Rivarol n°3592 du 13/12/2023 (Papier)
Editorial
Macron fête Hanoucca à l’Elysée et… dissout encore un mouvement catholique !
SI L’ON VOULAIT DÉMONTRER les liens étroits unissant la République et le judaïsme, rien ne serait plus éclairant que ce qui s’est passé à l’Elysée le jeudi 7 décembre, premier jour de la fête juive d’Hanoucca. Cet événement, et ce n’est pas anodin, ne figurait pas sur l’agenda officiel de la présidence de la République, ce qui implique une certaine dissimulation et une préparation discrète, voire secrète, en coulisse entre Emmanuel Macron et le grand rabbin de France Haïm Korsia, celui-là même qui avait osé dire sur BFMTV qu’il n’y avait jamais eu dans toute l’histoire des hommes une attaque aussi meurtrière que celle du Hamas le 7 octobre. Le sens de la mesure et de la nuance de ces gens-là ne laisse décidément pas d’étonner. Le 7 décembre, deux mois jour pour jour après l’assaut spectaculaire et méticuleusement préparé des combattants du Hamas en Palestine occupée, Emmanuel Macron a reçu sous les ors de l’Elysée le Prix Lord Jacobovits pour marquer son engagement contre l’antisémitisme. C’est la Conférence des rabbins européens qui attribue cette distinction et qui a donc décoré le chef de l’Etat pour services rendus. Il faut dire qu’avec son ministre de l’Intérieur, Macron fait vraiment beaucoup dans ce domaine et qu’il a notamment contribué à assimiler frauduleusement l’antisionisme à l’antisémitisme au point d’être devenu, contrairement à la tradition diplomatique du Quai d’Orsay, un défenseur inconditionnel de l’entité sioniste, avant d’émettre ici et là quelques nuances tardives et purement verbales sur l’intensité des bombardements sur la bande de Gaza et ses conséquences meurtrières.
Sur la tribune officiait donc comme « maître de cérémonie » le grand rabbin de France Haïm Korsia, hier intime de Jacques Chirac et aujourd’hui proche de l’actuel chef de l’Etat car il faut être dans les petits papiers de la synagogue pour pouvoir présider aux destinées du pays. Le grand rabbin suggère ce soir-là à Emmanuel Macron, dans une forme de rituel magique, d’allumer à l’Elysée une bougie qu’il avait, dit-il, lui-même ramenée d’Auschwitz, ce lieu désormais sacré où, selon la nouvelle religion universelle, a coulé le sang innocent juif victime d’un génocide (et qui se substitue, de manière antéchristique, au Golgotha où a coulé le sang innocent du Christ victime d’un déicide) pour « entretenir la mémoire de la Shoah ». Evidemment le chef de l’Etat s’exécute sur-le-champ. On ne badine pas avec le Dogme. Et cela montre une nouvelle fois à quel point le culte holocaustique est de nature religieuse, et, disons-le, diabolique. Car c’est cette Mémoire sacralisée qui donne à l’entité sioniste les mains libres dans le génocide qu’elle met en œuvre contre les Palestiniens de la bande de Gaza. Elle est le garant de son immunité et le gardien de son impunité. Et c’est cette même Mémoire qui permet d’asservir les peuples, dès le plus jeune âge, de réduire les nations en esclavage, d’exercer une domination implacable sur les esprits, les consciences et les institutions, d’empoisonner les cerveaux, d’assassiner les âmes.
Aussitôt après que le chef de l’Etat eut consciencieusement allumé la bougie sacrée, Haïm Korsia alluma à son tour une bougie (que c’est émouvant !), celle du premier jour de Hanoucca, la fête juive des lumières (alors que le judaïsme talmudique est tout entier dans les ténèbres, du fait de son refus obstiné et sans aucune excuse de reconnaître la divinité du Christ) puis récita une prière et entonna le premier couplet d’un chant. Imagine-t-on le scandale si Macron avait installé une crèche de Noël à l’Elysée et fait entonner des cantiques chrétiens célébrant la Nativité par des clercs catholiques ? Mais quand il s’agit d’encenser et de promouvoir le judaïsme, tout est permis. Certes, cette cérémonie fit quelque peu polémique. On reprocha à Macron un certain manquement à la laïcité. Mais la polémique fut finalement assez modérée et ne dura pas bien longtemps. D’ailleurs, habilement ou cyniquement, dès le lendemain, Macron visitait le chantier de reconstruction de Notre-Dame de Paris et niait toute entorse à la laïcité. Sans doute qu’en participant à cette fête juive à l’Elysée, le chef de l’Etat voulait-il faire oublier son absence remarquée à la manifestation parisienne du 12 novembre contre l’antisémitisme et les quelques propos peu amènes qu’il avait tenus à la BBC sur les bombardements israéliens sur Gaza et qui avaient été sévèrement jugés par la communauté pour laquelle toute compassion, même minimaliste, à l’égard des Palestiniens, est une forme d’antisémitisme. A preuve les accusations portées à ce sujet contre le pourtant très modéré Dominique de Villepin. Au fou !
CETTE ALLÉGEANCE du président de la République au judaïsme, qui n’est certes pas une nouveauté, mais qui va encore plus loin que d’ordinaire, est d’autant plus choquante au vu de ce qui se passe actuellement à Gaza où l’Etat juif, l’armée juive commettent un massacre d’une ampleur inouïe et sans précédent (à ce niveau) contre la population civile palestinienne. On compte déjà plus de 20 000 morts, de l’aveu même d’un haut responsable sécuritaire israélien (qui s’en félicite sans aucun problème de conscience) et des dizaines de milliers de blessés, d’amputés, d’estropiés, d’énucléés, sans compter les milliers de morts (et sans doute davantage) ensevelis sous les décombres du fait des bombardements intensifs et incessants de Tsahal. L’armée juive avait ordonné aux Gazaouis du Nord d’aller vers le Sud car Tsahal bombardait le Nord et maintenant qu’ils sont quasiment tous agglutinés dans le Sud, Tsahal bombarde intensément le Sud. Voilà ce que vaut la parole de l’armée et de l’entité juives. Cela n’empêche pas Meyer Habib d’oser déclarer, avec l’impudence et l’arrogance insupportables qui caractérisent ces gens-là, que « Tsahal est l’armée la plus morale au monde ».
Beaucoup de Palestiniens meurent par asphyxie. Les Palestiniens manquent de tout, d’eau potable, de nourriture, de médicaments, de soins, d’oxygène, de carburant, d’électricité. Les épidémies, du fait des très nombreux cadavres et blessés, se multiplient. Les hôpitaux sont complètement débordés. L’aide humanitaire, qui arrive au compte-gouttes, et qui le plus souvent n’arrive pas du tout, est totalement insuffisante pour plus de deux millions de déplacés. Il manque de tout. C’est l’enfer sur terre. Mais l’entité sioniste peut tout se permettre. Le Dogme de la Shoah est un passe-partout qui ouvre toutes les portes, toutes les fenêtres, toutes les serrures et qui permet d’anéantir un peuple, qui est pourtant chez lui, de le déporter, de l’exterminer, de le nettoyer ethniquement sans que la « communauté internationale » ne lève le petit doigt. Au nom d’un génocide qu’on n’a pas le droit de contester, on commet un génocide qu’on n’a pas le droit de dénoncer. On le voit, le génocide est une chasse gardée, un domaine réservé. Comme la déportation, l’extermination, l’épuration ethnique.
CETTE CÉRÉMONIE juive honteuse à l’Elysée organisée la veille de la fête de l’Immaculée Conception, seule et vraie fête des lumières, celle de la Mère de Dieu, par le chef d’un Etat, la France, qui fut appelée jadis la fille aînée de l’Eglise montre à quel point nous vivons dans un pays occupé et asservi par une idéologie, des hommes, des partis, des clans, des lobbies, des coteries totalement étrangers à l’âme de la France historique, à sa foi, à ses traditions. Et ce n’est pas un hasard si, trois jours seulement après cette cérémonie cultuelle juive dans la salle des fêtes de l’Elysée, le ministre de l’Intérieur, le vibrionnant et ambitieux Gérald Darmanin, annonçait la dissolution d’un nouveau mouvement catholique traditionaliste parfaitement pacifique. Après avoir dissous le 4 octobre le mouvement Civitas, qui était aussi depuis 2016 un parti politique, voilà que le locataire de la Place Beauvau a annoncé le 10 décembre la prochaine dissolution d’Academia Christiana, un dynamique mouvement traditionaliste fondé en 2013 et assurant notamment chaque année des universités d’été où se forment plusieurs centaines de jeunes gens et de jeunes filles. Tout à sa frénésie liberticide, surtout sur sa droite, Darmanin a déjà dissous le 6 décembre la Division Martel, a annoncé la dissolution de l’association lilloise La Citadelle et celle des Remparts lyonnais et a déclaré que d’autres dissolutions, toutes dites d’ultra-droite, allaient être rapidement mises en branle. C’est hallucinant. Naguère il fallait être mêlé à des faits avérés de violences sur les biens et les personnes pour être dissous, aujourd’hui il suffit de défendre des idées et des positions jugées discriminatoires et haineuses, de manière parfaitement arbitraire, par les pouvoirs publics, pour être interdits de toute activité militante et même pour être purement et simplement dissous. Depuis l’accession à l’Elysée de Macron, 37 groupements ont ainsi été dissous sans raison valable ou proportionnée. C’est un record historique. Même De Gaulle qui, surtout après mai 68, avait usé et abusé des dissolutions, a finalement moins attenté aux libertés. Il avait dissous 28 associations en plus de dix ans de pouvoir élyséen. En sept ans seulement de présence élyséenne, Macron l’a déjà largement dépassé.
En s’attaquant de manière de plus en plus frontale aux mouvements se réclamant du catholicisme traditionnel, même le plus modéré et le plus légaliste (Academia Christiana est très proche de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre dont le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle n’est pas connue pour sa radicalité et son extrémisme, tant s’en faut), après avoir interdit de facto l’école à la maison et multiplié les tracasseries voire les persécutions contre les établissements hors contrat, le régime actuel montre son vrai visage : celui d’un anti-catholicisme haineux et fanatique qui n’a d’égal que son anti-nationalisme comme en témoignent les dissolutions de tant de groupes dits d’ultra-droite qui n’ont en réalité que le désir de lutter sincèrement, à leur humble niveau, contre la décomposition d’un pays que, marche après marche, on conduit au tombeau. […]
RIVAROL,<jeromebourbon@yahoo.fr>.
Billet hebdomadaire
Le terrorisme sioniste
Les méthodes de Tsahal vis-à-vis de la population civile palestinienne horrifient le monde à juste à titre. La raison en est que l’État juif a érigé le terrorisme en une politique constante et officielle. Et on le comprend lorsque l’on se penche sur l’histoire du Foyer national juif et des organisations terroristes qui ont été le bras armé de la colonisation de la Palestine. Organisations terroristes qui ont formé Tsahal en 1948.
LE BÉTAR, LA HAGANAH, LE GROUPE STERN ET L’IRGOUN
La première organisation armée juive, Bar-Guiora, est créée le 27 novembre 1907. L’objectif de cette organisation est de développer des fermes collectives et de les protéger. Jusqu’à cette période, la protection des communautés juives était assurée par des gardiens arabes. Les membres de Bar-Guiora étaient issus des groupes juifs d’autodéfense constitués dans les communautés juives en Russie après les pogroms de Kichinev ayant immigré en Palestine. En 1909, cette organisation s’intègre dans le mouvement Hashomer, qui, après la fin de la Première Guerre mondiale, compte environ 200 hommes. Ils constitueront le noyau de la Haganah.
En 1923, à Riga (Lettonie), Vladimir Ze’ev Jabotinsky, alors membre de l’Organisation sioniste mondiale, créé une organisation de jeunesse sioniste paramilitaire, le Bétar (situé à l’extrême droite du sionisme comme le Parti révisionniste). Bétar est le nom d’une forteresse de Judée où les révoltés juifs ont mené leur dernier combat contre l’Empire romain. C’était en 135 lors de la révolte juive menée par Bar-Kokheba.
Parmi les membre du Bétar, et de l’organisation terroriste Irgoun, on compte Menachem Begin qui deviendra Premier ministre d’Israël en 1973. Proche de Jabotinsky qui a été son témoin de mariage (le 29 mai 1939), Begin intègre le Bétar en 1928 et en prend la tête en 1939. Et en 1943, il intègre l’Irgoun et en prend le commandement en 1947.
En 1925, Jabotinsky fonde avec des militants sionistes le Parti révisionniste qui vise à réviser le sionisme en opposition aux sionistes socialistes et aux sionistes centristes (aussi appelés sionistes généraux) qui dominent l’Organisation sioniste mondiale. L’objectif des sionistes révisionnistes est de conquérir et de coloniser par une immigration massive et par les armes la Palestine et une partie de la Jordanie afin d’établir un État juif qui s’étende jusqu’aux deux rives du Jourdain.
Au début des années 1920 a été fondée l’organisation paramilitaire Haganah (“défense” en hébreu) qui avait pour rôle de défendre les colons juifs implantés en Palestine ; elle participe également à l’Aliyah Bet, l’immigration clandestine de juifs vers la Palestine. La Haganah commet également des assassinats politiques, à l’instar de celui de l’écrivain juif antisioniste, Jacob Israël De Haan en 1924 à Jérusalem.
L’Irgoun tsva’i l’oumi (Organisation militaire nationale) est un groupe terroriste sioniste fondé en 1931 par Abraham Tehomi qui s’est séparé de la Haganah qui est jugée trop timorée. Le premier nom de l’Irgoun est la Haganah B.
L’Irgoun a agrégé des éléments du Brit Ha’Birionim (L’alliance des brigands ou Alliance des voyous) créé également en 1931 par des personnalités du Parti sioniste révisionniste. Le chef du Brit Ha’Birionim est Abba Ahiméir, plus radical que Vladimir Ze’ev Jabotinsky. Ce groupe a été créé pour combattre trois ennemis : les Palestiniens, les sionistes de gauche et les Britanniques qui veulent limiter l’immigration juive et qui ne sont pas suffisamment anti-arabes selon ces sionistes radicaux.
Ce nom, Ha’Birionim, renvoie aux zélotes (connus aussi sous le nom de sicaires) juifs qui se sont révoltés contre les Romains, durant la Première Guerre judéo-romaine (entre 66 et 73 de l’ère commune). C’étaient des extrémistes qui allaient jusqu’à tuer des juifs qui refusaient de se rebeller contre les Romains.
Le Brit Ha’Birionim s’inscrit dans la tradition zélotique. Leurs prédécesseurs se sont révoltés contre l’Empire romain, et eux se révoltent contre le mandataire britannique, lequel a pourtant créé le Foyer national juif.
Le 16 juin 1933, Haïm Arlozoroff, membre directeur de l’Agence juive et responsable des relations politiques, est assassiné car il était négociateur de l’accord passé entre l’Agence juive et le Troisième Reich afin d’organiser l’émigration de juifs allemands vers le Foyer national juif. Les trois suspects arrêtés sont proches du Parti révisionniste. Un seul d’entre eux, Abraham Stavsky, est condamné en première instance, puis acquitté. Les enquêteurs britanniques remontent la piste jusqu’au Brit Ha’Birionim. Lors de son jugement, Abba Ahiméir est acquitté du meurtre, mais les documents trouvés chez lui le font condamner à 18 mois de prison pour incitation à la révolte contre le mandataire britannique.
Les sionistes créent des organisations terroristes à tour de bras. Au début des années 1940, est créé le groupe paramilitaire Lehi (acronyme hébreu de Lohamei Herut Israël, « Combattants pour la liberté d’Israël »), aussi connu sous le nom de groupe Stern, du nom de son premier dirigeant Avraham Stern.
Après la mort d’Avraham Stern, qui a été tué par les forces britanniques le 12 février 1942, le groupe Stern est dirigé par Israël Eldad, Nathan Yolin et Yitzhak Shamir, lequel fut membre de l’Irgoun de 1937 à 1940 (qu’il quitta car il considérait l’organisation trop modérée) et qui deviendra député de la Knesset (Parlement israélien) en 1973, président de la Knesset en 1977, et Premier ministre d’Israël en 1983-1984 et de nouveau de 1986 à 1992.
Le groupe Stern commet des attentats contre les Britanniques, de 1941 à 1948, et contre les Palestiniens, en 1947 et 1948. C’est d’ailleurs le groupe Stern qui a assassiné le 17 septembre 1948 à Jérusalem le médiateur de l’ONU, le comte Folke Bernadotte, ainsi que le colonel français André Sérot, chef des observateurs des Nations unies.
En mai 1941, le Palmah (« unité de choc ») est créé dans le but de servir de force de guérilla pour faire face à une éventuelle invasion de la Palestine par l’Allemagne. Le commandant et recruteur de Palmah est Yitzhak Sadeh, ancien commandant de la Haganah, commandant de la Police Juive des Implantations (fondée en 1936 par les Britanniques) et futur cofondateur de Tsahal. Les membres de Palmah sont recrutés dans la Haganah.
Yitzhak Sadeh commande le Palmah jusqu’en 1945, quand il est nommé chef d’état-major de la Haganah. Il est notamment responsable des opérations contre les forces britanniques et du transfert clandestins des immigrants juifs en Palestine. L’État d’Israël dissout le Palmah en 1949, craignant qu’il devienne une force politique, mais intègre une partie des hommes pour former la première unité de parachutistes de Tsahal.
En 1948, lors de la création de l’État d’Israël, les groupes terroristes Irgoun et Léhi sont intégrés à la Haganah pour former Tsahal, « l’armée de défense d’Israël ».
LES OBJECTIFS DU TERRORISME SIONISTE
Ces groupes terroristes sionistes s’attaquent aux Palestiniens pour les chasser de leur terre afin de la coloniser, et au mandataire britannique qui est considéré comme un occupant gênant qui freine la colonisation juive de la Palestine.
Des attaques sont menées contre les infrastructures et des cibles militaires britanniques. Dans la nuit du 17 au 18 juin 1946, le Palmah détruit dix ponts, en octobre il attaque le camp de détention d’Atlit et libère de nombreux prisonniers.
Pour l’Irgoun « la violence politique et le terrorisme » étaient « des outils légitimes dans la lutte nationale juive pour la terre d’Israël ».
Parmi les attaques de l’Irgoun, de la Haganah et du Palmah on peut donner les exemples suivants :
— Le massacre d’Al-Quds (Jérusalem), décembre 1937 : un membre de l’Irgoun jette une grenade sur le marché près de la mosquée Al-Quds, tuant et blessant des dizaines de personnes.
— Le massacre de Haïfa, mars 1938 : des membres de l’Irgoun et du groupe Stern jettent plusieurs grenades sur le marché de Haïfa, tuant 18 personnes et en blessant 38.
— Le massacre de Haïfa, juillet 1938 : l’Irgoun fait exploser des véhicules piégés au marché de Haïfa, tuant 21 personnes et en blessant 52.
— L’attaque du village de Balad El-Sheikh, juin 1939 : ce village palestinien a été attaqué par des membres de la Haganah. Cinq villageois ont été enlevés et assassinés.
— Le bombardement du King David Hotel, juillet 1946 : dirigé par Menachem Begin, l’Irgoun planifie et exécute l’attentat de l’hôtel King David, qui était alors le siège de l’armée britannique à Jérusalem dans le but de détruire des documents prouvant les campagnes terroristes de groupes sionistes. L’attaque a tué 28 Britanniques, 17 Juifs, 41 Palestiniens et 5 autres personnes, pour un total de 91 victimes.
— L’attaque du British Officers’ Club House à Goldschmidt, mars 1947 : cette attaque à Jérusalem a tué 17 militaires britanniques et agents de renseignements. […]
Jean TERRIEN.