Version papier

Rivarol n°3574 du 12/7/2023 (Papier)

Editorial

Les droites et la dissidence sont dans le viseur !

SYMBOLE de l’inversion que nous vivons : pendant que les émeutiers allogènes brûlaient, pillaient, saccageaient tout sur leur passage en toute impunité, la droite nationale et la dissidence faisaient l’objet d’une répression impitoyable visant diverses personnalités. On apprenait ainsi qu’Hervé Ryssen avait vu sa demande de confusion des peines rejetée par Thémis de sorte qu’il devra porter pendant vingt mois un bracelet électronique. Dieudonné lui-même, malgré la demande de pardon qu’il a adressée à la communauté juive, son voyage récent à Auschwitz et son compagnonnage avec l’ultra-sioniste Francis Lalanne, vient de recevoir la confirmation qu’il devra porter pendant deux ans, à partir de début août, un bracelet électronique et que s’il franchit à deux reprises le strict périmètre qui lui sera assigné dans sa maison, il sera directement embastillé. Il a toutefois obtenu du juge d’application des peines, grâce à l’entremise de ses avocats, de pouvoir continuer ses spectacles. Il sera donc libéré de l’obligation du port du bracelet uniquement les journées ou les soirées où il sera en tournée en France.
L’inventivité et la créativité de l’artiste franco-camerounais n’étant plus à démontrer, il est déjà en train d’écrire un nouveau spectacle : Dieudonné sous bracelet. Un humoriste continuant à travailler et à faire rire sous bracelet électronique, la réalité dépasse la fiction ! Même si cette peine est officiellement la conséquence directe d’une condamnation à deux ans de prison ferme pour fraude fiscale, une peine aménageable, comment ne pas penser que l’artiste le plus doué de sa génération paye là vingt ans d’insolence, d’irrévérence envers les puissants qui nous tympanisent et nous tyrannisent ? Le Lobby a même réussi à retourner contre lui son ex-compagne, mère de ses quatre derniers enfants, Noémie Montagne, qui se déchaîne tous les jours contre lui sur son compte Twitter et qui est prise en main par des avocats communautaires portant la kippa. C’est à vomir ! Le rappeur nationaliste Amalek est, quant à lui, mis en examen pour “homophobie” et sous contrôle judiciaire pour avoir composé et interprété des chansons politiquement et moralement incorrectes, notamment en ce qui concerne la tyrannie LGBT.

LES INTERDICTIONS de salles et de manifestations continuent par ailleurs pour tout ce qui touche à notre mouvance : après l’interdiction de la manifestation du Parti de la France de Thomas Joly (voir RIV. du 28  juin 2023) Place Beauvau le 24 juin par la préfecture de police de Paris, ce fut autour de Philippe Ploncard d’Assac de connaître des mésaventures puisque la salle qu’il avait réservée pour sa conférence parisienne du 8 juillet lui a été retirée au dernier moment sous pression et que celle qu’il a retrouvée au dernier moment et qu’il a finalement pu conserver aurait pu aussi lui être enlevée, les tenanciers faisant l’objet de menaces de la part de membres de la communauté, et notamment d’un avocat de la LICRA (voir sur la question le communiqué complet de Ploncard dans ce numéro), mais ils n’ont pas cédé.
Quant à Yvan Benedetti, chef des Nationalistes, il a été littéralement matraqué judiciairement et financièrement  par le tribunal correctionnel de Lyon puisqu’il a été condamné le 20 juin à payer en première instance plus de 32 000 euros (10 000 euros d’amende, 15 000 euros de dommages et intérêts et 7500 euros de frais d’avocats à la prétendue victime), pas moins, pour avoir critiqué fortement dans un tweet le communautaire David Metaxas (du cabinet Alain Jakubowicz, lui-même défenseur acharné du pédocriminel Nordahl Lelandais), l’avocat médiatique ayant défendu avec morgue et sans aucun respect pour la victime et sa famille, l’assassin d’Axelle Dorier, cette jeune aide-soignante de souche qui avait été traînée et écrasée volontairement sur la colline de Fourvière à Lyon sur près d’un kilomètre sous les roues d’une voiture conduite à toute allure par un allogène en colère et qui est morte le 19 juillet 2020 à la suite de souffrances atroces, alors qu’elle était venue avec des amis fêter joyeusement ses 24 ans dans le Parc des hauteurs.
Quant au juvénile Alexandre Gilet, c’est bien pire. Il a été condamné fin juin à 18 ans de prison ferme, dont les deux tiers sont incompressibles (soit douze ans de prison au minimum) pour avoir simplement écrit un manifeste appelant à l’insurrection, un écrit qui n’a jamais été diffusé ni édité et qui est resté sur son ordinateur. Mais victime d’une dénonciation, ce jeune gendarme paye au prix fort la radicalité de ses propos et de ses projets, purement virtuels, alors même qu’il n’a jamais fomenté dans les faits le moindre attentat, n’a causé aucun dommage matériel ni corporel, n’a nui concrètement à personne, n’a commis aucune violence. Quant à l’arme retrouvée chez lui, elle était parfaitement légale. Par conséquent, qu’on puisse être condamné à 18 ans de prison ferme pour de simples écrits sur son ordinateur personnel, et ce quelle que soit la violence de ces écrits — mais le propre de la jeunesse est précisément de ne pas faire dans la dentelle, surtout une jeunesse écœurée et bouleversée de voir l’état actuel de notre pays —, alors même qu’aucun acte criminel ou même simplement délictueux n’a été commis, qu’aucune violence n’a été exercée contre des biens ou des personnes, qu’aucun passage à l’acte n’a été réalisé, que dans tout cela il n’y avait absolument rien de concret et de véritablement menaçant, est proprement hallucinant. Il est absolument sûr qu’aucun des émeutiers qui voulaient « tuer du flic », qui ont incendié, pillé, tout détruit sur leur passage ne sera condamné à une peine aussi lourde, pas même au tiers ou à la moitié, et à condition même qu’il y ait au final des condamnations effectives à de la prison ferme. Comme quoi il vaut mieux être un délinquant ou un criminel allogène passant à l’acte plutôt qu’un jeune Français de souche exalté exprimant, de manière brute de décoffrage, derrière son écran d’ordinateur, son désespoir, son désarroi et sa colère devant la destruction accélérée de son pays et son désir de révolution dans un journal intime non publié. De même qu’il y a des guerres préventives et des interdictions préventives de rassemblements, il y a désormais des peines préventives qui peuvent aller jusqu’à 18 ans de prison ferme. C’est inouï ! La vie d’un jeune homme (et celle de sa famille) est à jamais gâchée, détruite pour de simples écrits enfiévrés sur un ordinateur tandis que les racailles d’en haut (les politiciens et la finance apatride) et les racailles d’en bas (les bandes ethniques) bénéficient, elles, de la plus grande impunité et sont objectivement complices dans la décomposition de notre nation et de notre civilisation.

C’EST DANS ce contexte que toute la gauche se mobilise contre la nomination du très zemmourien et sioniste Geoffroy Lejeune à la direction de la rédaction du Journal du dimanche. Nous n’avons pas de sympathie particulière pour l’arrogant Lejeune qui se garde bien d’aborder les sujets les plus périlleux comme la question juive, le révisionnisme historique, l’infiltration moderniste dans l’Eglise et dont les indignations sont sélectives puisqu’il n’a jamais protesté contre la capture et l’embastillement de Reynouard, l’incarcération de Ryssen, la persécution judiciaire de Soral, de Dieudonné et de RIVAROL, non plus que contre le traitement inhumain imposé aux Palestiniens par l’entité sioniste. Toutefois, il est frappant de constater qu’un hebdomadaire national se voulant apolitique et d’informations comme le Journal du dimanche est en grève (reconductible) depuis plus de trois semaines, renonçant donc à sa parution depuis près d’un mois, parce que sa rédaction est à 98 % de gauche et qu’elle est donc vent debout contre la nomination de Lejeune par Arnaud Lagardère. Plus saisissant encore, plus d’une trentaine de syndicats de journalistes, dont ceux du Figaro, ce qui en dit long sur le gauchisme massif de la profession, ont unanimement soutenu les grévistes. Ainsi que huit directeurs successifs du JDD. Et une pétition a déjà réuni plusieurs dizaines de milliers de signatures à ce jour. Le bras de fer, dont il est difficile de prévoir l’issue qui pourrait en toutes hypothèses être très coûteuse pour les finances du journal et pour sa crédibilité, se poursuit entre la rédaction qui ne veut pas de Lejeune et Lagardère qui n’entend pas renoncer à son choix. Beaucoup voient dans cette nomination la main du milliardaire Vincent Bolloré, aux opinions réputées de droite, mais une droite sioniste, précisons-le. Elle intervient en effet juste après le feu vert donné par la Commission européenne à Vivendi, le groupe de Bolloré, pour avaler Lagardère, groupe auquel appartient le JDD. La gauche s’inquiète pour la liberté et l’indépendance de la presse. Que des milliardaires, qu’ils fussent étiquetés de gauche ou de droite, décident souverainement de la ligne éditoriale d’un journal, en changent brutalement la composition, la direction ou la nature (à Valeurs actuelles pour le recentrer il y a un mois, au JDD, semble-t-il pour légèrement le droitiser aujourd’hui) sans se soucier de ce que pense massivement la rédaction (laquelle est méprisée tant à VA qui voulait garder Lejeune qu’au JDD qui, au contraire, n’en veut pas) est en effet profondément malsain et choquant. Dans l’idéal, c’est la rédaction d’un journal, ou au moins le rédacteur en chef, qui devrait en être le propriétaire. Après tout, ce sont les journalistes qui font le journal, écrivent les articles, font les interviews, trouvent les titres. Et les lecteurs achètent une publication pour lire les articles des différents rédacteurs. C’est le drame de la presse écrite aujourd’hui d’être dirigée par des milliardaires qui ne sont nullement des journalistes et qui n’ont aucune connaissance véritable du métier, de sa noblesse et de ses contraintes, et qui rechignent généralement à une ligne éditoriale véritablement indépendante des lobbies, des groupes de pression, des intérêts financiers ou autres.
Mais en l’occurrence la gauche est particulièrement mal placée pour oser parler de liberté et d’indépendance de la presse. Car elle n’accepte dans les faits que les organes qui pensent comme elle, qui reflètent sa vision de l’homme, du monde, de la société et de la vie. Elle cloue au pilori toutes les publications qui lui déplaisent. Celles-ci n’ont droit à rien, ni à des aides directes ou indirectes, ni à des publicités, ni même au droit d’être publiées et vendues. Nous en savons quelque chose à RIVAROL puisque des groupes organisés, dont les Sleeping Giants, et la tribune de Klarsfeld et de 33 autres personnalités dans Le Monde du 8 mars 2022, ont obtenu la suppression de notre immatriculation à la commission paritaire le 4 mai 2022, ce qui nous fragilise considérablement avec un triplement des frais postaux et une persécution tous azimuts dans les supermarchés et dans les kiosques, d’où la perte de plus de 30 % de nos ventes depuis un an. Or lorsque les charges augmentent et que les recettes diminuent parallèlement, la situation devient extrêmement périlleuse. Ce n’est pas surprenant : l’objectif est de nous asphyxier pour nous faire disparaître. C’est une façon hypocrite mais efficace (du moins le pensent-ils) de nous éliminer.

AUJOURD’HUI il ne reste quasiment plus de presse imprimée de droite, de vraie droite, en France. C’est un véritable désert. Il n’y a quasiment plus de titres véritablement indépendants et insolents osant aborder avec une totale liberté de ton et d’analyse les différentes questions, y compris les plus épineuses et les plus dangereuses. C’est pourquoi, plus que jamais, il faut soutenir de toutes ses forces l’hebdomadaire de l’opposition nationale et européenne qui, depuis près de trois quarts de siècle, continue sans discontinuité à paraître, à informer, à éclairer. Ce qui est, disons-le, une sorte de miracle permanent. Mais un miracle qui peut à tout instant s’arrêter, il faut en avoir conscience. D’où la nécessité de nous soutenir et de nous aider fidèlement. Dans l’adversité qui n’a jamais manqué et qui ne cesse de redoubler. […]

RIVAROL,<jeromebourbon@yahoo.fr>.

6,00 €
TTC
Quantité
6,00 €

Billet hebdomadaire

Banlieues’s Pride, composante de l’arc-en-ciel

Ils devraient supplier. Pleurer. Déchirer leur chemise. Lacérer leur poitrine de leurs ongles frangés de sang. Fuir la colère de Dieu et des peuples. Se cacher dans un trou. Se coller à la terre pour demander pardon. Mais non. Ils paradent encore. Pérorent. Conjecturent. Observent. Opinent. Jugent, même. Préconisent. Managent. C’est tout juste s’ils ne revendiquent pas leurs responsabilités. La responsabilité de la catastrophe. Ils l’ont provoquée, souhaitée, planifiée. Elle entre dans leur agenda, comme ils disent. Ils sont pesés, comptés, divisés, mais ils ne le savent pas. Ils posent majestueusement le pied sur les premières marches de l’escalier qui mène au trône de l’arc-en-ciel.
Ces émeutes, qui ont rempli nos yeux et nos oreilles, ces journées, ces images, ces fureurs, cette mère qui perd son fils et qu’on porte en triomphe, torche de la révolte brandie, ces cris, ces chants, ces mots de guerre sur les murs, ces exigences, ces émotions populaires festives, ces feux d’artifices sur la banlieue, ces nuits remplies d’éclairs, ces Français de souche que l’on insulte, que l’on moleste, que l’on poursuit jusque chez eux, qu’on bat, qu’on humilie, ces voitures partout offertes en holocauste aux dieux de la haine et de l’orgueil, ces théories d’adorateurs de Baal, cette chasse au flic et aux maires, cette exécration de l’homme blanc, ce pillage symbolique et cette casse de tous ses “privilèges”, de son patrimoine légué par les siècles, ils ne sont pas venus tout seuls. Alors bien sûr, il y a Nahel, le petit ange surmotorisé, ses fantaisies matinales en Mercedes grand sport ou grand tourisme (comment dit-on aujourd’hui ?), ses sources de revenus mal précisées, son univers improbable de bisounours de cité, et il y a le grand méchant policier qui finit toujours par manger les agneaux de banlieue, d’accord. Mais cela n’explique pas tout.

Quant aux responsables, on n’a pas manqué d’en trouver. L’État policier. Le racisme systémique. L’injustice sociale. L’exclusion. Etc., ad libitum. Les habituels et interchangeables épouvantails de la révolution arc-en-ciel. Mais, comme par hasard, on n’a pas parlé des vrais, des évidents, des qui-crèvent-les yeux responsables, impunis comme jamais, au-dessus de tout soupçon, plus intouchables qu’Omar Sy et François Cluzet. Ceux qui, sottise après sottise, déni après déni, pronostic faux après pronostic faux, leçon de morale déplacée après leçon de morale déplacée, nous ont fichus dans la mouise où nous sommes.
Les sachants. Les intimidants. Les spécialistes de. Quels que soient leur rang dans la société et leur fonction, celles et ceux qui ne se laissent jamais aller au simplisme ni aux bas instincts. Ceux qui connaissent les dossiers, croix de bois, croix de fer, si je mens je vais en enfer. Ceux qui ne confondent pas un sentiment (un fantasme ?) d’insécurité avec un véritable phénomène. Tous ceux qui, intellectuels utiles ou politiciens vraiment méchants, c’est-à-dire sachant ce qu’ils faisaient, ont pavé de leurs bonnes intentions alléguées les barricades de la haine anti-française. A commencer par les crétins glorieux des trente honteuses, qui ont négocié et signé les Accords d’Évian et ceux de 1968 avec l’Algérie. Désolé pour les vieux cocoricos républicains et zemmouriens, mais il ne faut en excepter ni De Gaulle, ni Pompidou. Ni la valetaille qui zonzonnait autour d’eux comme le moucheron l’été sur l’eau croupie, de Capitant à Gorse. Avec une mention spéciale pour le centre de progrès, Chaban-Delmas et Pleven, le nez en l’air, les poings sur les hanches, sûr d’avoir raison et de faire avancer le bien dans le monde. Les coupables de la terrible loi de 1972 (loi Pleven) assimilant la défense d’une nation ou d’une religion au pire des crimes, le racisme : ici gît une première terrible défaite de la France, le premier pas qui l’a menée à la guerre d’aujourd’hui.

Après, bien sûr, ça se bouscule, autour de Giscard qui promeut en même temps le pullulement d’enfants étrangers par le regroupement familial et la réduction des enfants français par la loi Veil. On l’a beaucoup montré du doigt pour ça. On n’a pas tort. Mais lui du moins a exprimé par écrit ses regrets. Lui du moins a désigné, après coup, l’invasion par son nom. Et surtout, sur le moment, il a tenté, dès 1977, de limiter les effets de son erreur voire de son crime par un décret qui a été attaqué par le Gisti devant le Conseil d’État qui lui a donné raison en 1978. Là se situe un autre tournant terriblement dangereux de la politique française. Une organisation non gouvernementale spécialisée dans l’agit-prop et faisant ouvertement partie du lobby pro-immigration a fait plier le pouvoir exécutif avec la complicité active du Conseil d’État, juridiction composée de magistrats politiques dont certains ne sont même pas juristes. A peu près au même moment d’ailleurs, Giscard ouvrait, sous couleur de liberté et de modernité, la possibilité à quelques parlementaires de saisir le Conseil Constitutionnel. C’est sous son règne étourdi qu’un pouvoir judiciaire idéologique a commencé à brider le législatif et l’exécutif. Un vrai crime dont on n’a pas fini de subir les effets.
L’homme qui avait appliqué le pire de la politique de Giscard était son premier Premier ministre, Chirac. L’homme qui lui a succédé à la tête de la droite est aussi Chirac. Et l’homme qui lui a succédé à l’Élysée se nommait Mitterrand. Ces deux figures de farce, l’un faux Arlequin de village tâtant le cul des vaches, l’autre vrai Sganarelle sautant dans les jardins de l’Observatoire, ont décidé, par vingt ans de mauvaises actions, du destin tragique de la France. C’est le bûcher de leurs vanités qui a illuminé les ciels d’émeute. C’est leur machine infernale qui a exclu sciemment, volontairement, ostensiblement, au nom de la morale politique, toute politique permettant de mettre un terme à l’invasion et de policer les envahisseurs déjà sur place pour les soumettre à la loi commune et les mettre au travail. Ce sont les plus grands malfaiteurs de l’anti-France. Il ne s’agit pas de les tirer de leur tombe pour pendre leur squelette, ni d’exécrer leur mémoire, à tout pécheur miséricorde, mais il semblerait naturel que leurs héritiers politiques, au moins chez les Républicains et au Parti Socialiste, demandent publiquement pardon pour leurs agissements, et que l’Éducation Nationale signale aux enfants des écoles, dans ses programmes, combien ils ont été nocifs. Qu’ils seraient beaux, enfin, la corde au cou et en chemise, Hollande, Hamon, Faure, Aubry, et tous ceux qu’on oublie toujours, de Le Foll à Rebsamen, et les autres, les nigauds ennemis, Estrosi et Ciotti, Sarkozy, Fillon, Perben, Bertrand, les godillots, les sans-grade, les alimentaires…
Mais bien sûr cela ne sera pas, il n’y aura jamais d’excuse ni de reconnaissance des erreurs, parce que la classe politique actuelle, qui voit brûler le pays, continue de professer les mêmes fausses doctrines et à chérir les mêmes sottises. Derrière les grands criminels que l’on vient de citer, les seconds couteaux du meurtre de la France, les commis bouchers, n’ont jamais cessé d’agir avec le sourire, tablier en place et crayon sur l’oreille. Bernard Stasi et son livre Immigration, une chance pour la France. André Laignel, « vous avez juridiquement tort parce que vous êtes politiquement minoritaire ». Tapie, sa vie pas très claire, son yacht, Borloo, ses boutanches, et leurs plans pour la ville : ces souriants faiseurs n’ont jamais compris que la politique de la ville, c’est à Bamako et Alger qu’il fallait la pratiquer. Qui d’autre ? Badinter, l’horrible suppression de la peine de mort. Jack Lang, Allonzenfants, Julien Dray, SOS Racisme, Touche pas à mon pote. Et toute la culture, de Chéreau à Thuram, dressée contre les années trente qui allaient revenir si leur VRP officiel, Jean-Marie Hitler-Le Pen venait aux affaires. N’oublions pas le PC, qui se refait une virginité avec le petit Roussel, son entrecôte et son vin rouge, et dont on vient de rappeler que Georges Marchais, son secrétaire général au début des années 1980, avait un temps demandé qu’on limitât l’immigration. Mais Fiterman et Robert Hue, qui brandissait National-Hebdo, « ce torchon » à la télé, ont fait partie des bacchantes de l’invasion, et d’ailleurs lui-même a viré sa cuti quand il a fallu. […]


HANNIBAL