n°3480 du 14/7/2021
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Rivarol n°3480 du 14/7/2021 (Papier)

Editorial

Pass sanitaire, vaccination obligatoire, loi bioéthique : bienvenue en Enfer !

Requiem pour nos dernières libertés. Tout se resserre de plus en plus. Il faut se pincer pour y croire. Nous étouffons sous le poids de l’oppression. Nous sommes réduits en esclavage. Nous vivons dans un monde totalement effrayant et empoisonné où l’air manque à nos poumons, où nous vivons à l’ère du masque, des confinements, des couvre-feux, et désormais du pass sanitaire et de la piqûre… obligatoires. On peut montrer du doigt la Corée du Nord mais ce que nous allons vivre est bien pire encore. Dans son allocution télévisée du 12 juillet — et chaque discours du chef de l’Etat depuis plusieurs années est annonciateur de nouvelles mesures liberticides et tyranniques, ce qui donne le vertige —, Emmanuel Macron, debout, vieilli, l’air sinistre, les yeux enfoncés dans leurs orbites, a annoncé, tel un robot, la mise en œuvre de la vaccination obligatoire pour tout le personnel soignant, alors même qu’il affirmait naguère, la main sur le cœur, que jamais la vaccination ne serait imposée en France. Dès le15 septembre, des contrôles seront réalisés et des sanctions prises contre le personnel médical non vacciné qui ne sera plus payé. Et nul doute qu’après les soignants, ce sont tous les Français qui devront recevoir la double ou triple injection. Le chef de l’Etat ne s’en est nullement caché : « nous devons viser la vaccination de tous les Français ». Après « le mariage pour tous » et « la PMA pour toutes », voici la vaccination pour tous, et personne n’y échappera, qu’on se le dise ! 

Pour encourager tout un chacun à se faire piquer (« neuf millions de doses vous attendent » a-t-il clamé, tel un commercial essayant de refourguer sa marchandise frelatée et toxique), Macron a annoncé la mise en œuvre du pass sanitaire obligatoire dès le début du mois d’août (cela ne traîne pas !) pour se rendre dans les restaurants, les cafés, les bars, les cinémas, les théâtres, les centres commerciaux, les hôpitaux, les maisons de retraite, les établissements médico-sociaux, mais aussi pour prendre l’avion, le train ou le car ! Le pass sanitaire sera par ailleurs obligatoire pour tous les rassemblements de plus de 50 personnes, en intérieur comme en extérieur, dès le mercredi 21 juillet. Seules les personnes ayant été vaccinées ou pouvant présenter un test PCR négatif de moins de 48 heures pourront accéder à ces espaces. Lesquels tests PCR ne seront plus remboursés dès cet automne pour encourager la vaccination pour tous. 

Autrement dit les gens non vaccinés seront des parias, des morts sociaux, des proscrits auxquels tout sera interdit : de voyager, d’aller au café ou au restaurant, de se rendre au théâtre, à un concert, au cinéma, d’aller à une exposition, à un vernissage, au cinéma, dans un musée, de visiter un monument, de s’arrêter sur l’autoroute à l’intérieur d’une station essence où l’on compte plus de cinquante personnes, d’aller voir un proche à l’hôpital ou en maison de retraite, de faire ses courses dans un centre commercial, et sans doute demain dans la plus petite épicerie, dans la plus modeste boutique ! Qui eût pu imaginer un scénario aussi horrible, aussi cauchemardesque, aussi ubuesque il y a seulement deux ans ! Même les gens qui ont connu la guerre et l’occupation n’ont pas vécu une aussi radicale négation de libertés et de mouvements !

Le “prophète” Jacques Attali avait annoncé, dès mars 2020, avant même la mise en œuvre du premier confinement, que plus rien ne serait comme auparavant, qu’il était vain d’espérer que l’on pût retrouver la vie d’avant, qu’il fallait expliquer aux Français ce à quoi ils seraient astreints, ce qu’ils pourraient encore faire, et sous quelles conditions restrictives et coercitives. Nous vivons dans un chaudron infernal. D’une certaine manière, qu’on le veuille ou non, l’Enfer est désormais sur terre, et l’on comprend mieux aujourd’hui les paroles du Christ selon lesquelles si les jours, à la fin du monde, n’étaient pas abrégés, alors aucune chair ne se sauverait, aucune âme ne pourrait faire son salut. 

D’autant qu’à ces restrictions inouïes de libertés s’ajoute une révolte sans précédent et proprement satanique contre la morale naturelle, la famille traditionnelle, la civilisation, la tradition, la nature humaine, le Créateur. Présenté en Conseil des ministres le 24 juillet 2019, l’effrayant projet de loi bioéthique qui se veut la principale réforme sociétale du quinquennat Macron (comme le mandat de Hollande avait été essentiellement marqué par l’adoption, la promulgation et la mise en application, dès le 17 mai 2013, du “mariage” homosexuel, à chaque quinquennat et à chaque président sa nouvelle monstruosité !) a été définitivement adopté par le Parlement le 29 juin 2021, solennité de la Saint Pierre et Saint Paul, une des plus grandes fêtes liturgiques de la catholicité (ce n’est sans doute pas un hasard). Si certaines dispositions sont toutefois suspendues à une décision du Conseil constitutionnel, saisi le 2 juillet 2021, comme la création d’embryons transgéniques — quelle horreur ! — ou l’autorisation de monstrueuses créations de chimères animal-homme, ce n’est pas le cas des dispositions principales de cette loi scélérate. Parmi ses principales évolutions, figure l’ouverture de l’assistance médicale à la procréation médicale assistée (PMA) aux “couples” de femmes et aux femmes célibataires, et donc son remboursement intégral par l’Assurance maladie, porté par l’article 1er de la loi bioéthique. 

Ce qui est un scandale absolu : de même que l’avortement, c’est-à-dire le massacre d’un enfant dans le ventre de sa mère, la froide élimination par sa génitrice du fruit de ses entrailles, est remboursé à 100 % par la Sécurité sociale, c’est-à-dire obligatoirement par tous les Français immatriculés et cotisant à la SS, la PMA pour les mères célibataires et pour les lesbiennes est désormais non seulement légalisée mais intégralement remboursée par la Sécurité sociale ! Rappelons que la PMA, profondément immorale et anti-naturelle dans tous les cas, est un dispositif qui fait appel à l’insémination artificielle, à la fécondation in vitro (FIV) ou encore à la fécondation in vitro avec micro-injection. Il met en jeu des pratiques cliniques et biologiques telles que la contraception in vitro, la conservation des gamètes, des tissus germinaux et des embryons et le transfert d’embryons. En 2018, en France, 758 590 enfants sont nés dont 25 120 (3,3 %) du fait de l’assistance médicale à la procréation (l’AMP) après 148 711 tentatives. Rappelons — qu’on nous pardonne pour la description peu ragoûtante de la chose — que c’est un procédé qui consiste généralement pour l’homme, dans la salle réservée d’un hôpital ou d’une clinique, à se masturber devant des revues pornographiques complaisamment fournies par le personnel médical et à tendre à une infirmière le sperme déposé dans un bocal, comme l’on donne en laboratoire son flacon pour une analyse d’urine. Voilà à quelle abjection morale parvient notre société post-chrétienne ! Comme le professait déjà Rabelais il y a cinq siècles : « science sans conscience n’est que ruine de l’âme » !

La loi de bioéthique ne se réduit toutefois pas à l’extension de la PMA aux lesbiennes, elle induit une réforme de la filiation au terme de laquelle, au mépris de la biologie, de la vérité et du simple bon sens, deux femmes seront officiellement considérées sur le livret de famille et pour tous les actes administratifs comme les deux parents de l’enfant, elle ouvre la voie à la reconnaissance de la GPA (gestation pour autrui) — la filiation des enfants nés par GPA à l’étranger sera « appréciée au regard de la loi française » —, comprend nombre d’autres mesures aussi lucifériennes avec entre autres l’autoconservation des ovocytes, les recherches sur les cellules souches embryonnaires, la non-discrimination des donneurs de gamètes « en fonction de leur orientation sexuelle », le don du corps après décès pour des recherches et manipulations génétiques, la possibilité de créer des chimères animal-homme, etc. 

Bref c’est l’horreur absolue ! Nous vivons dans un monde antéchristique et apocalyptique. Prétendre le contraire est se voiler la face. Le nier, l’occulter, refuser cette évidence est se mentir à soi-même et pécher gravement contre l’Esprit. Que Dieu nous vienne en aide ![…]

RIVAROL, <jeromebourbon@yahoo.fr>. 

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Billet hebdomadaire

Leur morale et la nôtre (III) Ces pédosatanistes qui nous gouvernent

Après une année d’emprisonnement durant laquelle les Français ont fait montre d’une grande docilité (apparente ?), le gouvernement passe à l’étape supérieure : la vaccination forcée de toute la population.

France-Culture, organe vocal de la bobocratie déjantée, se gargarisait ce matin du 10 juillet 2021, de l’acquisition la veille, par l’État, pour la modique somme de 4,5 millions d’euros, d’un manuscrit classé « Trésor national » depuis 2017. Précisions que ce montant met l’ouvrage en question au même niveau que la Bible de Gutenberg publiée en 1454 à Mayence, premier texte d’importance imprimé en Occident grâce à des caractères métalliques mobiles. C’est dire la valeur ou l’intérêt supposés de l’opus… Mais de quoi s’agit-il ? Eh bien ni plus ni moins que des « Cent-vingt journées de Sodome » du Marquis de Sade. Pour tous ceux qui ne liront jamais ce “chef-d’œuvre” (et nous leur conseillons vivement de s’en abstenir), disons qu’il détaille, de manière insoutenable et insupportable, les mille et une façon de martyriser des enfants, de les nourrir de volailles et de gibier afin de rendre leurs excréments le plus gouteux possible et leur urine la plus gouleyante qui soit. Tout cela sur fond de dépeçages et d’énucléations jubilatoires. De quoi ravir les adeptes du cannibalisme mondain, façon Marina Abramovic, l’intime des Clinton et ses « spirit cookings » célèbres de Paris à New-York… Voici donc où passe l’argent public. Voilà qui surtout dénonce les “valeurs” culturelles suprêmes d’une République sourdement terroriste à l’encontre d’une population très bientôt contrainte de jouer collectivement à la roulette russe en subissant les fort inquiétants aléas de la vaccination forcée.

Apocalypse révélation

Un autre aveu, et quel aveu ! Certes, nous sommes bien rendus en des temps apocalyptiques, ceux du dévoilement du mal en sa hideuse noirceur, ceux de la révélation. Les pouvoirs publics par le truchement des autorités sanitaires entendent vacciner de force… D’abord le personnel médical dont on apprend que près de 50 % se seraient refusé à la “piquouze” salvatrice ! Le pékin moyen avait cru jusqu’ici, dans son extrême candeur, que les personnels de santé auraient été les premiers à se précipiter afin de bénéficier de la protection antivirale. Or non seulement il n’en a rien été, mais c’est le contraire qui s’est produit… Et nous ne l’apprenons que maintenant au détour d’une décision intempestive et après des déclarations réitérées en sens contraire, notamment celle du chef de l’État qui, le 24 novembre 2020, nous promettait, la main sur le cœur : « Je ne rendrai pas la vaccination obligatoire » ! Voir infra le facsimilé de la lettre du 24 juin 2021 émanant de la direction de l’Assistance publique et des hôpitaux de Paris…

Enfin, malgré la propagande massive, le matraquage incessant — ad nauseam —, on se doutait un peu que l’on nous menait en bateau ; l’immense majorité de la foule anonyme, non ! Car cette désaffection à l’égard de la thérapie miracle que l’on découvre maintenant — celle qui est/était censée nous rendre la liberté d’aller, venir et d’agir comme “auparavant” — nous a été très, très soigneusement cachée. Rien de vraiment surprenant dans un monde où le mensonge règne sans partage. Et puis, en démocratie, l’on a tous les droits, ou presque, mais pas le droit élémentaire de savoir et d’être informé. 

Toutefois, le vrai scandale, le scandale absolu dans toute cette affaire covido-grotesque reste au fond l’absence de scandale à échelle nationale et planétaire. Scandale quant aux tenants et aboutissants de la crise sanitaire, sur l’origine réelle du virus (création humaine maléfique ou passage de l’animal à l’homme ?) ; scandale à propos du pourquoi et du comment relatifs à la stratégie de claustration des populations et du tout vaccinal à l’exclusion des procédures classiques de soins (en particulier au moyen de diverses molécules dont l’efficacité thérapeutique semble avérée)… Au final, ce sont les produits onéreux des grands laboratoires qui nous ont été universellement imposés, à l’exception cependant des quelques États parias. Les ceusses qui ont refusé les diktats relayés par l’Organisation Mondiale de la Santé — elle-même financée par les groupes pharmaceutiques et des “philanthropes” tels Soros et Gates — et l’argent de la corruption. 

Le méchant Loukachenko

Un exemple : Alexandre Loukachenko, le « tyran sanguinaire » biélorusse et anti-LGBT (les deux sont liés), aurait ainsi résisté au chant des Sirènes mondialistes et à l’attrait des pots de vin en refusant un prêt d’un montant d’un milliard de dollars (940 millions exactement) que le FMI, le Fonds monétaire international, lui aurait “offert” à la fin de l’été 2020, afin qu’il imposât à ses concitoyens un confinement strict assorti de couvre-feux et le port généralisé du masque ! Il est vrai qu’à cette époque la Biélorussie, sans confinement sanitaire, s’en sortait beaucoup mieux que la plupart des pays occidentaux avec 8 fois moins de morts par habitant qu’aux États-Unis et 12 fois moins qu’en Belgique. Aussi n’est-il pas injustifié de qualifier de chantage la proposition du Fonds monétaire international (FMI) en échange d’un alignement de la Biélorussie sur les politiques occidentales plutôt coercitives contre la pandémie. On voit ici de quel côté se situe la dictature autrement que dans les mots… ! On comprend également que, pendant l’année qui a suivi, faute de pouvoir éliminer directement l’homme fort de Minsk, les tentatives de déstabilisation du régime biélorusse se soient multipliées. Mais en vain, l’amorçage d’une révolution orange ayant jusqu’ici fait long feu ! 

Nous voyons en outre comment la chape de béton du mondialisme « prend en masse », nous couvrant et nous enserrant dans une gangue terriblement compacte. En attendant néanmoins, peut-être, qu’éclate la bulle démesurée du mensonge (bulle équivalente à celle de la dette) et qu’intervienne notre désincarcération mentale. Sinon, les perspectives d’avenir seront sombres parce que cela signifiera que l’homme a échoué dans son processus d’hominisation. Autrement dit que l’humanité actuellement dominante (occidentaliste) ne sera pas parvenue au stade véritablement humain. Il restera aux rebelles le recours à ces forêts et à ces jungles qu’habitent encore des populations n’ayant pas perdu tout bon sens ou toute relation avec le cosmos. Les bien-pensants, à l’instar de l’Obs du 30 juin 2021, font dans le paternalisme subtil (et apitoyé) à l’égard de ces arriérés réticents à se laisser convertir à la nouvelle religion transhumaniste de l’homme génétiquement modifiable (par la vaccination, le puçage certifié par les QR Codes) : « La campagne de vaccination n’a pas encore commencé au Burundi, en Erythrée, en Haïti, en Corée du Nord et en Tanzanie. L’OMS leur propose son aide » ! 

Les pauvres ! Sous-entendu ces sous-développés voudraient bien mais ne le peuvent pas ! Certes, cinq pays c’est peu, au regard des déjà trois milliards d’humains vaccinés. Le cas de Madagascar n’est pas évoqué, un État qui s’est fait le promoteur du recours à une thérapie anti-Covid fondée sur l’Artemisia annua (l’Armoise annuelle, un efficace antipaludéen à l’instar de l’hydroxychloroquine) et, semble-t-il, avait affiché des velléités de quitter la barque de l’OMS… Mais il convient de rester prudent, la liberté a un prix, d’ailleurs souvent exorbitant. Notons de bien curieuses coïncidences, en effet une série noire semble frapper les chefs d’État les plus covidosceptiques (des “négationnistes” d’un nouveau genre) car, en quelques semaines, trois d’entre eux (sur cinq) ont cassé leur pipe : l’Haïtien Moïse Jovenel qui vient d’être assassiné par un étrange commando de mercenaires disparates ; le Tanzanien John Pombe Magufuli (le 18 mars) et le Burundais Pierre Nkurunziza (le 9 juin), ces deux derniers morts d’un arrêt cardiaque… Pas de chance ! Le Malgache Andry Rajoelina a eu, lui, à l’évidence, plus de nez en faisant machine arrière toute.

2+2 = 5

Au reste les Occidentaux, Céfrans en tête, possèdent-ils encore, eux-mêmes, personnellement, la faculté d’additionner 2+2 ? Rien n’est moins sûr, sinon l’épisode aussi consternant que lugubre, à savoir annoncer une loi d’obligation vaccinale pour la rentrée prochaine, aurait soulevé une tempête de furieuse indignation. Le Français sont-ils des veaux comme le prétendait De Gaulle, ou pire, des bœufs dépourvus de leurs attributs virils ? Un jugement à modérer cependant parce que les mesures annoncées révèlent du même coup que celle-ci seraient rendues nécessaires parce que les personnels médicaux et paramédicaux (infirmières, aides-soignantes, auxiliaires de santé dans les Ehpad et finalement, médecins), fortement réticents face à un traitement de toutes les incertitudes, se refusent à prendre des risques inconsidérés… Étant d’ailleurs eux-mêmes en première ligne… Et aux premières loges pour avoir à connaître des sinistres conséquences de l’injection de l’un de ces cocktails moléculaires [note 2] dont nul ne connaît les suites à court, moyen et long termes. Vaccins qui n’en sont pas, répétons-le pour la mille et unième fois, s’agissant de thérapies géniques jamais testées jusqu’à présent sur l’homme… Une fois encore un pénible abus de langage au même titre que l’Union européenne n’a jamais rien eu à voir avec l’Europe réelle, celle des peuples et des nations, ce que nous prouve grandeur nature, une fois de plus, l’Allemagne trahissant ses accords militaires avec la France en se fournissant en matériels chez leur vrai patron, le Pentagone et le complexe-militaro-industriel yankee… 

Pour ne pas épiloguer, nous sommes donc en passe de devoir passer sous les Fourches caudines de l’injonction vaccinale après qu’elle eut été imposée aux personnels soignants stigmatisés et culpabilisés, tous les appels au « devoir civique » dont ils ont été l’objet, à la morale ou même à la responsabilité collective, n’étant pas parvenus à les convaincre. Notons que l’accusation de mise en danger d’autrui est d’une rare stupidité (qu’apparemment l’“on” gobe sans problème), puisque les non-vaccinés ne peuvent mettre hypothétiquement que leur propre vie en danger et non celle des autres, protégés qu’ils sont (devraient être) par la vaccination. Ou bien alors, nouvel et pitoyable aveu, la vaccination ne sert à rien — nada — puisqu’il est à présent question d’une troisième dose… Apparemment une histoire sans fin ! Des personnels soignants qui, hier, il y a moins d’un an, étaient regardés comme des “héros”, applaudis chaque soir à vingt heure (la vingtième heure) et aujourd’hui regardés comme des “assassins” en puissance. Avant De Gaulle, ce monstre de Pétain ! Incohérence et irrationalité des emballements du « vulgum pecus ». 

La vaccination entre deux gendarmes

Ce que le populaire qualifie de « gros plein de soupe », M. Lechypre de BFMTV, veut nous faire vacciner sous contrainte policière. Monsieur Lechypre est un gros homme admirable, parangon de toutes les vertus républicaines, modéré, il n’évoque pas encore la guillotine ou le poteau, mais cela pourrait venir. Xavier Bertrand, candidat à l’élection présidentielle (déjà éreinté sur les réseaux sociaux, façon Twitter) « souhaite — pour sa part — que l’on développe beaucoup plus vite le pass sanitaire. Pour dire à ceux qui ne veulent pas se faire vacciner, et pas seulement les soignants, qu’ils ne peuvent pas nous mettre en risque. Et que s’ils font le choix de ne pas se faire vacciner, alors ils doivent savoir qu’ils n’auront pas la même liberté que les autres ». Cela dans le même ordre d’idée suivant lequel « ceux qui ne veulent pas des éoliennes doivent être privés d’électricité ». Ah mais ! « La promesse d’une énergie abondante et disponible pour tous est une promesse républicaine, il faut en accepter les contraintes ». Dixit Jean-François Carenco, ancien préfet et actuel président de la @CRE_energie. Si vous refusez le progrès, eh bien vous ne couperez pas à la discrimination négative ! L’apartheid sud-africain était une chose très épouvantable, mais les nouvelles ségrégations sont, elles, admirables parce que démocratiques par essence.

En réalité, l’impératif vaccinal est encore fort peu répandu dans le monde. Mais ça, ne comptons pas sur notre presse libre (évidemment non inféodée aux puissances d’argent) pour nous le dire. Deux pays seulement, à ce jour, l’ont imposé à leur population : le Tadjikistan qui en fait une obligation pour tous à partir de 18 ans ; le second État étant le Vatican u sinistre Bergoglio. Nous y reviendrons…

[…]

Léon CAMUS.