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Rivarol n°3573 du 5/7/2023 (Papier)

Editorial

Emeutes allogènes : à qui la faute ?

UN BILAN EFFRAYANT. Après une semaine d’émeutes ethniques et nocturnes en France (et ce n’est sans doute pas fini), de pillages, d’attaques et d’agressions de toutes sortes avec des tirs de mortiers, de grandes, l’usage de cocktails Molotov, on peut chiffrer de manière provisoire les dégâts qui sont d’ores et déjà immenses. En cinq nuits de violences urbaines jusqu’à dimanche matin, la place Beauvau avait déjà comptabilisé quelque 5 000 véhicules incendiés, 10 000 feux de poubelles, près de 1 000 bâtiments brûlés ou dégradés et 250 attaques de commissariats ou de gendarmeries. Si l’on met ces chiffres côte à côte avec ceux des émeutes du Ramadan 2005 où la France avait connu 21 jours consécutifs d’émeutes après la mort de deux délinquants extra-européens, le Maghrébin Zyed Benna (17 ans) et le Subsaharien Bouna Traoré (15 ans) foudroyés dans un transformateur électrique où ils avaient trouvé refuge dans le cadre d’une folle course-poursuite avec la police, ces dégâts sont déjà plus lourds qu’il y a presque vingt ans. En 2005, pendant les trois semaines d’émeutes, plus de 10 000 véhicules de toutes sortes avaient été brûlés. Également, 233 bâtiments publics et 74 bâtiments privés avaient été détruits ou endommagés.
Plus de 700 membres des forces de l’ordre ont d’ores et déjà été blessés cette fois, selon le ministère de l’Intérieur le dimanche 2 juillet. Deux policiers ont ainsi été touchés à Paris « par ce qui pourrait s’apparenter à des tirs de plomb », selon une source policière. Et à Nîmes, un policier a été visé par un tir d’arme à feu et a été protégé par son gilet pare-balles. Des policiers témoignent que les jeunes allogènes des cités veulent « tuer du flic ». La volonté est en effet clairement de tuer. Il ne s’agit pas en l’occurrence de simples délinquants victimes d’un prétendu racisme leucoderme mais d’assassins, de criminels qui savent parfaitement ce qu’ils font.
Qui va payer la facture exorbitante de tout ce mobilier urbain détruit, de ces bus et tramways incendiés, de ces écoles, crèches, commissariats, mairies, bibliothèques complètement dévastés, ravagés par les flammes ? La réponse est simple et connue : comme toujours, le contribuable français, taillable et corvéable à merci, et nullement les émeutiers et leurs familles vivant généralement des aides généreusement octroyées par l’Etat, les collectivités locales et les caisses d’allocations familiales ! Rappelons que, selon la fédération professionnelle France Assureurs, la facture était de 204 millions d’euros pour 10 000 sinistres, principalement des véhicules, après les émeutes de 2005 dans les banlieues. A combien de milliards d’euros la facture totale s’élèvera-t-elle cette fois, alors que les violences et les déprédations sont encore plus grandes, plus extrêmes, plus étendues, plus intenses, qu’il y a dix-huit ans ? Ce qui s’explique en partie d’ailleurs par les réseaux sociaux et la généralisation du smartphone qui facilitent l’action des émeutiers et les galvanisent. Mais aussi sans doute par leur plus grand nombre encore et leur radicalisation dans la haine du pays, de ses institutions et de ses habitants.

COMMENT ne pas souligner la responsabilité considérable des mass media et des politiciens de toutes tendances dans ces événements dramatiques et apocalyptiques ? En surmédiatisant un banal fait divers (la mort à la suite d’un tir d’un délinquant multirécidiviste bien connu des services de police et de justice, roulant sans permis et mettant gravement en danger par sa conduite à très vive allure dans un couloir de bus les piétons, les cyclistes et même les autres automobilistes et refusant de s’arrêter, d’obtempérer, brûlant tous les feux rouges), en mettant tous les torts sur le policier à l’origine du tir, lequel, sous la pression politico-médiatique, a été mis en examen pour homicide volontaire (sic !) et placé en détention provisoire, les télévisions, les radios et les journaux ont objectivement encouragé les émeutiers. Ils ont allumé l’allumette servant à mettre le feu un peu partout en France.
Et tandis qu’ils accablaient le policier qui, dans ce cas, n’a manifestement pas le droit à la présomption d’innocence alors même qu’il était très bien noté par sa hiérarchie et qu’on n’avait à lui reprocher jusque-là aucune faute professionnelle, ils minimisaient systématiquement et grossièrement le caractère délictueux et même tout à fait criminel des émeutes. Libération titrait ainsi sobrement sur « une nuit de tensions » et France Info évoquait en boucle de simples “incidents”. Ah, lorsqu’il s’agit de taper sur la maudite extrême droite pourtant pacifique, le quotidien anarcho-bancaire et la radio d’Etat ne reculent devant aucun superlatif destiné à faire peur aux bobos. Mais là, quand il s’agit de racaille allogène, on met des gants et par avance on excuse tout, voire on justifie tout. Combien de fois a-t-on entendu le mot “comprendre” dans la bouche des politiciens et des journalistes ? Il faut comprendre, nous répète-t-on ad nauseam, la colère et la révolte des jeunes à la suite de la mort de Nahel. Qu’ils pillent, qu’ils brûlent, qu’ils détruisent tout sur leur passage, qu’ils tirent pour tuer, qu’ils jettent une voiture-bélier enflammée pour incendier le domicile privé d’un maire, celui de l’Haÿ-les-Roses,  et qu’ils poursuivent pour les tuer, en les attaquant au mortier, son épouse (blessée) et ses jeunes enfants de cinq et sept ans (traumatisés et pour l’un d’entre eux blessé), ce n’est finalement pas si grave. On n’emploie pas contre eux les mots outranciers et guerriers que l’on utilise contre la droite nationale dont on interdit les manifestations, les colloques, les forums et les banquets pourtant calmes et pacifiques. Au contraire le maire de l’Haÿ-les-Roses, malgré le drame épouvantable que sa famille a connue, continue à vanter le vivre ensemble. Le policier, auteur du tir, par la voix de son avocat, a cru bon de « demander pardon » à Nahel et à sa famille. Voilà où l’on en est ! La police en est à s’excuser, à s’humilier, à ramper devant des émeutiers criminels.
On n’est plus capable de dire que la mort d’un jeune délinquant multirécidiviste, aussi tristes soient toutes les disparitions, n’est jamais que la conséquence directe et funeste d’infractions en tous genres. Ce sont, si j’ose dire, les risques du métier. De même qu’un voleur ou un pillard qui se fait tirer dessus par la personne qu’il était en train de cambrioler ne doit sa mort qu’à son attitude à haut risque. S’il ne s’était pas introduit avec une intention délictuelle dans telle maison, tel commerce, il serait encore en vie. Que l’on ait tant d’égard pour la santé et la vie d’un délinquant ou d’un criminel et si peu pour un policier et sa famille dont les vies sont d’ores et déjà fichues en dit long sur l’état moral et mental de notre société, de nos “élites. La famille du policier est en effet l’objet de terribles menaces, vit dans la terreur et a dû être mise sous protection. Quant au policier lui-même, il risque d’être sacrifié judiciairement et de passer une longue partie de son existence derrière les barreaux afin d’apaiser les émeutiers, de leur donner un os à ronger, et peu importe que, dans cette affaire, la vérité sur les faits ne soit ni recherchée ni révélée, que l’événement ne soit pas analysé sereinement, froidement et objectivement, l’important est de donner satisfaction, toutes affaires cessantes et toute honte bue, à toute une faune surexcitée et ivre de haine et de vengeance. Nous sommes une nouvelle fois en pleine inversion. Le délinquant doit être glorifié, sanctifié, canonisé, surtout s’il est allogène, et le policier mis plus bas que terre, par avance et à jamais coupable.

LA DIFFÉRENCE  avec les gilets jaunes en 2018-2019 est saisissante. Jamais les media ne se sont insurgés à l’époque contre les manifestants mutilés, éborgnés, énucléés, passés à tabac, molestés par certains policiers, alors qu’ils étaient le plus souvent pacifiques. Jamais les policiers coupables n’ont eu à répondre de leurs agissements. Ils n’ont pas été mis en examen ni écroués. Mais les manifestants étaient des Français de souche aimant leur pays et voulant seulement vivre dignement, décemment. Cela n’intéresse pas la gauche et les mass media. De même, lorsque certains policiers zélés ont gazé et brutalisé, lors de la Manif pour tous, en 2012-2013, des personnes âgées, des familles défilant avec des poussettes, les media n’ont pas protesté, au contraire. Ils ne s’émeuvent et ne réagissent que lorsque ce sont des gauchistes ou des allogènes ayant la haine qui ont maille à partir avec les forces de l’ordre.
Autre différence : les pouvoirs publics sont impitoyables avec les automobilistes dès lors qu’ils commettent le plus léger excès de vitesse et les radars fixes et mobiles sanctionnent tous ceux qui s’aventurent à ne pas respecter scrupuleusement les limitations de vitesse sur les routes et autoroutes de France. Mais bizarrement, tout à coup, dès qu’il s’agit de jeunes immigrés des cités, le respect du code de la route et de toutes les notions de sécurité routière, même les plus fondamentales et les plus basiques, n’a plus aucune importance. Combien de fois a-t-on entendu : pourquoi un contrôle policier pour une simple conduite sans permis et pour quelques feux rouges brûlés ! Pourquoi ne pas avoir laissé tranquille ce jeune ? Subitement, la protection de la vie d’autrui, des autres usagers, ne compte plus. Seules importent la liberté, l’ivresse et la jouissance du Jeune qui, à 17 ans, dans sa belle et riche voiture (comment l’a-t-il acquise ? Sûrement pas grâce à son travail et à ses économies !), peut rouler si bon lui chante à deux cents à l’heure dans un couloir de bus, brûler les stops et les feux rouges, et qu’importe les effets collatéraux !

OUTRE LES mass media, les principaux responsables et coupables de ces émeutes, ne l’oublions jamais, et il faut le dire haut et fort, sont les politiciens français, et singulièrement les gouvernements qui se sont succédé depuis un demi-siècle et qui ont favorisé par tous les moyens la submersion migratoire de notre pays, mis en place à tous les niveaux et dans tous les secteurs une véritable préférence étrangère, créé des organismes gouvernementaux officiels, comme la HALDE (Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité) et la DILCRAH (Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT), subventionné des associations dites antiracistes, comme Sos Racisme et la LICRA, persécutant les nationaux et nationalistes et culpabilisant les Français de souche suspectés de racisme et de xénophobie parce qu’ils ne disparaissent pas assez vite au profit des migrants, édicté des lois et des directives pour sanctionner pénalement, reléguer sociologiquement et diaboliser médiatiquement tous les Français non reniés qui s’alarmaient des conséquences funestes et destructrices de cette immigration de masse et qui la dénonçaient haut et fort. L’Etat oligarchique est en guerre contre son propre peuple. Une guerre d’anéantissement par persuasion (avortez, euthanasiez-vous, n’ayez pas d’enfants qui polluent) et par substitution (via le Grand Remplacement). C’est inouï, c’est fou, c’est à peine croyable, et pourtant telle est bien la vérité.
Ce sont eux les criminels, ce sont eux qui arment les émeutiers, qui distribuent les pierres et les grenades pour piller, détruire, voler et tuer, ce sont eux qui allument les mèches pour incendier et brûler. Ce sont eux qui devraient répondre devant une cour d’assise pour mise en danger du peuple et assassinat programmé et en voie d’être exécuté de notre nation. On s’inquiète désormais pour les élus locaux et nationaux dont la sécurité, nous dit-on, devrait être renforcée. Mais qui a voté les lois Pleven (en 1972) et Gayssot (en 1990), créé et subventionné SOS Racisme (depuis 1984) et compagnie pour bâillonner les patriotes, tétaniser le peuple, détruire ses défenses immunitaires afin que la submersion migratoire ne connaisse aucun frein et que le Grand Remplacement aille à son terme, quoi qu’il en coûte ? Qui a construit un peu partout des centres de migrants, métastasé le mal sur tout le territoire avec la loi obligeant toutes les municipalités à construire sous peine de sanctions financières 20 % de logements sociaux, régularisé régulièrement les clandestins et naturalisé en masse les allogènes ? Qui n’a de cesse de diaboliser, de persécuter ladite extrême droite, d’asphyxier ses dernières publications imprimées comme RIVAROL, d’interdire ses manifestations les plus pacifiques, et de faire valider ces interdictions arbitraires par une justice administrative aux ordres qui se déshonore ?
Comme à d’autres périodes tragiques de notre histoire, on nous parle tout à coup d’union sacrée, d’une nécessaire union nationale face à la violence qui se donne libre cours dans les rues et les quartiers d’un pays meurtri et asservi, occupé et ravagé, ensauvagé et ensanglanté. Mais il n’est pas question pour nous de nous associer si peu que ce soit avec les fourriers de l’invasion, de la submersion et de la destruction de notre pays et de notre civilisation. Car si ce sont les jeunes allogènes qui matériellement tirent, ce sont ces politiciens au service de l’oligarchie cosmopolite, de l’hyperclasse mondiale, qui moralement les arment et depuis si longtemps nous désarment. […]

RIVAROL,<jeromebourbon@yahoo.fr>.

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Billet hebdomadaire

On “Nanterre” pas la réalité sur la fenêtre d’Obertone

A Nanterre, un nouveau cycle s’est ouvert, la suite logique des émeutes de 2005. Un jeune Algérien de 17 ans, Nahel Merzouk, a été tué d’une balle au thorax le 27 juin lors d’un contrôle policier alors que — mineur et sans permis — il circulait à très vive allure dans un couloir de bus dans un luxueux modèle de Mercedes immatriculé en Pologne, étant coutumier de ce genre de faits. D’après une vidéo, le motard auteur du coup de feu, Florian M., ancien du 35e RI, vétéran d’Afghanistan, policier très bien noté, avec 2 médailles et 8 lettres de félicitations, a été déséquilibré par le véhicule sur lequel il était accoudé lorsque celui-ci a redémarré, le projetant en arrière contre le mur tout proche (si le chauffeur n’avait tourné son volant ne serait-ce que de dix degrés, le policier était écrasé). Une mort est toujours une tragédie. La police a payé un lourd tribut aux chauffards qui avaient refusé d’obtempérer. Sans remonter à Marie-Christine Baillet — écrasée à Mantes-la-Jolie le 9 juin 1991 par un Algérien, Lhadj Saïdi, circulant à bord d’une Renault 9 volée —, on peut rappeler les trois policiers tués à Villeneuve d’Ascq le 21 mai 2023, le commissaire grièvement blessé à Grenoble le 24 mai, le policier grièvement blessé à Lyon le même jour, celui blessé à La Rochelle le 27 mai, les trois blessés à Aubagne le 18 juin, les policiers tombés dans une embuscade à Limoges le 22 juin, le policier municipal de Châlons-sur-Seine qui faillit être percuté par un mineur de 17 ans le 27 juin, un policier traîné sur 30 mètres à Grenoble le 28 juin… Et sans parler des gens ordinaires tués par des chauffards. La mère de Nahel, Mona Merzouk, prit comme avocat le marocain Yassine Bouzrou, qui fut notamment celui du « gang des barbares », du clan Traoré et de Malamine Traoré, chauffard multirécidiviste qui tua deux policiers avec sa voiture le 21 février 2013.


UN CRAN AU-DESSUS DE 2005…

Au niveau des dégâts, on est à l’apéritif de Guérilla. 250 policiers blessés. Incendie d’écoles (Pablo Picasso à Nanterre, les deux de La Verrière), de gare (Sarcelles), d’immeubles (Villeurbanne, Toulouse), un refuge d’oiseaux… Révoltes à Meudon, Evry-Courcouronnes, Mantes-la-Jolie, Rennes, La Courneuve, Noisy-le-Grand, Montreuil, Blanc-Mesnil, Drancy, Bordeaux, Lyon, Etampes, Mons-en-Barœul, Gennevilliers, Dammarie-les-Lys, Lille, Nantes, Vanves, Clichy-la-Garenne, Roubaix, Bezons, Cergy, Vigneux-sur-Seine, Trappes, Vaulx-en-Velin, Saint-Augustin et l’Ariane à Nice, Clamart, Cergy, Bezons, Garges-lès-Gonesse, Brunoy, Évry, Grigny, Viry-Châtillon, Fresnes (dont une tentative d’attaque de la prison), L’Haÿ-les-Roses (dont le domicile privé du maire fut attaqué à la voiture-bélier incendiée et dont l’épouse blessée et les deux jeunes enfants traumatisés furent poursuivis et attaqués dans leur fuite à coup de mortiers par les émeutiers), Guyancourt, Clermont-Ferrand, Dijon, Lyon, Strasbourg, Roubaix, Lille et Amiens. Centre commerciaux attaqués (Créteil Soleil, Vélizy II, Halles à Paris). Deux prêtres attaqués dont un octogénaire. L’usine Tessi de Roubaix incendiée, la ville de Montargis saccagée. Les élus ne sont pas épargnés : mairies incendiées au Val Fourré (Mantes-la-Jolie), à Montmagny, à Mons-en-Bareuil… Le sinistre député du Val d’Oise, le Congolais Carlos Bilongo, fut frappé à coup de béquilles en guise de récompense pour sa récupération. Latifa Ibn Ziaten fut exfiltrée. Le maire de Trappes, Ali Rabeh, ciblé par les émeutiers, de même que le député RN Grégoire de Fournas menacé de mort, y compris sa famille, Mme le maire de Pontoise blessée aux jambes dans sa voiture victime d’un tir de mortier… C’est une révolte ? Non Sire, c’est une guerre civile. […]


Henri de FERSAN.