Rivarol n°3555 du 1/3/2023
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Rivarol n°3555 du 1/3/2023 (Papier)

Editorial

Enseignante poignardée : réflexions sur un crime

DOUZE JOURS après le terrible accident provoqué le 10 février par Pierre Palmade sur une route départementale de Seine-et-Marne et qui a causé la mort d’un fœtus de six mois et demi et qui a ruiné la vie de trois autres personnes, voilà que, le mercredi des Cendres, premier jour du Carême, dans un lycée « catholique sous contrat » de Saint-Jean-de-Luz, un adolescent de seize ans, en classe de seconde, a mortellement poignardé son enseignante d’espagnol en plein cours, peu avant dix heures du matin. Après s’être levé, avoir fermé de l’intérieur la porte de la classe en tournant le verrou, sans dire un mot, calmement, l’assaillant a sorti un couteau de cuisine de 18 centimètres pris la veille au soir chez son père après avoir retiré le rouleau de Sopalin qui le cachait et a frappé en pleine poitrine son professeur de 52 ans, Agnès Lassalle, qui enseignait en tant qu’agrégée depuis 1997 dans cet établissement luxueux et réputé ayant 100 % de réussite au baccalauréat. Il n’a pas cherché à fuir les lieux et, lors de sa garde à vue, il a affirmé être possédé et l’otage d’une petite voix méchante, égoïste, manipulatrice et égocentrique qui lui aurait enjoint, la veille du crime, de commettre un assassinat. Il parle d’ailleurs de lui à la troisième personne et affirme que ce n’est pas lui qui a commis le geste fatal mais l’être invisible qui exerce sur lui son empire.
On pourrait considérer à première vue qu’il s’agit là d’un simple fait divers, atroce évidemment, mais tout à fait isolé, exceptionnel, hors du commun, et qui a donc heureusement peu de chance de se reproduire. Cette analyse optimiste nous paraît hélas erronée car, lorsqu’on essaie d’en savoir plus sur le meurtrier, sur son profil psychologique, sur ses addictions, sur son passé, sur sa famille, on se dit que ce genre d’actes d’une violence extrême pourrait parfaitement se multiplier, voire se banaliser dans une société de plus en plus déstructurée. En un demi-siècle une dizaine d’enseignants ont été tués. Cela paraît relativement peu mais les meurtres ont été plus nombreux ces dernières années et on ne voit pas humainement ce qui pourrait freiner aujourd’hui cette funeste évolution.

MÊME SI nous ne disposons à ce stade que d’informations fragmentaires et parcellaires sur ce jeune homme, aîné d’une fratrie de trois garçons, plusieurs éléments mis bout à bout ne peuvent que frapper l’observateur attentif. En lisant les dépêches, on apprend que ses parents de milieu aisé étaient divorcés. Cette information n’est nullement mise en avant par les media. Il nous a fallu du temps pour la trouver. Elle n’est toutefois pas totalement sans importance. Même si on essaie aujourd’hui de banaliser le divorce, voire de le justifier par toute une série d’arguments, la séparation des parents est presque toujours un traumatisme pour les enfants et les adolescents, un moment très délicat à vivre, une situation difficile à accepter. D’autant qu’aujourd’hui la garde alternée est très souvent la règle. Si bien que l’enfant est ballotté d’une semaine à l’autre d’un domicile à l’autre et que parfois il doit s’accommoder de la présence soudaine et non souhaitée d’une tierce personne : le nouveau partenaire de la mère ou du père qui est pour lui un total étranger, un parfait inconnu. Dans la difficile période de structuration du moi que représente l’adolescence, la brisure de l’unité de la famille et la perte des repères qu’elle induit sont tout sauf anodines.
A la lecture des différents articles sur cette affaire tragique, nous apprenons également, là encore au détour d’une phrase, que le jeune homme passait toutes ses récréations à lire des mangas. Ce fait n’a, lui non plus, rien d’anodin. On ne dira jamais assez combien la lecture, surtout si elle est pluriquotidienne, obsessionnelle, de ces bandes dessinées japonaises, profondément malsaines, tant dans leurs illustrations que dans les situations décrites, peut être dangereuse pour des esprits fragiles et malléables. Il y a très souvent dans les mangas la présence d’esprits ténébreux qui sont invoqués. Le phénomène prend de l’ampleur. Dernièrement, dans différents établissements, des religieuses traditionalistes qui ne comprenaient pas le comportement tout à coup bizarre et anormal de certaines de leurs jeunes filles pensionnaires, jusque-là bien sous tous rapports, ont découvert que les adolescentes en question dévoraient les mangas et s’identifiaient aux personnages et aux esprits maléfiques de ces bandes dessinées, ce qui avait des conséquences catastrophiques sur leur façon d’être et d’agir. Cette fascination morbide pour une culture et une civilisation étrangères aux nôtres — et l’on devrait plutôt parler de sous-culture car les mangas japonais sont un vaste monde dont on a, en France, qu’une partie, et la plus mauvaise — est profondément nocive. Quelle tristesse que l’on ne s’intéresse pas en priorité à notre littérature si belle, si riche ! Cela aussi, c’est une forme de dépossession, et ce n’est pas la moins grave.

AUTRE INDICE donné par l’avocat du meurtrier : ce dernier, dyslexique mais plutôt bon élève malgré tout, avait été victime de harcèlement moral de la part de certains de ses camarades dans le collège public qu’il avait fréquenté de la sixième à la troisième. C’est la raison pour laquelle il aurait été scolarisé pour le lycée, à l’automne dernier, non dans le public, mais dans un établissement privé jugé prestigieux et de qualité, où vont essentiellement les enfants des classes aisées de Saint-Jean-de-Luz, le lycée Saint-Thomas-d’Aquin qui dispose d’un parc vaste et magnifique, élément a priori propice à l’épanouissement des élèves.
En octobre 2022, le jeune homme a fait une tentative de suicide médicamenteuse. Il était suivi par un psychiatre et prenait un traitement. Des dépêches évoquent un antidépresseur, son avocat parle d’un anxiolytique dont l’un des effets secondaires, selon lui, serait de déclencher d’éventuelles bouffées hallucinatoires. Si c’est réellement le cas, on reste stupéfait qu’un psychiatre puisse délivrer un traitement aussi dangereux, qui plus est chez un adolescent déjà fragile, timide, replié sur lui-même, profondément angoissé. Malheureusement, nous l’avons souvent constaté autour de nous, beaucoup de professionnels de santé (pas tous fort heureusement) se comportent comme des épiciers sans se soucier plus que de cela des conséquences parfois redoutables que peut provoquer la prise de médicaments qu’ils prescrivent, tout particulièrement les psychotropes qui agissent directement sur l’état du système nerveux central. On se souvient ainsi des catastrophes naguères provoquées par le Prozac (auquel on attribue quelque 40 000 suicides), antidépresseur qui a été très à la mode il y a quelques années et qui a été souvent donné trop facilement et sans discernement.
IL SERAIT également intéressant de savoir si le jeune adolescent avait une addiction aux jeux vidéo et aux réseaux sociaux. Car là encore, comme pour la lecture assidue des mangas, la pratique intensive et quotidienne de jeux vidéo peut parfois avoir de lourdes conséquences pour l’équilibre psychique, les utilisateurs ayant du mal à établir clairement la différence entre le réel et le virtuel. Si, dans les jeux vidéo, je dispose de plusieurs vies, si je peux tuer à volonté sans la moindre conséquence, je peux finir par perdre de vue que, dans la vraie vie, des actes sont irréparables. Un prêtre racontait dernièrement, dans son homélie dominicale, qu’un jeune homme qu’il avait marié avait une très forte addiction aux jeux vidéo. Cela a brisé son mariage, détruit sa vie. L’histoire est parfaitement authentique. Elle n’en est que plus dramatique. Et on parle là de catholiques traditionalistes, ce qui est encore plus saisissant. Cela montre l’étendue du mal, la contagion du monde et des techniques modernes sur des esprits qui devraient pourtant être raisonnables et informés des dangers. Le jour même des noces, il a fallu que ses proches lui retirassent l’ordinateur car le fiancé, scotché à son ordinateur, serait arrivé en retard à la cérémonie. La suite est pathétique : le soir, lorsqu’il rentrait du travail (c’est un militaire d’active), alors que son épouse lui disait de sa voix douce de venir dîner car le repas était prêt, il s’exclamait « j’arrive » mais n’en faisait rien, restant assis derrière son ordinateur à s’adonner aux jeux vidéo, tel un garçonnet incapable de se maîtriser. Une heure plus tard, alors que, dévouée et encore amoureuse (cela ne durera pas !), elle avait fait réchauffer le repas et l’appelait à nouveau « à, table, le dîner va refroidir », ce dernier de lui faire la même réponse « j’arrive », tout en restant collé à son écran. Les heures passaient, neuf heures, dix heures, onze heures, et le mari demeurait hypnotisé sur son fauteuil, ne venant rejoindre son épouse, couchée depuis longtemps, que vers minuit ou une heure du matin. Que croyez-vous qu’il arriva ? L’épouse demanda le divorce et le mari ne comprit pas ce qui lui arrivait.

CERTES, il faut se garder de généraliser mais il n’empêche que notre monde est profondément malade. Et l’enfance et la jeunesse sont les premières victimes de ses dérèglements. La perte du sens moral, la dislocation des repères spirituels, moraux et familiaux, la quasi-disparition de la vie intérieure et contemplative, l’invasion chaque jour plus grande de la techno-science dans notre existence, le règne omniprésent et omnipotent du virtuel au détriment du réel ont et auront de plus en plus de conséquences incommensurables pour les individus comme pour les familles. Comment ne pas donner raison à Georges Bernanos qui, dans La France contre les robots, avertissait dès 1947 sur les dangers de la technique car, prophétisait-il, c’est la technique qui va l’emporter sur l’homme et non l’homme sur la technique. On ne dira jamais assez combien l’invention il y a une quinzaine d’années du smartphone, qui présente certes un certain nombre d’avantages non négligeables, a révolutionné la vie de centaines de millions d’individus de par le monde. Et pas toujours pour le mieux hélas. Les applications de rencontre sur ces appareils qui permettent de géolocaliser le partenaire d’un soir ou d’une nuit, parfaitement inconnu jusque-là, et qui sont extrêmement utilisées ont ainsi fortement contribué au nomadisme sexuel et à l’instabilité affective. C’est d’ailleurs grâce à de telles applications de rencontre, qui existent aujourd’hui pour tous les goûts et tous les profils, que Pierre Palmade avait recruté ses compagnons de débauche.

FACE À toutes ces dérives mortifères, face à l’étendue du désastre, si nous ne voulons pas être emportés nous-mêmes par ce torrent démentiel, il convient, autant que faire se peut, de faire vivre ou revivre en nous et autour de nous des relations authentiques, stables, fortes, saines fondées sur le dévouement, la fidélité, l’écoute, l’attention à l’autre, le respect mutuel, la pratique des vertus domestiques, l’amitié, l’affection, l’amour et la tendresse qui ne peuvent s’épanouir dans le virtuel et l’anonymat des réseaux sociaux mais qui se prouvent, s’affirment et se dilatent dans les humbles actes du quotidien. […]


RIVAROL, <jeromebourbon@yahoo.fr>.

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Billet hebdomadaire

L’élargissement de la faille entre Orient et Occident

« Je les déteste. Ce sont des bâtards et des dégénérés. Ils veulent la mort pour nous, pour la Russie. Et tant que je vivrai, je ferai tout pour les faire disparaître. La Russie a assez de puissance pour remettre à sa place tous ces ennemis déchaînés contre notre pays. »

Dimitri Medvedev.

Pour célébrer le premier anniversaire de « l’opération militaire » russe en Ukraine, le représentant moscovite Vladimir Poutine a prononcé, comme cela était prévisible, un long discours patriotique et martial voué en premier lieu à galvaniser les masses et, évidemment, à légitimer la guerre.
Une guerre décrite désormais sans ambages comme un combat mené au nom de la survie pure et simple de la Russie. « Les élites de l’Occident ne cachent pas leur objectif: infliger une défaite stratégique à la Russie, c’est-à-dire en finir avec nous une bonne fois pour toutes », a ainsi martelé le président russe. Toute la responsabilité de la guerre incombant à l’Occident selon lui, alimentant en cela l’idée selon laquelle un choc des civilisations se produisait dans un monde parfaitement découpé entre l’Orient et l’Occident, entre l’ami et l’ennemi. « La responsabilité de l’escalade dans le conflit ukrainien et ses victimes […] repose totalement sur les élites occidentales », a encore dit Poutine, répétant sa thèse selon laquelle l’Occident appuie des forces néonazies en Ukraine pour y consolider un Etat antirusse. Bref, un discours qui n’annonce aucune volonté de planifier la paix. C’est le moins que l’on puisse dire. Car Poutine a définitivement pris le parti de désigner l’Occident dans son ensemble comme “décadent” en déclarant carrément que la pédophilie y était « la norme ». « Regardez ce qu’ils font avec leurs propres peuples : la destruction des familles, des identités culturelles et nationales, la perversion et la maltraitance des enfants jusqu’à la pédophilie, sont déclarées comme étant la norme  […]. Et les prêtres sont obligés (sic) de bénir les mariages entre homosexuels », a-t-il lancé dans son allocution.

HARO SUR L’OCCIDENT PÉDOPHILE !

Voilà un constat, un très triste constat, que nous faisons depuis trop longtemps en Occident, en France notamment. Et le “progressisme” en la matière ne cesse de gagner en intensité, avec cependant cette détestable impression que les media (occidentaux) ont apparemment perdu les pédales, sont debout sur l’accélérateur, n’hésitant plus une seule seconde à exposer la plus novatrice des perversions, le plus dégoûtant des vices et de présenter des pratiques atroces comme si elles étaient effectivement devenues des normes, alors que toutes sont très loin d’en être et que rien ne dit que toutes deviendront socialement acceptables. Aussi peut-on se demander une nouvelle fois si certaines émissions, certaines informations, certains faits, certains propos, n’ont tout simplement pas été fabriqués non dans le but premier de pervertir les Occidentaux, mais de conforter les masses russes (et autres) dans leur opinion quant à la dégénérescence effrénée du monde de l’Ouest. Evidemment, l’hypothèse de la provocation littérale s’inscrit dans un paradigme plus général sur la cause de la guerre en cours. Si une partie des propos et des gestes répugnants commis par les élites occidentales (principalement par les représentants politiques) sont bel et bien orchestrés dans le but de fortifier la croyance en l’existence d’une dualité en ce monde partagé entre Occident diabolique et Orient travailleur et sain, si la débauche, les vices, le désordre ont été instrumentalisés par le pouvoir dans le but de souder le peuple russe dans une commune détestation de l’Occident, en lui donnant ainsi le courage de lui faire la guerre, de participer à l’effort de guerre, dans la croyance absolue de sa nécessité, il faut se résoudre alors à penser que la guerre est désirée pour ce qu’elle est, que la guerre n’est pas un accident mais un programme, et que la volonté du pouvoir n’est donc pas de l’endiguer mais de l’attiser.
L’Occident n’a pas besoin d’être nourri par les images fabriquées par de tels stratagèmes tant la Russie conserve ici une image hautement négative d’archaïsme, à tort ou à raison. La vérité n’a aucune importance en temps de guerre, seule l’efficacité de la propagande importe. Et il était crucial d’aider la direction russe à rassembler le peuple autour d’elle, et que ce peuple croie mordicus à l’hétérogénéité de l’Orient et de l’Occident. Il fallait dégoûter le peuple russe d’un Occident puissamment fantasmé il y peu de temps encore. On ne fait en effet pas une « bonne guerre » contre un peuple pusillanime et faiblement mobilisé. Il faut de la répartie.

UNE PROPAGANDE À DOUBLE TRANCHANT

Cette propagande par réaction ne signifie pas que l’Occident n’est pas lui-même atteint par celle-ci et que la révolution sociétale n’y opère pas de plus belle. Las, ces hymnes à la tolérance, à la différence, à la liberté des genres, à la plasticité sexuelle, au relativisme, sont digérés par notre jeunesse ; c’est indéniable. Mais ce délire hyper libéral en philosophie se heurte à la réaction russe perçue comme moyenâgeuse par notre jeunesse. C’est ainsi que la disparité idéologique Ouest-Est s’accroît au plus grand profit des fauteurs de guerre. D’un côté, le prétendu camp de la liberté, de l’autre, le prétendu camp de l’ordre et des bonnes mœurs. Cela est faux, même si le mensonge est auto-créateur, si le mensonge fanatise les peuples. Nous le voyons, le Système utilise toujours les mêmes combines pour perdurer même s’il mobilise les peuples avec des idéologies différentes, il n’a pas trouvé autre chose que la guerre pour se purger de ses toxines et se refaire une santé via une vaste opération de destruction créatrice.
On ne fait pas une guerre d’ampleur mondiale, “restructurante”, en vitrifiant une nation sans ressources, sans répondant. Il faut dilater les cœurs, exciter les coqs, mettre les hommes sous adrénaline.

REMONTER LE PEUPLE RUSSE COMME UNE PENDULE

Les outrances, les poses, les véritables mises en scène d’un Emmanuel Macron, que nous ne comprenions pas hier tant elles paraissaient irrationnelles, deviennent limpides à la lumière de l’impératif propagandiste. Mais, limpides, une fois seulement que l’on a compris que toutes ces outrances répugnantes, qui inspirent le dégoût, le rejet, sont destinées à l’étranger, à choquer l’étranger, le peuple russe principalement. Car les images provocatrices dont la diffusion est limitée en France aux réseaux sociaux (qui constituent de plus en plus un ensemble de cercles communautaires qui se juxtaposent sans jamais se chevaucher, limitant de fait la propagation de l’information) sont régulièrement exposées sur les chaînes de télévision russes. Quand Poutine lance à son public « Vous voyez ce qu’est l’Occident, vous voyez. Voyez la décadence, voyez l’enfance en danger », il parle assurément de ce qui a été vu à la télévision et qui tourne en boucle sur les écrans russes. Evidemment, il est parfaitement légitime d’être révolté par les images de la Fête de la musique au cours de laquelle Macron invita une sorte de groupe de danseurs homosexuels nigérians se trémoussant lubriquement dans la cour de l’Elysée ! Que répondre à cela ? Il est tout à fait normal d’être effrayé en regardant les photos du même Macron en compagnie de jeunes Antillais en sueur et torse nu. Quel genre de société peut accepter un tel président, un tel chef ? Les mêmes questions sont posées à propos de Joe Biden maintes fois filmé en train de peloter des jeunes filles, et sur son fils Hunter dont les frasques ont été filmées chez lui. C’est sûr, quand on voit cela, quand on voit cela à la télévision publique de surcroît, on se dit qu’il est désormais temps de rejeter en bloc cet Occident dégénéré. D’autant plus que ces outrances occidentales (celles produites par les représentants politiques) durent depuis plusieurs années et se multiplient tout en s’intensifiant dans l’abject. […]


François-Xavier ROCHETTE.