Rivarol n°3589 du 22/11/2023
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Rivarol n°3589 du 22/11/2023 (Papier)

Editorial

Le temps des assassins

JUSQU’OÙ IRONT-ILS dans la démesure et la folie ? Après qu’un enfant de dix ans ( !) eut été entendu pendant trois heures par la gendarmerie de Canet-en-Roussillon pour apologie de terrorisme parce qu’il aurait verbalement perturbé la maçonnique « minute de silence » organisée par l’Education nationale après l’assassinat de l’enseignant Dominique Bernard à Arras, huit mineurs de 11 à 17 ans qui avaient chanté fin octobre dans le métro parisien un chant improvisé pro-palestinien et jugé antisémite ont été placés en garde à vue pendant 48 heures et déférés au tribunal de Bobigny le 15 novembre pour des faits qualifiés « d’apologie de crime contre l’humanité et injures publiques en raison de la religion ». Pour une simple chanson potache qui n’était évidemment pas à prendre au premier degré (on les entend rire pendant qu’ils entonnent cette chansonnette) de la part d’enfants et d’adolescents qui sont simplement dans le jeu et la provocation, on sort l’artillerie lourde : garde à vue de 48 heures, défèrement devant l’autorité judiciaire pour apologie publique de terrorisme. Le Parquet a requis une mesure éducative judiciaire, dont on ignore la nature et la durée, et le plus âgé des huit sera jugé le 2 janvier 2024 pour « apologie de crime contre l’humanité et injure publique à raison de la religion ». On ne badine pas quand il s’agit de l’entité sioniste et du respect religieux qui lui est dû dans un pays devenu chaque jour davantage une colonie israélienne. En revanche, des rappeurs peuvent insulter la France et les Français dans les termes les plus violents qui soient, appeler à la destruction et au meurtre de “souchiens” et là rien ne se passe. Leurs DVD sont vendus à la Fnac et partout ailleurs et leur impunité est totale. Mais dès qu’il s’agit de critiques ou de réserves sur le courageux petit peuple ou sur le comportement de l’entité et de l’armée sioniste en Palestine occupée, là en revanche on est tout de suite mis en garde à vue et jugé pour apologie de terrorisme. Toute chose qui ne risque pas d’arriver à Céline Pina, journaliste à Causeur d’Elisabeth Lévy et qui a osé déclarer sur Cnews, la chaîne hystériquement pro-israélienne et anti-palestinienne de Bolloré-Goldschmidt, qu’ « une bombe (israélienne) qui explose et qui va faire des dégâts collatéraux tuera sans doute des enfants, mais ces enfants ne mourront pas en ayant l’impression que l’humanité a trahi tout ce qu’ils étaient en droit d’attendre ».

Précisons que le nombre d’enfants tués à Gaza au cours des six dernières semaines par les bombardements israéliens est bien plus élevé que les 2 985 enfants tués dans les principales zones de conflit du monde combinées — dans deux douzaines de pays — pendant toute l’année dernière, même en tenant compte de la guerre en Ukraine, selon le décompte des Nations unies des décès vérifiés dans le cadre de conflits armés. Non seulement tous ces assassinats ne sont qu’un simple dégât collatéral pour cette Likoudnik fanatisée (cette horrible dame a-t-elle elle-même des enfants et, si c’est le cas, souhaiterait-elle qu’on parle ainsi de sa progéniture si elle était froidement assassinée ?) mais de plus ces enfants, en agonisant, en rendant l’âme, devraient, selon elle, presque remercier l’entité sioniste qui les démembre, les ensanglante et les massacre car, assure-t-elle doctement, « ils ne mourront pas en ayant l’impression que l’humanité a trahi tout ce qu’ils étaient en droit d’attendre ». Caroline Fourest a tenu récemment des propos du même acabit. Voilà le genre d’horreurs et d’ignominies que l’on entend régulièrement depuis le 7 octobre, et particulièrement dans la presse de droite casher, de Causeur à L’Incorrect, de Valeurs actuelles au JDD. Les soutiens hystérisés de l’entité sioniste se lâchent complètement. Nous vivons plus que jamais le temps des assassins. Il y a d’ailleurs deux types d’assassins : ceux qui lancent des bombes au phosphore à Gaza mais aussi les assassins de plume et de micro qui tuent par les mots qu’ils prononcent en justifiant ou en relativisant l’actuel massacre. Ce lundi 20 novembre, marquant la Journée internationale des droits de l’enfant, il est particulièrement opportun de rappeler la situation épouvantable des enfants en Palestine occupée, victimes de psychopathes et d’assassins sans foi ni loi. En 2023, 800 enfants palestiniens, qui sont, rappelons-le, chez eux en Palestine, contrairement aux voleurs de terres, ont été enlevés par les forces d’occupation israéliennes, et 200 d’entre eux demeurent toujours captifs dans les sinistres geôles sionistes. De plus, 45 enfants ont été assassinés par les criminels sionistes en Cisjordanie. A Gaza, depuis le 7 octobre et le génocide perpétré froidement par l’Etat juif, plus de 5500 enfants ont été tués. Mais ce ne sont que des palestiniens. Donc des animaux humains pour le ministre de la Défense israélien. De simples animaux pour le Talmud. Ils comptent donc pour du beurre. Il n’y aura pas de film ou de téléfilm, de production hollywoodienne pour relater leur souffrance et leur mort, établir leur martyrologe et dénoncer leurs bourreaux. On ne conduira pas les enfants des écoles sur le lieu de leur supplice pour qu’ils se recueillent, déposent des fleurs et des bougies, contrairement à ce qui se fait pour d’autres. La Mémoire sacralisée des uns nie, méprise, occulte, efface celle des autres.

En tout, depuis le 7 octobre, plus de 13 000 Palestiniens ont été tués, dont 3500 femmes et 5500 enfants. Il s’agit d’un massacre délibéré puisque ce ne sont pas deux armées régulières qui se font face avec une relative égalité de moyens. C’est l’armée d’un Etat, aidé activement qui plus est par l’Oncle Sam sur le plan de l’armement, qui bombarde sans relâche (plus de 15000 bombes se sont écrasées sur Gaza depuis le 7 octobre, soit plus que ce que les Etats-Unis ont déversé sur l’Afghanistan en un an !) une population civile désarmée qui n’a ni Etat ni armée pour la défendre et pour riposter. C’est une abjection et une horreur sans nom qui se déroule en continu sous nos yeux depuis un mois et demi dans l’indifférence générale. Au 19 novembre, plus de 6000 personnes sont toujours portées disparues sous les décombres, incluant plus de 4000 enfants et femmes. Plus de 30 000 personnes ont été blessées, le plus souvent très grièvement, dont 75 % étaient des femmes et des enfants. Tsahal a commis 1330 massacres contre des familles innocentes à Gaza. Les violations israéliennes contre le système de santé ont entraîné la mort de 201 membres du personnel de santé, et de 22 membres du corps de la défense civile. Des écoles, des dispensaires, des hôpitaux ont été complètement détruits. Des émissaires de l’ONU et des journalistes ont été tués. Des églises et des mosquées ont été prises pour cibles.

CHOSE IMPENSABLE, depuis le 13 novembre, tous les hôpitaux du nord de la bande de Gaza sont hors service, systématiquement ciblés par l’armée israélienne qui manifestement ne respecte rien, n’a aucune limite. Dans le principal hôpital de Gaza, Al-Shifa, 15 000 personnes ont été bloquées sans eau ni électricité. 650 patients, dont 40 enfants en couveuse, se trouvaient dans cet hôpital où, contrairement à ce que prétendait l’entité sioniste, Tsahal n’a pas trouvé les fameux tunnels où le Hamas entasserait ces armes et munitions. L’armée sioniste a encerclé cet hôpital, puis l’a investi, détruisant complètement le centre de radiologie. La coupure totale de l’électricité a conduit à la mort des 22 patients en soins intensifs et les six patients en dialyse sont également décédés, de même que les bébés qui étaient en couveuse, ainsi que l’a déclaré le directeur général des hôpitaux de Gaza. Le secrétaire général de l’ONU a déclaré que « Gaza est un cimetière pour enfants ». L’armée israélienne ayant finalement ordonné l’expulsion totale, dans « un délai d’une heure » (sic !) du complexe médical Al-Shifa, à la fois du personnel médical, des déplacés et des blessés, y compris des 126 patients qui se trouvaient dans un état ne permettant pas leur déplacement, « nous nous attendons à ce que des dizaines de blessés perdent la vie en chemin », a également déclaré, consterné et indigné, le directeur de l’hôpital. […]

RIVAROL,<jeromebourbon@yahoo.fr>.

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Billet hebdomadaire

Brève histoire de la spoliation sioniste

L’énième massacre israélien du peuple palestinien déguisé en guerre défensive du « peuple de la lumière » (les Israéliens) contre « celui des ténèbres » (les Palestiniens), pour reprendre les mots de Benjamin Netanyahou, occulte une réalité pourtant simple à comprendre : les Palestiniens sont chez eux et ils résistent à l’occupant colonisateur.

SPOLIATION ET SÉPARATISME

Après la fondation de l’Alliance israélite universelle en 1860 à Paris et en 1871 à Londres, les Juifs commencèrent à émigrer d’Europe vers la Palestine.
Dans les années 1880 (avant la création de l’Organisation sioniste mondiale), Edmond de Rothschild achète des terres en Palestine (Rishon Lezion) en vue d’y installer des coreligionnaires. En effet, durant cette même décennie, un premier mouvement sioniste, appelé les « Amants de Sion », organise l’émigration de juifs en Palestine. En 1899, Edmond de Rothschild transfère 25 000 hectares de terres agricoles palestiniennes et les colonies qui s’y trouvaient, à la Jewish Colonization Association dont il poursuivra par la suite le financement. Plus tard, en 1924, il achètera à nouveau 50 000 hectares de terrain.
Face à ce mouvement d’immigration, l’Empire ottoman réagit en interdisant l’installation de juifs européens en Palestine. Le gouverneur de Jérusalem déclara en 1911 : « Nous ne sommes pas xénophobes ; nous accueillons les étrangers. Nous ne sommes pas antisémites ; nous apprécions la supériorité économique des Juifs. Mais aucune nation, aucun gouvernement ne peut ouvrir les bras à des groupes dont le but est de nous enlever la Palestine. La domination politique des Juifs dans ce pays appartient au domaine des rêves d’enfants, mais aussi longtemps qu’ils en parlent, nous ne tolérerons pas leur progrès économique. S’ils abandonnent ces utopies et donnent la preuve de leur ottomanisme, alors toutes ces difficultés et toutes ces restrictions tomberont comme par magie. »
En 1878, les Juifs étaient 34 000 en Palestine et près de 100 000 en 1914. L’opposition turque n’a pas arrêté l’Association juive de colonisation.
Avant même la Première Guerre mondiale, les sionistes négocient avec des rebelles indépendantistes arabes dans l’Empire ottoman, en particulier les Syriens installés en Égypte (Parti de la décentralisation ottomane). Les sionistes tentent une alliance avec ces mêmes Arabes contre l’Empire ottoman pour le chasser de Palestine et y installer leurs coreligionnaires.
En pleine guerre mondiale, le 2 novembre 1917 fut publiée la déclaration Balfour ; une lettre d’Arthur James Balfour (1848-1930), ministre des Affaires étrangères britannique (et proche de Chaïm Weizmann) faite au banquier Lionel Walter Rothschild (1868-1937) — le représentant de la Fédération sioniste anglaise — dans laquelle il promettait la création d’un foyer juif en Palestine.
La déclaration Balfour ne mentionne les Arabes de Palestine (musulmans et chrétiens) que comme collectivités non juives ayant des droits civils et religieux. Dès le départ, il leur est refusé le statut de peuple ayant des droits politiques. Pour Balfour comme pour d’autres responsables britanniques, reconnaître des droits nationaux aux Arabes de Palestine est contradictoire avec la volonté de créer un foyer national juif.
Car, comme l’écrit l’historien israélien Shlomo Sand, « le sionisme prit à la tradition religieuse juive son aspect le plus orgueilleux et le plus refermé sur soi-même. La proclamation divine : « C’est un peuple qui a sa demeure à part, et qui ne fait point partie des nations » (Nombres 23, 9), destiné à édifier une communauté monothéiste élue, et sanctifiée au sein du monde antique, fut traduite en une philosophie d’action laïque séparatiste ».
Dès 1920, les sionistes ont voulu s’approprier le Sud-Liban et le Golan et ainsi prendre le contrôle des eaux du Litani et des sources du Jourdain.
Pendant les années 1920, le foyer juif reçut, en plus de l’aide britannique, de l’argent de grandes fortunes juives américaines. Des juifs de Russie à qui la Grande-Bretagne accorda des visas d’immigration s’installèrent en Palestine.
« Le Yichouv [communauté juive] se fonde en tant que refus absolu de toute collaboration économique et sociale avec la population arabe. L’exclusivisme juif, nécessaire pour la constitution du foyer national, fait que toute interaction avec le secteur arabe est considérée comme une défaillance qu’il faut absolument pallier. L’ambiguïté historique du sionisme en tant que formulation nationale et laïcisante d’une communauté jusqu’alors définie en termes religieux constitue le Yichouv en entité hybride : un ensemble civique ayant le droit de s’appeler “peuple”, mais dont les critères d’appartenance sont définis par une appartenance religieuse. »
Le mandataire britannique refusa la concession des eaux de Yarmûk et du Jourdain à un Arabe chrétien de Bethléem et concéda en 1926, pour 70 ans, l’usage exclusif à la Palestine Electric Corporation, aussi appelé Rutenberg Concession, du nom de son directeur juif.
La politique anti-juive de l’Allemagne nationale-socialiste et la Seconde Guerre mondiale intensifièrent l’immigration juive vers la Palestine. « La majorité arabe s’amenuisant, le temps approchait où une majorité juive la remplacerait. L’Angleterre attendait ce moment pour déclarer la Palestine apte à l’indépendance. De cette manière, l’État juif, solidement implanté, fleurira de lui-même sur le Foyer national. Les Juifs non sionistes renouvelèrent les avertissements donnés en 1919. Comme leurs frères l’avaient fait en Angleterre, ils élevaient maintenant la voix en Amérique en faveur d’une religion juive aux valeurs universelles, placée bien au-dessus d’une nationalité. »
L’immigration devait s’intensifier et les frontières s’élargir. « La Palestine du mandat est tronquée, disaient les Juifs ; c’est l’antique Palestine historique qu’il faut voir, avec les districts actuellement libanais, syriens, transjordaniens, car elle devait s’étendre aux terres basses de l’est de la vallée jusqu’aux plateaux orientaux, et inclure, évidemment, au sud-ouest le désert du Sinaï. »
Les Juifs sionistes, dans les années 1930, continuaient à parler de la Palestine comme d’une terre « déserte, négligée, abandonnée, qu’ils étaient appelés à sauver, des Arabes, apparemment. » Alors qu’en réalité « la Palestine a toujours été pleinement cultivée, autant qu’un peuple qui n’a pas de grosses fortunes et use de méthodes primitives peut le faire. Ils n’étaient pas épaulés par des initiatives ou par la finance, ne pouvaient pas entreprendre des travaux d’irrigation, drainage de marais et autres projets requérant un financement. Mais leur culture de la terre était convenable et suffisante. En ce qui concerne les vergers d’orangers, ils réussissaient extrêmement bien et les Juifs qui leur ont succédé ont souvent appris des cultivateurs du pays plus que de leurs livres », rapporte Mrs Erskine en 1935.
Les révoltes se multiplient contre les immigrés, dans un pays où les Juifs n’avaient jamais été inquiétés auparavant. Les Juifs palestiniens ne sont jamais visés, car ils sont, tout comme les palestiniens chrétiens et musulmans, des autochtones.
Les Juifs se plaignent que le Mandat est pro-arabe, et entretiennent une fort immigration illégale parallèlement à celle qui est autorisée. Ils revendiquent même l’ouverture de la Transjordanie à l’immigration.

LE PLAN DE PARTAGE ET DE VOL

L’ingénieur sioniste américain Walter Clay Lowdermilk dessina en 1944 un plan d’aménagement hydro-électrique dans son livre Palestine, land of promise (Victor Gollancz, Londres), et dans une lettre du 5 octobre 1948 au New York Times. Après l’eau du Liban, il fallait la suppression de la Transjordanie, traitée par Lowdermilk de « région parasite » et qui n’avait pas à exister séparée de la Palestine.
La solution d’un partage a été, semble-t-il, présentée officiellement pour la première fois en 1925 par la Joint survey commission de Sir John Campbell et du professeur Elwood Mead. « S’inspirant de la carte des acquisitions juives qui avaient évidemment recherché les terres fertiles, elle proposa l’attribution des collines aux Arabes et des plaines aux Juifs. Directive que l’Agence juive adoptera désormais jusqu’à la commission d’armistice de 1949 inclusivement. »
Le plan de partage de 1937 se fit au terme de la treizième enquête ordonnée par le mandataire britannique. Le comte Peel, ancien secrétaire d’État pour l’Inde, a été chargé de la mener. Son enquête se termina le 24 janvier 1937 et donna lieu à un rapport qui examine notamment la situation en Palestine : « La détérioration continue des rapports arabo-juifs ne fait que s’accroître. Les Arabes chrétiens et musulmans s’unissent maintenant dans une commune hostilité contre les Juifs. Ils demandent à diriger eux-mêmes leurs affaires, car la Palestine fait partie des États arabes auxquels l’indépendance a été promise : elle est une des communautés appartenant autrefois à l’Empire ottoman, et les autres pays ont accédé à l’indépendance. Mais un gouvernement national empêcherait évidemment le Mandat de remplir sa mission envers les Juifs. Ceux-ci convoitent l’ancien emplacement du Temple occupé par le Haram al-sharif des musulmans. L’hostilité devient religieuse. Émeutes et grèves se succèdent du côté des Arabes, un terrorisme commence chez les Juifs, instauré par les “Révisionnistes”. Ce groupe revendique toute la “Palestine” avec l’est du Jourdain, malgré une minorité juive estimant que l’on ne doit pas supplanter les Arabes. »
En 1945, le rabbin Fishman, représentant du parti orthodoxe “Mizrahi” à l’Exécutif de l’Agence juive, fit connaître « que son parti avait signé un accord avec les révisionnistes, selon lequel les membres du “Mizrahi” soutiendraient les revendications politiques des révisionnistes au sujet d’un État juif établi dans la Palestine tout entière et tâcheraient de réserver une place aux révisionnistes dans l’Exécutif de l’Agence juive et dans le Conseil général sioniste. »
Le même rabbin Fishman a déclaré dans son témoignage au Comité Spécial d’Investigation de l’ONU du 9 juillet 1947 que « la Terre Promise s’étend du fleuve d’Égypte à l’Euphrate. Elle inclut une partie de la Syrie et du Liban. »
Toute la politique d’Israël, depuis lors jusqu’à nos jours, est fondée sur ces piliers : immigration juive, spoliation des terres, élargissement des frontières par la guerre pour établir in fine le Grand Israël, du Nil à l’Euphrate. […]

Jean TERRIEN.