mai 2017, elle confondait SFR et Alstom, l’euro et l’écu, la buvette et un duel présidentiel ? A-t-elle montré qu’elle était à la tête d’un parti de gouvernement alors que le RN a perdu aux municipales de 2020 40 % de ses élus municipaux, aux régionales de 2021 30 % de ses conseillers régionaux et aux départementales de 2021 60 % de ses conseillers départementaux ? Et en cours de mandature, plusieurs centaines d’élus municipaux, départementaux et régionaux ont quitté le parti ces dernières années à cause d’une gestion désastreuse des ressources humaines, de la morgue de la direction du mouvement, des parachutages imposés, des changements de ligne incessants, de l’ouverture à des politiciens venus de l’UMP, du PS, de Mélenchon ou même du NPA de Besancenot et Poutou, ou des bars gays, au détriment des militants nationaux sur le terrain.

PAS UN MOT sur le résultat des élections régionales et départementales. C’est incroyable. Le congrès se tient moins d’une semaine après ce double scrutin. Aucune analyse n’est esquissée, aucun commentaire n’est fait, aucune leçon n’est tirée. On passe à autre chose, à la présidentielle, la reine des batailles. Le soir du second tour, dans une très brève allocution faite quelques minutes seulement après l’annonce des résultats à 20 heures, Marine Le Pen était déjà passée à l’élection présidentielle qui, seule, permettra « de changer de politique et les politiques ». Les ploucs et les ingrats qui n’ont pas voté pour le RN à ces élections intermédiaires reviendront voter comme des veaux et déposer un bulletin au nom de Marine Le Pen les 10 et 24 avril 2022. Elle en est en tout cas persuadée. C’est automatique. Elle le mérite bien, non ? De toute façon, elle est la meilleure. Que dis-je, elle est la seule. La candidate naturelle du camp national. La patronne incontestée et charismatique. Comme l’a déclaré dans son allocution le juvénile et docile Bardella — qui la remplacera à la tête du mouvement à partir de septembre et pendant toute sa campagne présidentielle, avant qu’elle ne retrouve automatiquement son poste de présidente du parti dans un an, pas folle la guêpe ! —, « nous n’avons pas le droit de douter ». En effet, comme dans une secte (ce qu’est devenu depuis longtemps le RN : un fan club inconditionnel de Marine Le Pen), on n’a pas le droit de se poser des questions, de réfléchir, de douter. Réfléchir, c’est déjà ne plus avoir la foi. C’est se diriger sur une pente glissante qui peut conduire au pire. Il ne faut pas, il ne faut jamais douter ni du chef, ni de la ligne, ni de la stratégie, ni de ses chances de succès. En avant vers la victoire ! En avant toutes ! Le triomphe est assuré. Il se dessine, il est à portée de mains et de bulletins. Il est là, il arrive, il faut y croire de tout son cœur, de toute son âme, de toutes ses forces. « Marine présidente », a scandé à plusieurs reprises le petit millier de militants, d’élus et de permanents réunis au Palais des congrès de Perpignan et applaudissant l’Himalaya de la pensée. « Nous devons […] non pas nous enfermer dans des postures mais continuer à nous ouvrir à toutes les forces politiques, associatives ou de la société civile et plus largement à tous les Français qui souhaitent ne pas rester spectateurs », a ajouté la patronne du RN, en dénonçant la « facilité des outrances » ou des « attitudes belliqueuses ». Viserait-il son concurrent Zemmour ?

S’ouvrir à tous les Français, Marine Le Pen a du mal. En revanche, elle sait s’ouvrir à tous les pédés. Dont elle a encore augmenté le poids, l’influence et la visibilité au sein de son parti qui manifestement ne se situe pas au-dessus des parties ! Elle a ainsi fait de l’ancien socialiste et mannequin dénudé de Têtu son porte-parole, son porte-voix et peut-être demain son porte-plume ! Elle a fait entrer, si j’ose dire, Sébastien Chenu, fondateur de Gay-Lib et organisateur de l’Euro Gay Pride à Marseille en 2013, au bureau exécutif du RN. Reste à savoir si le RN défilera dans le char de tête ou de queue de la prochaine Marche des fiertés homosexuelles, bi et trans et queer, etc. Celle qu’un fin connaisseur comme Frédéric Mitterrand appelait affectueusement « la madone à pédés » a également confirmé au bureau exécutif le rose tandem Briois-Bilde, le couple d’Hénin-Beaumont avec lequel la présidente décide de tout : des investitures, des exclusions, des promotions et... des évasions. […]

RIVAROL, <jeromebourbon@yahoo.fr>. 

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Vaccination obligatoire à la rentrée ?

Après une année d’emprisonnement durant laquelle les Français ont fait montre d’une grande docilité (apparente ?), le gouvernement passe à l’étape supérieure : la vaccination forcée de toute la population.

ETAPE 1 : RENDRE OBLIGATOIRE LA VACCINATION DES SOIGNANTS

Le président du Conseil scientifique, l’ineffable Jean-François Delfraissy — qui a combattu de toutes ses forces la possibilité pour les Français de se soigner par l’hydroxychloroquine — a déclaré, le 30 juin 2021 au micro de France Inter, avoir « changé d’avis » au sujet de la vaccination obligatoire. Selon lui, il faudrait envisager «dès maintenant » celle des soignants, «en particulier des soignants en EHPAD, mais pas seulement » : «Je vous le dis très franchement, j’étais contre l’obligation (de vaccination), et il me semble que maintenant, on a atteint le niveau où on doit envisager l’obligation de vaccination des soignants. »

De son côté, le ministre de la Santé, Olivier Véran, laisse aux soignants jusqu’à la rentrée pour se faire vacciner volontairement. Si la vaccination des soignants est insuffisante en septembre, « nous irons vers une vaccination obligatoire » a déclaré Véran, le 29 juin sur France Info. Et d’ajouter : « Peu de pays le font et il nous faut une loi pour pouvoir aller vers une vaccination obligatoire des soignants. On a donné la date de septembre, on se donne l’été pour que tout le monde ait eu le temps de faire son choix et de se faire vacciner. Après quoi, si la vaccination est insuffisante, nous irons vers une vaccination obligatoire. »

Pour justifier la mise hors-la-loi des personnes refusant de se faire injecter ces dangereux vaccins (Pfizer, Moderna, Astra Zeneca), le ministre de la Santé prend l’exemple des vaccins obligatoires contre des maladies extrêmement dangereuses : « On ne peut pas travailler dans un hôpital si on n’est pas vacciné contre l’hépatite B […] Vous ne pouvez pas prendre l’avion en Guyane si vous n’êtes pas vacciné contre la fièvre jaune ».

Le propos d’Olivier Véran prend ensuite un ton compatissant envers ceux qu’il menace de chômage : « Parce que leur boulot est compliqué, parce qu’ils en ont ras le bol, qu’ils ont eu une année qui est très difficile, je leur dis juste que la seule manière de nous en sortir est de reléguer le Covid aux oubliettes, en protégeant les plus fragiles d’entre nous, qui même vaccinés, gardent un risque de décéder ou de faire une forme grave. »

Or, dans un mémoire de réponse à un citoyen français demandant au Conseil d’État d’être déconfiné, le même Olivier Véran, ministre de la Santé, a déclaré que les personnes vaccinées n’étaient pas immunisées contre le Covid-19 et qu’elles sont même plus susceptibles que les non-vaccinées de développer des formes graves et de décéder : « Les personnes vaccinées sont aussi celles qui sont les plus exposées aux formes graves et aux décès en cas d’inefficacité initiale du vaccin ou de réinfection post-vaccinale ou de la virulence d’un variant.

Le vaccin n’empêche pas de transmettre le virus aux tiers. L’impact de la vaccination sur la propagation du virus n’est pas encore connu. »

Les discours des différents responsables politiques sont parfaitement coordonnés, synchronisés, avec les mêmes éléments de langage. Delfraissy parle également de l’échéance au mois de septembre : « Beaucoup se jouent dès maintenant, parce que si on veut anticiper ce qu’il va se passer en septembre, c’est dès maintenant. »

ETAPE 2 : LES ORACLES MODERNES NOUS PRÉDISENT UNE QUATRIÈME VAGUE EN SEPTEMBRE

Nous sommes revenus au temps des oracles et des superstitions. Mais aujourd’hui, ceux qui pratiquent la divination ne s’appellent plus “Pythie”, ils portent les titres de “Docteur” ou de “Professeur”. En effet, ces derniers ne se contentent plus de soigner, mais de prédire l’avenir, d’annoncer des épidémies, des “rebonds” et des “vagues”. Le professeur/oracle Delfraissy prédit ainsi : « Les chiffres extrêmement bas du taux d’incidence en France sont faussement rassurants. On va avoir un été où chacun d’entre nous va relâcher, moi le premier, on a envie de vivre et je le comprends parfaitement. Il y a la vaccination et on doit se souvenir de l’été dernier : on a vu une nouvelle vague arriver au mois de septembre. Et de la même façon qu’on a eu un choc avec le variant anglais, on aura un choc avec le variant indien. »

Rappelons que les variants se sont surtout développés dans ces pays qui ont vacciné massivement : la Grande-Bretagne et Israël. Et ce phénomène n’a suscité aucune réflexion, aucune remise en cause de la vaccination, d’autant plus que le ministre de la Santé a affirmé que les vaccinés développaient des formes graves voire mortelles. Faisant fi de tout cela, le président du Conseil scientifique, qui prenait ses ordres auprès d’Antony Fauci au début de la crise, insiste pour que les Français se fassent vacciner cet été : « Quand on a eu deux injections », mais pas quand on a eu « une seule injection. », précise-t-il. « Il faut avoir ses deux injections pour la rentrée : faites-vous vacciner si vous ne l’êtes pas encore, et surtout, essayez d’avoir vos deux injections avant le mois de septembre. »

ETAPE 3 : VACCINATION OBLIGATOIRE POUR TOUS LES FRANÇAIS

Pour éviter la quatrième vague prédite par les oracles républicains pour le mois de septembre, l’exécutif prépare une loi pour rendre le vaccin contre le Covid-19 obligatoire. Le journal en ligne Dernières nouvelles d’Alsace rapporte : « L’obligation de vacciner toute la population à partir de 12 ans pour éviter une quatrième vague de coronavirus à la rentrée de septembre n’est plus du tout exclue.

Selon nos informations, confirmées à l’hôtel Matignon, le Premier ministre Jean Castex va consulter d’une part le Conseil d’Etat et le Conseil constitutionnel, d’autre part les présidents des assemblées et groupes politiques parlementaires pour élaborer un projet de loi rendant la vaccination contre le Covid-19 obligatoire.

Côté sanitaire, l’Académie de médecine préconise cette obligation qui existe déjà pour d’autres vaccins. La plupart des scientifiques et épidémiologistes la demandent, au moins pour les soignants. »

Le Premier ministre, Jean Castex, a adressé aux parlementaires un courrier allant dans ce sens : « Contre la maladie, il est essentiel de porter une attention particulière à toutes les personnes à risques comme de convaincre chaque Français, y compris les plus jeunes d’entre eux, de la nécessité de se vacciner et de se faire vacciner pour protéger les autres. » 

Les Dernières nouvelles d’Alsace ont demandé à une source proche de Matignon si la vaccination obligatoire touchera toute la population. La réponse va dans le sens d’un élargissement progressif : « On verra en fonction des consultations. On peut aussi imaginer que l’obligation soit étendue à d’autres professions en contact avec du public. »

De nombreuses professions seront concernées, comme les enseignants, le personnel des crèches et écoles maternelles, les serveurs, les commerçants, les métiers de l’accueil, etc. Si le Conseil d’État et le Conseil constitutionnel donnent leur aval, le texte de loi pourrait définir des professions. C’est l’application de la technique de la grenouille dans l’eau chaude. Afin de conjurer une révolte, on divise la population par tranche d’âge et professions et on applique par étape l’obligation vaccinale, après avoir opposé vaccinés et non-vaccinés. Or, les Français ne se sont pas tous fait vacciner avec enthousiasme. Même ceux qui sont en « première ligne », en contact avec les populations les plus fragiles, restent pour partie d’entre eux réticents à la vaccination : 43 % des professionnels des Ehpad et 36 % des professionnels des établissements de santé refusent à ce jour de s’injecter un vaccin contre le Covid-19.

La vaccination obligatoire des récalcitrants est prônée par le Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale mis en place par le gouvernement et présidé par l’immunologue Alain Fischer.

ETAPE 4 : FIN DU SECRET MÉDICAL ET INSTITUTIONNALISATION DE LA DÉLATION DES NON-VACCINÉS 

Olivier Véran a affirmé durant son interview du 29 juin au micro de France Info que les médecins généralistes auront accès à la liste de leurs patients vaccinés ou non contre le Covid-19. Selon Marianne, cette demande a été faite par des médecins généralistes auprès de l’Assurance maladie. 

« Je demande à la CNIL de me laisser la possibilité d’envoyer aux médecins généralistes la liste de leurs patients qui ont été vaccinés, de manière à ce qu’ils puissent mobiliser ceux qui ne l’ont pas été », a précisé Olivier Véran. Mais la CNIL rappelle que « ces données sont protégées par le secret médical et ne doivent être traitées que par des personnes habilitées et soumises au secret professionnel ». 

La diffusion de la liste des personnes vaccinées aux généralistes outrepasserait l’impératif édicté par la CNIL selon lequel le “consentement” de la personne vaccinée est requis pour la transmission des données médicales. Toute cette manœuvre se met en branle car la campagne de vaccination en France s’essouffle. Mais déjà près de 50 % de la population française totale aurait (j’insiste sur le conditionnel) été vaccinée (33,5 millions de personnes vaccinées). Le gouvernement compte sur cette masse de vaccinés pour faire pression sur les non-vaccinés en les faisant culpabiliser. Ces boucs-émissaires porteront en outre la culpabilité de l’effondrement économique par le reconfinement. D’ailleurs, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a avoué cette stratégie : « On risque en outre d’avoir une fracture entre les vaccinés et les non-vaccinés »

ETAPE 5 : TRAQUER ET MENACER LES MÉDECINS ET AVOCATS OPPOSÉS À LA VACCINATION OBLIGATOIRE

Le médecin télévisuel Jérôme Marty a menacé ouvertement les médecins et les avocats qui restent sceptiques quant aux vaccins contre le Covid-19 et qui luttent contre l’obligation vaccinale : « On a des escrocs notoires et des manipulateurs qui font du fric sur le dos de la crise et qui essaient de dynamiter la campagne de vaccination. Je n’ai pas de mots assez durs pour les qualifier. Ceux-là, on ira les traduire en justice et on s’occupera d’eux. Aucun n’échappera aux mailles du filet, il faut le savoir. C’est à la fin du bal qu’on paie les musiciens. Je suis fou furieux contre ces gens, qui pactisent et collaborent avec le virus, ni plus ni moins. » 

Le Docteur Marty nous apprend maintenant que le virus est une entité avec laquelle on peut pactiser et collaborer, comme s’il s’agissait d’un régime politique… Parmi les personnes visées par ces menaces se trouvent « Fabrice Di Vizio » (avocat en droit de la santé publique), « Martine Wonner » (ex-députée LREM et médecin-psychiatre) ou encore « Alberto Brusa », avocat investi dans la lutte contre la tyrannie sanitaire. Les partisans de cette dernière sortent tous du bois en ce moment. Y compris ceux qui se présentent comme les partisans de la liberté d’expression et opposés au politiquement correct. Michel Onfray compare les non-vaccinés à des “violeurs” devant un Philippe de Villiers silencieux, complaisant et souriant. Elizabeth Lévy que les “gogoy” prennent pour une amoureuse de la France, est totalement sur la ligne du gouvernement et d’Olivier Véran (tout comme le maire de Béziers Robert Ménard) ; elle veut qu’on impose aux Français l’obligation vaccinale et estime que le gouvernement n’est pas suffisamment radical : « Je trouve que ce qui est étrange dans le fond, c’est le refus de l’obligation vaccinale des adultes… Pour moi il reste un mystère dans tout ça, c’est l’indulgence générale qu’on a pour tous les anti-vaccin. L’obligation vaccinale est non seulement conforme à l’intérêt général mais aussi à la volonté majoritaire. Et pourtant le gouvernement se perd en atermoiements face à une minorité… Eh bien qu’on les oblige et tout de suite. Quand l’autorité ne peut pas convaincre elle doit pouvoir contraindre. »

Cette crise aura au moins eu le mérite de désigner les amis et les ennemis dans le champ politique, en attendant l’heure des comptes qu’attend avec impatience Jérôme Marty.[…]

Jean TERRIEN.