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Rivarol n°3625 du 31/7/2024 au 03/09/2024 (Papier)

Editorial

Cérémonie d’ouverture des JO : l’abjection et le blasphème à tous les étages !

JUSQU’OÙ IRONT-ILS dans l’abjection, l’indécence et le blasphème ? Ils n’ont manifestement aucune limite. Et ils savent parfaitement ce qu’ils font. La cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris le vendredi 26 juillet, jour de la grande fête de Sainte Anne, mère de la bienheureuse Vierge Marie, a été un condensé, plusieurs heures durant, de ce qui peut s’imaginer de pire devant des centaines de millions de téléspectateurs (dont 23,4 millions en France), dont un grand nombre d’enfants, et 326 000 spectateurs : glorification explicite de l’homosexualité, avec deux hommes s’embrassant, de la pornographie, de la nudité, de l’impudicité, et de toutes les déviances sexuelles, à commencer par le triolisme, épouvantables blasphèmes avec une représentation profanatrice de la Cène avec des drag queen et autres figures dégénérées de la communauté LGBT, haine de l’être historique de la France catholique et royale avec la mise en scène d’une Marie-Antoinette décapitée dont la tête coupée et ensanglantée entonne le révolutionnaire « Ça ira » devant la Conciergerie où elle fut emprisonnée avant d’être guillotinée, apologie de la sorcellerie, de la magie noire, du monde occulte et des forces des ténèbres avec l’apparition d’un sinistre personnage figurant la mort à laquelle trois enfants remettent la flamme olympique, la mise en scène d’un veau d’or, idole appréciée des adorateurs de Satan, l’apparition d’un chevalier blanc, évoquant les cavaliers de l’Apocalypse œuvrant à la destruction du monde et de l’humanité, la glorification de la “sororité” pour substituer une société matriarcale à la traditionnelle civilisation patriarcale.
Bref, tout dans cette cérémonie satanique, orchestrée par l’inverti revendiqué Thomas Jolly (rien à voir avec le jovial président du Parti de la France dont le patronyme s’écrit d’ailleurs avec un seul l !) et qui a coûté la coquette somme de 122 millions d’euros (sur les 6,2 milliards d’euros dépensés en tout pour ces JO de Paris, si toutefois l’addition n’est au final pas encore plus salée) était un cri de haine à l’égard de la France traditionnelle, de la morale naturelle, de la religion chrétienne, de la monarchie légitime. De bout en bout, ce spectacle nauséabond, longuement conçu, pensé et prémédité, est une offense gravissime aux bonnes mœurs, au bon goût, au bon sens, à la simple pudeur. C’est une révolte satanique contre le bien, le beau, le vrai. C’est un spectacle à la fois laid, sinistre, malsain, angoissant, ténébreux. Il s’agit manifestement, et de manière de plus en plus explicite et grossière, de souiller notre pays, qui fut appelé la fille aînée de l’Eglise, de profaner le sacré, de s’en prendre aussi violemment au Christ et aux Apôtres, à la religion catholique, à la Cène du Jeudi saint où Jésus institua les sacrements du Sacerdoce et de l’Eucharistie.
Oui, ils savent parfaitement ce qu’ils font. Et ils vont toujours plus loin dans l’inversion, dans l’abjection et la profanation. Ce n’est certes pas nouveau. Rappelons-nous la chanson blasphématoire diffusée un  matin sur France Inter, radio du service public, où il était sans cesse répété et scandé « Jésus est péd… ». Après avoir évoqué de manière blasphématoire une histoire d’amour charnel entre le Christ et sainte Marie-Madeleine, voilà que ces démons vont encore plus loin en grimant Notre-Seigneur et Sauveur en drag queen et ses douze Apôtres en invertis dénudés et lascifs. Qu’on ne nous dise pas qu’il n’y a pas là une volonté de provoquer, de salir, de souiller ce qui est le plus sacré. C’est le triomphe une fois de plus de l’esprit Charlie, vanté et revendiqué le 11 janvier 2015, dimanche de l’Epiphanie, par quatre millions de mutins de Panurge qui manifestaient avec l’odieuse pancarte « Je suis Charlie » dans une sorte de contre-Epiphanie, de manifestation diabolique, de revendication du blasphème, y compris dans ce qu’il a de plus odieux, de scatologique, de pornographique. Oui, ce spectacle du 26 juillet 2024 est une agression d’une violence inouïe et délibérée contre Dieu, contre le christianisme, contre les chrétiens, contre la morale traditionnelle, contre la civilisation européenne et chrétienne. Elle ne peut susciter que le dégoût et nous renforcer dans notre rejet radical, total, viscéral de ce régime, de ceux qui le soutiennent ou qui collaborent ou se compromettent avec lui. Plus que jamais, il faut dénoncer ouvertement, explicitement, entièrement, le satanisme à l’œuvre au sommet de notre pays et plus généralement dans ce qu’il est convenu d’appeler l’hyperclasse mondiale. Leur Nouvel Ordre mondial est en effet totalement satanique. Car finalement ce spectacle est en parfaite cohérence avec la tyrannie LGBTiste qui nous est imposée, ainsi qu’aux enfants des écoles, qu’on pousse ouvertement au vice contre-nature et à la transsexualité ou qu’on laisse, dès le plus jeune âge, aux mains de drag queens qui leur lisent des contes orientés, les maquillent, les caressent, les encouragent à se grimer, à s’interroger sur leur intimité la plus profonde, dans une entreprise de perversion et de transgression  probablement sans précédent dans notre histoire par son ampleur et sa radicalité.  

DE GRÂCE, que l’on ne nous dise pas que le satanisme n’existe pas ou plus, que le combattre est une lutte d’arrière-garde, voire parfaitement inutile. Rappelons-nous la célèbre citation du poète Charles Baudelaire : « La plus belle des ruses du Diable est de vous persuader qu’il n’existe pas » (Le Spleen de Paris, Petits poèmes en prose, 1862). Qui ne voit pourtant que le visage de Satan se montre aujourd’hui de manière de plus en plus claire, évidente voire grossière ? Il faut s’aveugler volontairement pour ne pas s’en rendre compte. Nous vivons plus que jamais l’heure des ténèbres et du chaos. Les temps actuels sont incontestablement antéchristiques, eschatologiques et apocalyptiques. Ceux qui vous disent le contraire sont des menteurs ou des imbéciles, des aveugles conduisant d’autres aveugles dans la fosse. Près de soixante ans après la fin du diabolique Vatican II, cette cérémonie des Jeux Olympiques 2024 apparaît clairement comme la manifestation géante d’une totale apostasie de la France chrétienne, de la haine du Christ et de ses saints, du rejet spectaculaire de la foi, de la morale, du message de l’Evangile, des racines et de l’âme de notre pays dont la naissance et l’ancienne grandeur sont inséparables du baptême de Clovis et de la foi catholique. Cette sinistre cérémonie du 26 juillet est un spectacle fait par des démons et pour des démons.
Ne nous payons pas de mots, la tyrannie wokiste, LGBTiste, arc-en-ciel s’est encore considérablement renforcée avec ce spectacle planétaire et annonce des lendemains effrayants. Elle n’hésite plus à se montrer dans toute sa laideur, sa force et sa violence. Car non seulement les forces des ténèbres qui nous dirigent, nous tyrannisent et nous tympanisent, ne vont rien céder sur le fond, ne vont nullement reculer mais au contraire vont aller toujours plus loin dans l’horreur, la laideur, la terreur. Le millésime 2024 restera comme l’année où fut votée à la quasi-unanimité, de la France insoumise au Rassemblement national, la constitutionnalisation du génocide des enfants à naître. Le droit d’assassiner le fruit de ses entrailles est désormais gravé dans le marbre de la Constitution de la Ve République, preuve supplémentaire que leur République est un régime satanique par essence, né dans le crime et la terreur, et qui ne se maintient et se renforce que par le crime et la terreur. 2024 restera également comme l’année où fut donné à Paris ce spectacle satanique du 26 juillet. Et 2024 pourrait également être l’année où sera votée par le Parlement la loi, elle aussi abominable, légalisant l’euthanasie et le suicide assisté. On s’en prend ainsi aux deux bouts de la vie, aux enfants à naître éliminés dans le ventre de leur mère (dans ce qui est l’inversion satanique de l’Ave Maria où l’archange Gabriel affirme, dans une formule reprise par l’Eglise, que « le fruit des entrailles (de Marie) est béni »), comme aux vieillards euthanasiés, selon les recommandations du (faux) prophète Jacques Attali qui considère que, passé 60 à 65 ans, l’homme coûte plus cher qu’il ne rapporte et que l’euthanasie doit donc être un instrument de masse utilisé par les sociétés modernes.

2024 restera enfin, il ne faut jamais l’oublier, comme l’année paroxystique du génocide palestinien perpétré dans une impunité totale par l’entité sioniste et avec la complicité active du monde entier, et tout particulièrement d’un Occident sous totale domination communautaire. Depuis le 7 octobre 2023, c’est-à-dire depuis bientôt dix mois, les Palestiniens sont perpétuellement bombardés, déportés, traqués, victimes d’un blocus à la fois terrestre, maritime et aérien, et vivent l’enfer sur terre. Ils sont privés d’eau, de nourriture, de soins. Toutes leurs infrastructures, leurs lieux de vie, leurs habitations, leurs écoles, leurs hôpitaux, leurs cimetières, leurs lieux de culte sont détruits avec une sauvagerie et une inhumanité complètes par un Etat assassin et génocidaire. Et le pire, c’est que ce sont eux, et non leurs bourreaux, qui sont placés sur le banc des accusés dans une insupportable et cynique inversion accusatoire dont un certain Lobby est certes friand. Jamais peut-être n’est-on allé aussi loin dans l’injustice, dans l’ignominie, dans le cynisme, dans le mensonge et dans l’inversion. Et, disons-le encore une fois, car cette vérité fondamentale doit être dite, le culte satanique de l’“Holocauste” est le garant permanent de l’immunité et de l’impunité de l’entité sioniste qui peut multiplier les crimes et les atrocités les plus horribles et les plus barbares sans que jamais elle n’ait à rendre des comptes et encore moins à rendre gorge. On voit d’ailleurs dans cette affaire toute l’imposture du culte shoahtique puisqu’on apprend aux enfants des écoles que l’entretien de la Mémoire de la Shoah, le fait de devenir à leur tour des « passeurs de mémoire », doivent leur servir à se dresser contre toute nouvelle forme de génocide, toute tentative d’extermination ou d’anéantissement d’un peuple, d’une ethnie, toute atteinte à la dignité de l’homme, à ses droits fondamentaux, au droit international et humanitaire.
Or qu’observe-t-on ? Au nom de la lutte contre l’antisémitisme, on se tait face à la froide et préméditée perpétration du génocide de tout un peuple, le peuple palestinien. On le cautionne, voire on le légitime. Au nom du respect du « peuple qui a tant souffert », on reste muet face aux déportations et aux exterminations de masse, face à l’orchestration d’une famine géante, face à la mise à mort à grande échelle de tout un peuple martyrisé à qui on a volé sa terre, ses droits, sa dignité et que l’on continue quotidiennement à persécuter, à bombarder, à massacrer. Car, on ne le dira jamais assez, c’est au nom de la lutte contre l’antisémitisme, au nom de la vengeance après le pseudo-pogrom du 7 octobre, que l’entité sioniste bombarde, détruit, tue, ampute, affame, déporte, esclavagise tout un peuple. Au nom d’un génocide qu’on n’a pas le droit de contester, sur lequel il est interdit de se pencher, — selon la fameuse formule de l’ancien président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, « En Occident, on n’a pas le droit d’examiner la boîte noire de l’Holocauste pour voir ce qu’il y a à l’intérieur » —, elle commet un génocide qu’on n’a pas le droit de nommer et de dénoncer. Car, qu’on ne compte pas sur l’Education nationale, sur les media audiovisuels, sur la presse écrite, sur des intellectuels ou des politiques, sauf rares exceptions, pour dénoncer ce qui se passe en Palestine occupée. On ne fera pas pleurer les enfants des écoles sur les déportations, pourtant bien réelles et actuelles, des Palestiniens. Hollywood ne réalisera pas de films, Netflix ne diffusera pas de séries ou de documentaires sur les massacres de masse commis par l’entité sioniste. La Mémoire, on le voit, est sélective, partielle et partiale. Le boucher Netanyahu vient d’ailleurs de recevoir un accueil triomphal aux Etats-Unis tant de la part des Démocrates que des Républicains. Pourquoi donc arrêterait-il ce carnage casher ?

LA CHAPE DE PLOMB se renforce constamment. Macron a dissous depuis 2017 une quarantaine de mouvements et d’associations sans aucune raison valable et proportionnée, du Bastion social au GUD. L’ARCOM, le gendarme de l’audiovisuel, vient pour sa part de retirer à C8 de Cyril Hanouna l’autorisation d’émettre sur la TNT, une chaîne pourtant bien peu politiquement incorrecte, c’est dire jusqu’où va la censure ! Quant à la mairie de Montauban, elle a été attaquée ces derniers jours parce qu’elle a eu le malheur dans le journal municipal annonçant les commémorations pour le 80e anniversaire de la Libération de publier une photo du Maréchal Pétain prise dans cette ville en novembre 1940. Pour une simple photographie d’archives du chef de l’Etat français, décédé il y a 73 ans, le 23 juillet 1951, l’opposition municipale va jusqu’à dénoncer « un révisionnisme insidieux » et exige des excuses de la mairie. Les services de la municipalité ont beau expliquer que la photo du Maréchal était destinée à illustrer une visite guidée de la ville sous l’Occupation, rien n’y fait. Pas même les déclarations convenues de l’édile, Brigitte Barèges, qui proclame : « Je suis fière de me revendiquer de la filiation du Général De Gaulle qui a su appeler la France à résister à Pétain le 18 juin 1940. »
Pourquoi un tel acharnement, d’ailleurs sans cesse croissant, contre un homme et un régime disparus depuis de longues décennies ? C’est d’une part que la devise du régime de Vichy, « Travail, Famille, Patrie », repose sur des principes radicalement contraires à ceux de la démocratie moderne qui promeuvent une société sans Dieu, sans travail, sans famille et sans patrie. Et c’est d’autre part que nous vivons sous l’ère de la judéocentrie et que l’on reproche au Maréchal son traitement de ce qu’on appelait autrefois « la question juive». Et ce, alors même que l’historienne israélite, feu Annie Kriegel, écrivait en 1990 dans Le Figaro qu’on pouvait se demander si Vichy n’avait pas fait davantage pour sauver les Juifs que pour sauver la France. De libres considérations totalement impensables aujourd’hui et qui pourraient même être passibles des tribunaux, tant la censure idéologique, politique, morale, religieuse, devient de plus en plus effrayante.
Face à cela, notre devoir est de résister vaillamment et de défendre le bien, le beau, le vrai. Sans aucune concession. C’est ce à quoi, avec la grâce de Dieu et votre stimulante fidélité, RIVAROL continuera à s’employer à la rentrée. Et aussi longtemps qu’il le pourra.
 […]

RIVAROL,<jeromebourbon@yahoo.fr>.

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Billet hebdomadaire

Où en sommes-nous des poursuites judiciaires contre RIVAROL ?

LES ANNÉES SE SUIVENT et se ressemblent pour l’hebdomadaire de l’opposition nationale et européenne qui est de plus en plus attaqué. Ce n’est pas nouveau puisque RIVAROL est l’organe de presse qui détient le record de procès et de saisies sous la Ve République. Il a toujours payé très cher sa liberté de ton et d’analyse. Et il la paye de plus en plus cher. L’actuel directeur de publication a ainsi subi 24 condamnations définitives en l’espace de treize ans seulement, entre le 9 décembre 2011 et le 21 mai 2024, ce qui le place en deuxième position des dissidents français les plus condamnés en justice derrière Dieudonné (32 condamnations définitives) et devant Alain Soral (23 condamnations définitives). Et il attend une probable 25e condamnation dès la rentrée, le jeudi 5 septembre à 13h30.

DE LA PRISON FERME CONTRE BOURBON ?

La XVIIe chambre du tribunal correctionnel de Paris doit en effet rendre son jugement ce jour-là dans une affaire où notre directeur est poursuivi pour… apologie publique de terrorisme, pas moins, pour quelques extraits d’une vidéo (aujourd’hui supprimée, mais pas de notre fait) datant du 17 septembre 2022. Le ministère public a requis neuf mois de prison ferme (dont la révocation d’un sursis de trois mois datant du 4 novembre 2020) sans aménagement de peine (c’est-à-dire sans port du bracelet électronique et sans travaux d’intérêt général) et les quatre parties civiles (Observatoire juif de France, LICRA, Organisation juive européenne et Avocats sans frontière) ont réclamé en tout pour leur prétendu préjudice moral 20 000 euros de dommages et intérêts. Une paille !

MARTINE POURSUIT RIVAROL !

Par ailleurs, les éditions Casterman nous ont manifesté ce mois-ci par lettre recommandée avec AR — non, ce n’est pas une plaisanterie ni un poisson d’avril ! — leur ferme intention de nous poursuivre pour contrefaçon à cause du petit visuel Martine lit RIVAROL qui avait été publié en page 2 de notre édition papier et numérique du 31 janvier 2024 (numéro 3599). Elles prétendent en effet avoir subi un grave préjudice (interdit de rire) car ce visuel, qui était évidemment une parodie, sans aucune méchanceté ni intention de nuire, a été diffusé à la Star Academy de TF1 quelques jours plus tard. Mais outre que nous n’avons aucune responsabilité dans cet événement qui nous a profondément surpris comme tout un chacun, il fallait procéder à un arrêt sur image pour pouvoir voir que le journal brièvement tenu par les danseurs à l’arrière-plan de l’écran était RIVAROL et il fallait même procéder à un agrandissement de l’image pour pouvoir déchiffrer le petit visuel Martine lit RIVAROL.
Il s’agit là donc d’une mauvaise foi manifeste des éditions Casterman mais malheureusement, quand il s’agit de RIVAROL, nous pouvons perdre en justice et être lourdement sanctionné même lorsque le dossier sur le fond est complètement vide. Ce n’est hélas pas rare. C’est même de plus en plus fréquent.

VERS UNE TROISIÈME GARDE À VUE EN MOINS D'UN AN?

De plus, toujours au chapitre de la répression contre la liberté de l’esprit, nous avons reçu très récemment un courriel de la BRDP (Brigade de répression de la délinquance contre la personne) nous indiquant que de nouveaux dossiers judiciaires (dont le nombre et les infractions reprochées ne nous ont pas été communiqués à ce stade) étaient instruites contre notre directeur qui sera bientôt officiellement convoqué (dans le cadre d’une troisième garde à vue de 24 ou 48 heures en moins d’un an avec de nouveau les menottes et la mise en cellule ?), sans doute dès la rentrée (et peut-être même dès cet été !) au 36 rue du Bastion Porte de Clichy, dans le XVIIe arrondissement de la capitale, siège de la police judiciaire de Paris, un endroit qu’il connaît désormais comme sa poche !
En outre, nous avons formé en mai dernier un pourvoi en cassation à la suite d’une condamnation pour diffamation publique en première instance et en appel de plusieurs passages d’un article de François-Xavier Rochette en marge de la sordide affaire Olivier Duhamel convaincu d’inceste et de pédomanie paru dans notre édition du 3 février 2021, un papier où il n’y avait pourtant rien de répréhensible objectivement mais où l’on nous accuse, sans la moindre preuve, d’incriminer une personnalité dans le supposé meurtre de l’actrice Marie-France Pisier, belle-sœur d’Olivier Duhamel, retrouvée morte nuitamment et dans d’étranges circonstances dans sa piscine de Saint-Cyr-sur-Mer le 24 avril 2011.

RECOURS CONTRE LA DÉCISION DE LA CPPAP DE NOUS EXCLURE DE SES REGISTRES

Précisons enfin, pour être tout à fait complet, que nous avons saisi (sans grande illusion) le 22 mai 2024 la cour administrative d’appel de Paris (qui rendra son arrêt d’ici un à deux ans, si les délais habituels dans ce genre de dossiers sont respectés) après le rejet le 22 mars dernier par le tribunal administratif de la capitale, en quelques lignes seulement, de notre demande d’annulation de la décision prise à l’unanimité le 4 mai 2022 par la CPPAP (commission paritaire des publications et agences de presse), réunie en séance plénière, de nous retirer notre agrément, de nous exclure de ses registres, de nous supprimer notre immatriculation, de nous ôter le titre de publication d’information politique et générale (IPG), d’où depuis un triplement très dispendieux des frais postaux, un décuplement du taux de TVA sur chaque vente et une persécution constante dans les kiosques puisque les marchands et distributeurs de presse ne sont plus tenus désormais de nous vendre et de nous exposer et que des associations font pression sur eux, tant sur la Toile que par courrier postal et électronique et par coups de fils, et tout particulièrement sur les enseignes de supermarchés et d’hypermarchés, mais aussi sur les maisons de la presse et autres marchands de journaux et de revues, pour que RIVAROL ne soit plus jamais vendu par eux.
Et malheureusement cette stratégie détestable et liberticide est dans l’ensemble fort efficace puisque, depuis deux ans, et notamment depuis la décision (prise sous pression) du groupe Carrefour, le 18 août 2022, de nous retirer immédiatement et définitivement de ses rayons intégrés — de sorte que nous ne pouvons plus faire nôtre le célèbre slogan de l’enseigne : « Avec Carrefour je positive » ! —, une décision suivie hélas par beaucoup d’autres distributeurs et vendeurs de presse, des Relay H à Auchan en passant par Monoprix, Cora, Cultura et les Super-U — même s’il existe heureusement quelques exceptions locales ici et là —, nous avons perdu un tiers des ventes hebdomadaires du fait de ces entreprises de délation. Ce qui est considérable pour une modeste entreprise comme la nôtre qui, de surcroît, ne bénéficie d’aucune subvention directe ou indirecte, ni de l’appui de groupes bancaires ou industriels, ni du soutien matériel de puissances étrangères ou de riches et influents mécènes. Or, c’est facile à comprendre, lorsque les charges augmentent et que les recettes diminuent parallèlement, la situation devient vite très compliquée voire tout à fait intenable. Il s’agit en réalité de nous asphyxier, de nous éliminer de manière hypocrite mais, croient-ils, rapide et efficace.
A nous de les faire mentir, de les décevoir cruellement, comme nous avons réussi, grâce à vous, à le faire jusque-là. Ce dont nous ne saurions trop vous remercier.

LE DERNIER TITRE HISTORIQUE DE L’OPPOSITION NATIONALE

Car, c’est un fait, malgré ce record d’adversité — nous sommes de plus en plus traités dans notre pays occupé comme des Palestiniens sans cesse bombardés et déportés ! — la doyenne des publications de la droite nationale et nationaliste (fondée le jeudi 18 janvier 1951, il y a bientôt trois quarts de siècle) est toujours debout. RIVAROL est même actuellement le dernier titre historique de l’opposition nationale en France — à être diffusé à la fois en kiosque et sur abonnement — à être encore vivant — et bien vivant ! — après la disparition successive et définitive ces dernières années de tous les autres titres sans exception de la mouvance nationale, du Libre journal de la France courtoise de feu Serge de Beketch (octobre 2007) à National-Hebdo (mai 2008), de Français d’abord (juin 2008) au mensuel Le Choc du mois (automne 2011), de Flash (septembre 2011) à Daoudal hebdo (juin 2012), de la Nouvelle Revue d’histoire (décembre 2017) à l’Action française 2000 (1er février 2018), du Crapouillot (printemps 2017) à Minute (5 février 2020) en passant par le quotidien Présent (30 juin 2022, malgré ses subventions étatiques annuelles de plusieurs centaines de milliers d’euros) et les défuntes revues Sous la Bannière (janvier 2018) et Militant (janvier 2024).
Ce n’est pas là une mince performance par les temps qui courent, surtout avec une ligne éditoriale radicale, claire et sans concession, fortement combattue par le Système qui cherche par tous les moyens à nous étouffer, à nous ruiner, à nous éliminer. Mais c’est peut-être précisément à cause de l’intransigeance de cette ligne politique, de la fidélité pleine et entière à certains principes directeurs, de la liberté de ton et d’analyse des différents rédacteurs, d’une pointe d’humour et d’ironie aussi, que notre hebdomadaire, contrairement aux autres publications imprimées du milieu, vit encore, commente l’actualité avec acuité, se bat au quotidien avec énergie, foi, combativité, ténacité et détermination, donne et reçoit des coups. Sans faiblir ni trahir.

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