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Rivarol n°3575 du 19/7/2023 (Papier)

Editorial

L’hystérie des tenants de la Mémoire ne faiblit pas !

LE 16 JUILLET, à l’occasion de la commémoration de la Rafle du Vel d’Hiv, on a encore entendu les discours habituels sur le pétainisme, sur l’extrême droite, sur l’antisémitisme toujours menaçants. Et le président du CRIF, Yonathan Arfi, a critiqué dans son discours, outre « l’extrême droite », la France insoumise et son chef Jean-Luc Mélenchon pour leurs positions jugées antisionistes et communautaristes. Que l’ancien sénateur socialiste, par clientélisme électoraliste,  brosse dans le sens du poil ceux que Soral appelle « les racailles d’en bas » (il n’est que de voir la façon décomplexée, outrée et odieuse avec laquelle la France insoumise a excusé, compris voire soutenu les émeutiers, mettant toute la faute sur les forces de l’ordre accusées, elles seules, de violences) et que cela le conduise à être également très complaisant avec l’Islam en France, alors que Mélenchon est un franc-maçon laïcard détestant la religion et ne croyant ni à Dieu ni à Diable, est une évidence.
Pour autant, le CRIF est particulièrement mal placé pour dénoncer le communautarisme alors même qu’il réagit vertement dès qu’un homme politique se permet la moindre réserve à l’égard de la politique israélienne à l’égard des Palestiniens. Les accusations d’antisémitisme abondent alors. Le CRIF est au service d’une puissance étrangère et, de plus, il n’a de cesse de diaboliser l’être historique de la France, le maréchal Pétain, la droite nationale et est en pointe dans le combat visant à restreindre voire supprimer la liberté de recherche, d’opinion, d’expression et de manifestation au nom de la lutte contre la (prétendue) haine. Tout ce qui lui déplaît (révisionnisme, antisionisme, nationalisme français) est considéré comme antisémite. Ce qui est un moyen de disqualifier moralement et de pénaliser judiciairement tous ses contradicteurs, tous ceux qui sont dans son viseur.
Mélenchon, pour se défendre, a assimilé le CRIF à une organisation d’extrême droite. D’où une levée de boucliers dans la classe politique, y compris au sein de la NUPES. Décidément, on n’en sort pas. On nage en pleine hystérie. Il n’y a dans tout cela aucun débat intellectuel, aucune controverse doctrinale ou stratégique, non, il s’agit de régner par la peur, par l’intimidation, de tétaniser l’adversaire en cherchant à le diaboliser, à le délégitimer en employant des termes destinés à le disqualifier comme antisémitisme, extrême droite, etc.

ET CETTE RÉGRESSION intellectuelle et morale qui crée un climat détestable ne se manifeste pas seulement en France. Trois jours avant cette polémique entre le président du CRIF et le chef des Insoumis qui ont cependant en commun, comme d’ailleurs toute la classe politique actuelle, Marine Le Pen y compris, de réciter la vulgate sur tout ce qui concerne la Seconde Guerre mondiale et l’Etat français du Maréchal Pétain, on apprenait que le séjour en prison à Edimbourg du militant révisionniste Vincent Reynouard était à nouveau prolongé de trois mois, au moins jusqu’au jeudi 19 octobre 2023. A cette date, il aura passé quasiment un an derrière les barreaux puisqu’il a été capturé par six policiers (venus à trois voitures) à cinq heures du matin le jeudi 10 novembre 2022 dans la modeste chambre d’hôte qu’il louait (en réglant en espèces sous une identité d’emprunt) dans la région d’Anstruther. Normalement, le tribunal d’Edimbourg, après avoir déjà reporté à plusieurs reprises sa décision finale, devait enfin trancher le 27 juillet la question de savoir si le quinquagénaire devait ou non être extradé vers la France qui a lancé contre lui deux mandats d’arrêt successifs. Or, on a appris le 13 juillet, lors d’une audience de relais, en principe de pure forme, que finalement la décision ne serait prise que le 19 octobre. Si toutefois elle n’est pas encore reportée d’ici là.
Des procédures d’extradition peuvent parfois s’étaler sur plusieurs années, surtout si on n’y met pas de bonne volonté. Dans le cas présent, il s’agit de la séquestration arbitraire depuis près d’un an d’un écrivain, d’un chercheur et d’un militant qui n’a commis aucun délit, aucune violence, n’a manifesté aucune haine envers quiconque et dont les activités sont parfaitement légales au Royaume-Uni puisque, dans ce pays, à ce jour, il n’existe pas de législation anti-révisionniste. Pis, la France a lancé un premier mandat d’arrêt contre Reynouard officiellement pour qu’il purge la peine d’un an de prison ferme à laquelle il avait été condamné pour une vidéo révisionniste datant de dix ans et qui n’est plus disponible nulle part. Or, en France, pour une peine d’un an de prison, on ne reste jamais plus de neuf mois derrière les barreaux du fait des remises de peine automatiques. Mais du fait du nouveau report de la décision du tribunal d’Edimbourg, pour des raisons que l’on a du mal à s’expliquer et qui n’ont pas été jusque-là communiquées, Vincent Reynouard aura passé plus de temps derrière les barreaux en Ecosse (cela fera près de douze mois le 19 octobre) que la peine réelle qu’il aurait purgée en France, du moins pour ce dossier, et qui ne pouvait excéder neuf mois. C’est hallucinant ! Mais cela n’a nullement gêné les juges écossais qui n’ont nullement envisagé, en attendant leur décision sur l’extradition, une remise en liberté du révisionniste, fût-ce en accompagnant cette mesure d’un strict contrôle judiciaire. Après tout, qu’un militant dit négationniste croupisse en prison, alors qu’il est innocent, cela n’a pas de quoi susciter quelque mobilisation que ce soit ou quelque indignation. Vincent Reynouard n’est pas un émeutier allogène. Il n’est pas Pierre Palmade qui est retourné en boîte de nuit homosexuelle où il a été photographié complaisamment, lieu où circule en abondance la drogue, malgré les vies qu’il a brisées à la suite du tragique accident de voiture qu’il a provoqué, car il conduisait sous l’emprise de stupéfiants et a perdu le contrôle de son véhicule qui a foncé à toute vitesse sur celui arrivant en sens opposé. Vincent Reynouard n’a pas cassé de mobilier urbain, insulté la police ou la maréchaussée. Il n’a tué, ni volé, ni violé, ni violenté qui que ce soit. Il n’a aucune haine en lui, même vis-à-vis de ses adversaires les plus implacables et les plus méchants. Il a toujours proposé courtoisement et loyalement un débat public, à armes égales, avec ses contradicteurs tant sur la question d’Oradour que sur celle des chambres à gaz. La seule réponse qui lui est faite, c’est la répression. Toujours plus impitoyable, toujours plus délirante. Et bien peu nombreux sont ceux qui la dénoncent publiquement.
IL EST UN HOMME qui fut extrêmement courageux dans ce domaine et dont nous avons appris la triste disparition il y a quelques jours seulement. C’est l’éditeur et militant Pierre Guillaume (22 décembre 1940-11 juillet 2023) qui nous a quittés à quelques mois de ses 83 ans. Sans lui, sans la bravoure tranquille qu’il a manifestée, jamais le révisionnisme historique n’aurait percé aussi tôt. C’est lui, et lui seul, qui, en tant que responsable de la Vieille Taupe, a accepté d’éditer le Professeur, en pleine tempête politico-médiatique. En effet, fin 1980, Pierre Guillaume a publié Mémoire en défense contre ceux qui m’accusent de falsifier l’histoire. En 1980 également, Guillaume publie le livre de Serge Thion Vérité historique ou vérité politique ? Le dossier de l’affaire Faurisson, la question des chambres à gaz. En 1995, toujours à la Vieille Taupe, Pierre Guillaume publie Les Mythes fondateurs de la politique israélienne, un livre qui aura un grand succès, notamment dans le monde arabo-musulman. Pierre Guillaume s’est intéressé au révisionnisme grâce à Paul Rassinier et à son ouvrage fondamental, ancêtre du révisionnisme (avec celui de Bardèche sur Nuremberg), Le Mensonge d’Ulysse. Rassinier était un homme de gauche, un socialiste pacifiste, tout comme Pierre Guillaume qui a fait partie du mouvement d’ultra-gauche Socialisme ou Barbarie. Il a même très bien connu Lionel Jospin qu’il a fréquenté dans les années 1970, même si ce dernier s’est bien gardé de jamais révéler ses liens passés — trop compromettants — avec le responsable de la Vieille Taupe. Mais Rassinier comme Guillaume étaient des hommes de gauche sincères et honnêtes. Ils sont relativement peu nombreux mais ils existent. Et pour eux l’honnêteté intellectuelle, le refus absolu du mensonge et de l’injustice, quoi qu’il en coûte, la quête de la vérité, le rejet de toutes les formes de chantage, de terrorisme intellectuel primaient sur toute autre forme d’engagement. Alors Pierre Guillaume s’est engagé à corps perdu, et pendant plusieurs décennies, dans ce combat si difficile où il a été persécuté, vilipendé, abandonné voire insulté par d’anciens camarades de combat, où il a vu sa librairie attaquée par des hordes haineuses refusant des conclusions qui leur déplaisaient et qui étaient surtout de nature à ébranler les fondements de l’ordre mondial né de 1945.
Pierre Guillaume, dont les obsèques ont eu lieu le lundi 17 juillet à Angoulême dans la stricte intimité familiale, était un homme de cœur, chaleureux, fantaisiste, profondément sympathique et attachant. De même qu’il a défendu et publié Faurisson dans des circonstances extrêmement difficiles, ce qu’aucun autre éditeur n’a fait à l’époque, il a dénoncé la scandaleuse révocation de Serge Thion du CNRS, stigmatisé celle de Vincent Reynouard de l’Education nationale. Il a également stigmatisé la scandaleuse annulation du diplôme du révisionniste Jean Plantin. Même s’il s’était fait discret ces dernières années, pour des raisons de santé (il avait eu un AVC), le travail qu’il a accompli des décennies durant avec sa maison d’éditions, sa librairie, la Vieille Taupe, sa revue éponyme, est remarquable. Guillaume n’était pas de ceux qui cherchaient à se mettre en avant, à attirer la lumière à eux. Il était seulement et entièrement au service de la cause, de ses convictions, de ce qui lui paraissait juste et vrai. Sa disparition est incontestablement une grande perte pour la famille révisionniste. La Vieille Taupe n’a pas fini de nous manquer. Non plus que son insolence, son irrévérence, son originalité, son courage tranquille. L’équipe de RIVAROL présente à sa veuve Renée, à ses deux filles, à tous ses proches et amis ses condoléances attristées. Le combat continue toutefois. C’est ce qu’il aurait souhaité. Car comme le disait, non sans humour, le Professeur Faurisson : « Si l’avenir n’est pas aux révisionnistes, il est au révisionnisme. » Au moins sur le plan intellectuel car la répression, elle, ne cesse hélas de s’accroître. Au point de devenir complètement démente. Mais finalement n’est-ce pas là un signe de la faiblesse argumentative et de l’extrême fébrilité du camp d’en face ? […]

RIVAROL,<jeromebourbon@yahoo.fr>.

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Billet hebdomadaire

Emile, petit ange de notre France

Matthieu 18,6. « Mais si quelqu’un scandalise un de ces petits qui croient en Moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on suspendît à son cou une de ces meules qu’un âne tourne, et qu’on le plongeât au fond de la mer. »

Il aura fallu attendre près d’une semaine pour que le maire médiatique et chevronné du Vernet, François Balique (avocat de profession, installé à Saint-Germain-des-Prés), parle aux journalistes d’un possible enlèvement du petit garçon de deux ans et demi, disparu dans le hameau du Haut-Vernet alors qu’il se trouvait en famille avec ses grands-parents, ses parents, ses oncles et tantes dans la propriété (résidence secondaire) des premiers. Puisque l’édile a été abondamment interrogé par l’ensemble de la presse depuis le début de cette si triste affaire, son avant-dernier mot devait nécessairement lui revenir. Mais on se demande vraiment pourquoi sa qualité de maire (d’une minuscule commune) lui donnait un titre particulier pour dire d’emblée, au début de cette tragédie, que la thèse la plus probable et même très probable qui aurait alors expliqué la disparition du petit Emile n’était autre que celle de « la fugue ». Un mot d’ailleurs fort maladroit pour désigner l’égarement d’un très jeune enfant bien évidemment incapable de concevoir ou d’imaginer une fugue.

L’ENFANT DÉAMBULAIT-IL VRAIMENT DANS LE VILLAGE ?

Deux témoins anonymes disent avoir aperçu le bambin (ou un autre lui ressemblant) dans la rue du hameau, donc en dehors du jardin familial. Des informations sujettes à caution mais qui expliquent certainement la croyance partagée par les enquêteurs et le maire selon laquelle le petit se serait dangereusement éloigné de la maison des grands-parents, au point de faire dire au maire que l’enfant marchait déjà bien pour son âge et qu’il portait des chaussures de randonneur… Des propos que l’on peut aujourd’hui qualifier de maladroits, émis toutefois avant le déploiement sur le terrain des chiens renifleurs et avant l’immense battue organisée par des centaines de professionnels accompagnés d’autres centaines de bénévoles.
Moins de 48 heures après le signalement de la disparition du petit Emile, la thèse hasardeuse de sa “fugue” devenait tout simplement impossible. Et cette certitude venait accentuer le sentiment, répandu parmi les observateurs, que le non-déclenchement de l’alerte enlèvement (qui n’aura jamais été déclenchée) avait été une terrible et scandaleuse erreur.
A quoi donc sert-il, ce dispositif, sinon à signaler un père (congédié par son épouse) quittant le territoire national avec son enfant pour s’installer sur ses terres originelles ? Quel intérêt d’alerter d’ailleurs l’ensemble de la population dans ce cas de figure puisque, dans la majorité des cas, le père aventureux est appréhendé à l’aéroport par les autorités sans que le bon peuple ne fasse rien ?
En effet, lorsqu’une alerte enlèvement est actionnée (et rappelons qu’elle a été mise en place à la suite d’effroyables crimes commis contre de petits innocents, et non après la soustraction d’un enfant commise par un géniteur chagriné), tous les moyens de communication, sans exception, sont en partie réquisitionnés pour avertir la population de la disparition d’un enfant et l’inciter avec force à ouvrir l’œil, et le bon, à être vigilante, et à alerter les autorités si l’un de ses membres rencontrait ou apercevait l’enfant en question, ou un bambin correspondant à son profil.

À QUOI SERT L’ALERTE ENLÈVEMENT ?

Ainsi l’alerte enlèvement sert tout simplement, tout bonnement, à retrouver un enfant disparu. La disparition étant à la fois inquiétante et réparable lorsqu’elle est le fait d’un enlèvement crapuleux ou pervers. Si un enfant disparaît au cours d’une séance d’apnée en mer, personne n’aura l’idée de demander qu’on déclenche l’alerte enlèvement. Pareillement, si un enfant sportif et intrépide, appelé par les cieux, se lance dans une escapade alpestre des plus ardues en tutoyant crevasses et ravins périlleux avant de disparaître, personne, là encore, n’aura pour première idée de déclencher la fameuse alerte enlèvement. On ira chercher le petit là où sa passion du moment l’a mené, et on le retrouvera, mort ou vif.
Dans l’affaire du petit Emile, beaucoup se sont demandés après quelques heures de recherche dans le village et autour du village (avec des détecteurs de chaleur humaine et à l’aide de chiens renifleurs infaillibles et qui ne faillissent jamais, ô grand jamais, sur le genre de terrain dont il est question ici) pourquoi l’alerte enlèvement n’avait pas été mise en branle sur toute la France et ses frontières dès lors que les pistes de l’accident ou de l’égarement étaient devenues totalement improbables. Au lieu de cela, les autorités ratissaient encore et encore les mêmes prés, les mêmes chemins, les mêmes trous, encore et encore, et d’aucuns avaient alors la détestable impression que l’on brassait du vent avec ces bataillons de limiers et ces hélicoptères qui ne trouveront rien.
Comble du sordide, au cours du deuxième jour de “recherche”, d’affreux journaleux et quelque élu commencèrent à égrener les heures ; toutes ces heures mangées qui rapprocheraient le petit Emile du trépas, la nature, la chaleur, la sécheresse le condamnant dans cet univers hostile.
« Les recherches continuent, elles ont été intensifiées ce matin, au niveau des équipes cynophiles, mais aussi du nombre de chercheurs à terre, a commenté le maire du Vernet devant les caméras. Les moyens aériens sont également engagés, drones et hélicoptères. On arrive aux 48 heures, c’est-à-dire le temps qui nous avait été indiqué comme étant le temps de survie possible d’Emile. C’est avec angoisse que nous voyons passer les dernières minutes avant ce délai. On espère toujours qu’il y aura un miracle au dernier moment et qu’on retrouvera Emile caché, et en vie. »
Sur ce terrain-là, il n’y aura pas eu de miracle.

UN TERRIBLE PRÉCÉDENT QUI AURAIT DÛ RENDRE LA THÈSE DE LA FUGUE MOINS EXCLUSIVE

Il y a 34 ans, dans la même région, dans le même département, celui des Alpes-de-Haute-Provence, une tragédie, similaire en bien des points, avait défrayé la chronique et glacé les habitants du pays. La disparition du petit Yannis Moré, jamais élucidée, mais qui fut indéniablement le fait d’un rapt. Là, déjà, durant des jours interminables, des centaines d’hommes et de femmes, des professionnels, des maîtres-chiens, avaient ratissé au peigne fin les moindres coins et recoins du pays de Ganagobie (un village isolé de 80 âmes). Or, on retrouva, plus d’un an après la disparition de l’enfant de trois ans, les vêtements qu’il portait alors, ainsi que sa gourmette en un endroit qui avait été inspecté à trois reprises durant les battues ! La certitude qu’une personne ait déposé ces affaires ultérieurement est partagée par tous, en premier lieu par la police. Et l’enquête a été, encore, relancée, ces derniers mois.
Ganagobie est un village plus petit et plus isolé encore que ne l’est Le Vernet. Un village où tout le monde connaît tout le monde, un village tranquille, comme disent les endormeurs. Et pourtant, c’est bien dans ce village que le petit Yannis a été enlevé à quelques mètres de sa maison, et alors que ses frères se situaient non loin de lui.
Puisqu’un tel crime a eu lieu dans la même région, dans une zone très rurale, un peu désertique, dans une commune toute petite, pourquoi ne pouvait-il, ne pourrait-il se produire une nouvelle fois, dans une autre commune ayant les mêmes caractéristiques ? Pourquoi un tel crime qui a touché une famille tranquille, honnête et enracinée dans un hameau de campagne ne pouvait-il se reproduire ? Pourquoi exclure cette hypothèse ?
En quoi, en effet, ces spécificités géographiques, sociologiques et familiales, auraient-elles permis d’évacuer la piste de l’enlèvement  étant donné qu’il existe des précédents ? […]

François-Xavier ROCHETTE.