Rivarol n°3631 du 9/10/2024 (Papier)
Editorial
Non à la tyrannie arc-en-ciel et au cancer du sionisme !
POUR CEUX QUI EN DOUTAIENT ENCORE, il est désormais certain que le nouveau gouvernement Barnier conduira dans tous les domaines la même politique que ses prédécesseurs. Le discours du Premier ministre à la tribune de l’Assemblée nationale le mardi 1er octobre, qui a duré près de quatre-vingt-dix minutes et qui fut des plus soporifiques — qu’il est loin le temps des tribuns au Palais-Bourbon, dans notre monde désenchanté tout est terne, lisse et laid ! — montre de manière incontestable que le nouveau gouvernement suivra lui aussi consciencieusement la feuille de route de la révolution cosmopolite et arc-en-ciel, ainsi que l’a bien vu Hannibal dans sa chronique de dernière page. Michel Barnier a indiqué explicitement, lors de son discours de politique générale, quelles étaient les « lignes rouges » de l’équipe ministérielle qu’il conduit, et on n’a pas été déçu du voyage. « Il n’y aura, a-t-il martelé, aucune tolérance à l’égard du racisme et de l’antisémitisme, du communautarisme, aucun accommodement sur la défense de la laïcité » ; « nous n’accepterons aucune discrimination, aucune remise en cause des libertés conquises au fil des ans, ni l’IVG qui est dans la Constitution, ni le mariage pour tous, ni les dispositions législatives sur la PMA » .
Le Premier ministre ose dire que son gouvernement n’acceptera aucune discrimination mais, dans ce même discours, Michel Barnier confirme que le dégel du corps électoral en Nouvelle-Calédonie ne sera pas soumis au Congrès. Autrement dit, on entérine une situation ubuesque et profondément injuste qui fait que, les Français s’étant installés après 1998 sur l’archipel, travaillant et payant pourtant leurs impôts sur le Caillou, sont totalement privés du droit de vote. Et tout cela pour favoriser les Kanaks qui, bien que minoritaires, exigent l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie. N’est-ce pas là une scandaleuse discrimination et une grave rupture de l’égalité des droits entre citoyens ? Mais qu’à cela ne tienne. Quand ce sont les Blancs, les de souche, qui sont victimes d’injustice, bafoués et spoliés dans leurs droits, pourtant les plus légitimes et les plus fondamentaux, cela est permis et même justifié.
Pareillement, le chef du gouvernement ose déclarer qu’il n’aura aucune tolérance à l’égard du communautarisme. Mais lorsqu’on fait allégeance au CRIF, au lobby judéo-sioniste, comme le font de manière continue et vomitive les pouvoirs publics depuis des années et même des décennies, et plus encore depuis le 7 octobre 2023, considéré comme « une seconde Shoah », n’est-ce pas céder au communautarisme le plus écœurant et le plus caractérisé, oserais-je dire, le plus cashérisé ? De même, lorsqu’on laisse se développer des trafics de drogue dans les cités, que se multiplient les zones dites de non-droit dans les banlieues, n’est-ce pas là encore céder au communautarisme, même s’il ne s’agit pas du même ?
LORSQUE LE PREMIER MINISTRE certifie, depuis la tribune du Palais-Bourbon, qu’il n’y aura « aucune tolérance envers le racisme et l’antisémitisme », si on décrypte ce message et qu’on regarde la vérité en face, froidement, objectivement, de manière dépassionnée, cela signifie qu’aucune politique d’arrêt de l’immigration ou, a fortiori, d’inversion des flux migratoires ne sera menée, ni même tentée, fût-ce timidement, graduellement. Ni que seront adoptées et appliquées des mesures favorisant les Français et mettant fin aux pompes aspirantes de la submersion. Car la préférence nationale, comme la remigration, comme l’immigration zéro, est considérée aujourd’hui par le Système politico-médiatique comme du racisme qui, rappelons-le, est un délit puni d’un an de prison ferme et de 45 000 euros d’amende (selon la loi Pleven du 1er juillet 1972 qui, comme l’a excellemment dit Henry de Lesquen, a transformé la République française en République cosmopolite). C’est pourquoi rien n’est fait concrètement depuis au moins un demi-siècle pour protéger le pays contre toutes les formes d’invasion, d’agression et de submersion migratoire. Toute mesure de fermeté, réellement efficace, est impossible car considérée comme raciste et fasciste.
On l’a vu encore lors des dernières législatives où un candidat du Parti de la France en Meurthe-et-Moselle, Pierre-Nicolas Nups, ainsi que son suppléant, Alexandre Hinger, le président du mouvement, Thomas Joly, et deux autres cadres du parti (Maxime Morlon et Thomas Petit), ont été mis en examen puis, le jeudi 3 octobre, placés en garde à vue pendant neuf heures pour avoir simplement conçu et placardé une affiche électorale où l’on voyait un garçonnet blond aux yeux bleus avec ce slogan : « Donnons un avenir aux enfants blancs ». Cela n’impliquait objectivement aucune haine envers les autres races, aucun rejet des autres peuples et ethnies, mais faire sienne une telle profession de foi, vouloir défendre, sauver, protéger les enfants blancs, leur donner un avenir, un espoir, leur permettre des conditions de vie et de travail décentes et un développement harmonieux est considéré aujourd’hui comme de l’incitation à la haine raciale. Le mouvement Black Lives Matter peut défendre avec énergie voire agressivité la cause noire et s’en prendre ouvertement aux Blancs, ce n’est pas considéré comme du racisme ou de la haine mais que des Français de souche entendent « donner un avenir aux enfants blancs » dans le cadre d’une campagne législative est jugé insupportable. Dès qu’il a pris connaissance de l’affiche incriminée, Pascal Schneider, le maire d’une des communes de la circonscription, Neuves-Maisons, a même déposé plainte et saisi le procureur de la République, qui a ouvert aussitôt une enquête confiée à la brigade de recherches de Nancy. Laquelle enquête a pour motif « provocation publique à la discrimination, à la haine ou à la violence à raison de l’origine ou de l’appartenance ou la non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée ». Comme si cela ne suffisait pas, une seconde plainte a également été déposée à l’encontre de Pierre-Nicolas Nups par la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (LICRA) de Nancy. Via un communiqué de presse, la Licra — qui soutient sans sourciller le génocide palestinien à Gaza perpétré par l’entité sioniste, mais la contradiction ne la gêne pas ! — annonce « condamner fermement l’odieuse affiche titrée “Donnons un avenir aux enfants blancs” » estimant qu’un tel slogan « est contraire aux valeurs de la République et constitue un appel à la haine à caractère raciste ».
Pour la LICRA, tuer ou mutiler des dizaines de milliers de civils palestiniens, ce n’est pas du racisme ni de la haine mais l’affiche du Parti de la France avec un blondinet dessus et une campagne verte derrière lui, c’est en revanche de la haine raciale caractérisée. Voilà les misérables pharisiens auxquels nous avons affaire ! Le Parti de la France a publié ces derniers jours un bref communiqué dénonçant les odieuses persécutions politiques et judiciaires dont il est victime : « Le jeudi 3 octobre, Thomas Joly, Pierre-Nicolas Nups, Maxime Morlon, Alexandre Hinger et Thomas Petit étaient convoqués dans plusieurs gendarmeries suite à une enquête, diligentée par le Parquet de Nancy, en rapport avec l’affiche du Parti de la France “Donnons un avenir aux enfants blancs”. La garde à vue a duré pas moins de 9 heures alors que les 5 auditionnés ont usé de leur droit à garder le silence et qu’ils ont chacun remis une déclaration libre sur papier réfutant tout caractère illégal de l’affiche incriminée et démontrant l’interprétation malveillante qui en a été faite par des adversaires politiques. Ces persécutions politico-judiciaires resteront sans effet sur la volonté des cadres du Parti de la France de dire la vérité et de défendre le peuple français envers et contre tout. »
ON LE VOIT, le gouvernement change mais la persécution des patriotes, des nationaux, des nationalistes et des dissidents demeure intacte. Il ne suffit pas que Gérald Moussa Darmanin ne soit plus à l’Intérieur ni Eric Dupond-Moretti à la Justice pour que la répression cesse ou diminue soudainement. C’est tout un Système cosmopolite qui reste en place et étend ses monstrueux tentacules. Ceux qui pensent que, grâce au nouveau ministre de l’Intérieur, le Vendéen Bruno Retailleau, l’immigration sera enfin contrôlée et jugulée et la situation assainie sur le front de la délinquance et de la criminalité se font des illusions. On ne le répétera jamais assez, le rôle du locataire de la Place Beauvau depuis quarante ans au moins est de faire semblant, de créer de l’agitation, d’attirer à lui les micros et les caméras, d’user du magistère de la parole qui tient lieu d’action. Depuis Charles Pasqua, ministre de l’Intérieur dans le premier gouvernement de cohabitation dirigé par Jacques Chirac, et qui se faisait déjà fort de rétablir l’ordre et de « terroriser les terroristes » jusqu’à Retailleau, en passant par Chevènement qui voulait sanctionner les “sauvageons”, Sarkozy qui promettait de passer « le Kärcher » et de neutraliser « la racaille » et Darmanin qui se disait intraitable sur l’immigration et la sécurité des Français, ce ne sont que des paroles purement verbales qui ont été prononcées et ce sont autant d’imposteurs qui se sont succédé. De même, depuis quarante ans, chaque année ou presque, une nouvelle loi sur l’immigration est présentée en Conseil des ministres, discutée et votée au Parlement, promulguée par le président de la République. Est-ce que cela a servi concrètement à quelque chose ? La situation a-t-elle été un tant soit peu améliorée ? Nullement.
Les déclarations tonitruantes des locataires successifs de la Place Beauvau, comme les lois sur l’immigration qui se succèdent avec une régularité de métronome, n’ont en réalité d’autre objectif que d’amadouer, de séduire, et au final de tromper le peuple, de le tranquilliser faussement et d’ôter chez lui tout esprit de révolte, d’insoumission et de rébellion et toute lucidité sur la réalité de la situation du pays, et notamment sur la gravité et l’étendue du phénomène de Grand Remplacement, c’est-à-dire de substitution d’une population par une autre. Et aussi, par voie de conséquence, de substitution progressive (mais relativement rapide) d’un électorat par un autre. La gauche l’a bien compris, qui a abandonné depuis longtemps les travailleurs français (de souche), les catégories populaires (de souche) pour les immigrés, se créant ainsi une nouvelle et nombreuse, voire innombrable (à terme), clientèle électorale. C’est toute la stratégie cynique, mais ô combien efficace, de Terra Nova, du Parti socialiste, des Verts, du Parti communiste et tout particulièrement de la France insoumise du septuagénaire Jean-Luc Mélenchon. Lequel déploie ses incontestables talent d’orateur et met en scène sa solide culture politique et historique — c’est le dernier tribun de la classe politique depuis la mise en retrait de Jean-Marie Le Pen —, non pas pour défendre les travailleurs français, les campagnes, la ruralité, les catégories populaires (de souche) mais les allogènes.
TOUJOURS DANS le même ordre d’idées, lorsque le Premier ministre déclare, dans son discours de politique générale, qu’« il n’y aura aucune tolérance envers l’antisémitisme », on sait ce que cela veut dire. Barnier a dit à la tribune de l’Assemblée nationale que la France se tenait « au côté du peuple ukrainien » mais il s’est bien gardé d’affirmer, dans son allocution, que notre pays se tenait pareillement au côté du peuple palestinien et libanais. Manifestement il n’y en a que pour l’entité sioniste. On préfère les bourreaux aux victimes. On se place du côté des forts et non des faibles. Il n’y a à cela aucun mérite. Quel drame que les hommes publics de nos jours soient à la fois sans cœur, sans honneur et sans grandeur ! Le lundi 7 octobre au soir, jour de la solennité de Notre-Dame du Rosaire, était organisée au Dôme de Paris une cérémonie d’hommage aux « victimes (juives) des attaques du 7 octobre » et « en soutien aux otages toujours retenus captifs ». Ce moment « de recueillement et de commémoration » est organisé, cela n’est pas une surprise, par le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) en présence de nombreux ministres, dont bien sûr le chef du gouvernement. Car lutter contre l’antisémitisme, c’est faire allégeance au CRIF, c’est apporter un soutien inconditionnel à Israël, comme l’ont répété moult fois depuis un an les pouvoirs publics, et particulièrement l’odieuse présidente de l’Assemblée nationale, la communautaire Yaël Braun-Pivet.
Et, disons-le, car c’est la vérité, apporter un soutien inconditionnel à Israël, c’est lui donner un permis de tuer, de massacrer, de mutiler, de bombarder, d’annexer des territoires de manière indue, de violer les espaces aériens, l’intégrité territoriale de pays souverains, d’envoyer des bombes de plusieurs tonnes rasant tout sur leur passage, immeubles, véhicules, infrastructures, hôpitaux, écoles, dispensaires, orphelinats, centre de secours et de réfugiés, cimetières, lieux de culte, détruisant, décimant des dizaines de milliers de vies humaines, y compris celles des secouristes, des ambulanciers, des médecins, du personnel humanitaire, voire des émissaires de l’ONU. Quand on y réfléchit, ce n’est pas seulement lui donner un permis de tuer, c’est l’encourager à commettre un génocide. C’est lui donner le feu vert et un blanc-seing. C’est se couvrir de sang les mains. C’est signer un pacte avec le diable. Quelle responsabilité ! Quelle infamie ! Et ce sont les mêmes qui condamnent la lâcheté supposée ou les compromissions jugées criminelles de l’Etat français pendant l’occupation, l’accusant de complicité de génocide, qui laissent faire, voire qui justifient explicitement, des déportations et des exterminations de masse. Au nom de la sécurité d’Israël. Bref, un Etat terroriste et voyou, totalement illégitime, né de la violence et de la guerre, et ne se maintenant que par le fer, le feu et le sang, dont les fondements historiques, politiques et religieux, sont autant de mensonges, est soutenu par tous les dirigeants occidentaux de manière à la fois indigne et criminelle. Il faut dénoncer publiquement et fermement cette complicité active dans le crime de masse.
Parmi les personnes présentes au Dôme de Paris le 7 octobre au soir se trouvent également l’ancien président de la République, l’ultra-sioniste Nicolas Sarkozy — qui, sur le plateau de l’hystériquement pro-israélienne CNews, a encore tout récemment défendu sans aucune réserve ni nuance les bombardements massifs et meurtriers de Tsahal au Liban, à Gaza et en Cisjordanie, toujours au nom de la sécurité d’Israël —, et diverses personnalités du monde du spectacle et des media où, comme on ne le sait que trop, le Lobby est surreprésenté. Dès dimanche 6 octobre, les hommages avaient commencé par un rassemblement à l’initiative du Fonds national juif, pour exprimer une « solidarité avec l’État d’Israël dans sa lutte contre le terrorisme islamiste », — comme si l’Islam était la question numéro un dans cette affaire, alors qu’il s’agit d’abord et avant tout de l’oppression de tout un peuple, et même de plusieurs désormais, par une entité criminelle. D’autres rassemblements ont eu lieu à Clermont-Ferrand, à Marseille. Dans un pays qui abrite la plus importante communauté juive d’Europe (officiellement près d’un demi-million de personnes, plus en réalité) — il n’y a vraiment pas de quoi s’en vanter ! —, la pression du Lobby pro-israélien est particulièrement forte. « Le 7 octobre a été évidemment un séisme pour Israël, mais ça a été aussi un choc français », affirme au Parisien le président du CRIF, l’ectoplasmique Yonathan Arfi, qui déplore ce qu’il estime être, selon la modération habituelle de ces gens-là, « la flambée de l’antisémitisme depuis cette date ». On nous répète ad nauseam que « 887 faits antisémites » ont été recensés au premier semestre 2024, mais en réalité il s’agit de signalements, ce qui est très différent, surtout quand on sait le nombre très élevé de fausses agressions antisémites. Et dans ces faits signalés, quand ils sont vrais, à supposer qu’ils soient vrais, ce sont bien plus souvent de simples propos que des actes. Et ce sont dans la plupart des cas des propos antisionistes et non antisémites, même si le Système fait volontairement l’amalgame entre les deux. Mais il faut dire aussi que 95 % au moins des juifs sont sionistes, ce qui n’aide pas à la sérénité des débats. Toute cette prétendue montée de l’antisémitisme est une imposture. Où sont les juifs tués ? Où sont les synagogues incendiées ? Où sont les ambassades et consulats d’Israël brûlés ou dévastés ? Où sont les rabbins poignardés ? Ce ne sont là que de purs et fieffés mensonges destinés à bâillonner, à empêcher toute critique de la politique génocidaire israélienne, toute désapprobation des menées du lobby judéo-sioniste. Par la terreur et l’intimidation, il s’agit de faire taire tout contradicteur. Ces méthodes de terrorisme intellectuel, bien qu’elles soient hélas très efficaces, sont insupportables et doivent être fermement dénoncées et combattues comme il se doit.
QU’ON NOUS PERMETTE à ce propos de nous affliger de la soumission de la quasi-totalité de la classe politique, et de la totalité (ou presque) des droites actuelles au lobby judéo-sioniste. Mais également des dignitaires religieux dont le devoir serait de parler haut et fort, ce qu’ils se gardent bien de faire, trahissant ainsi leur mission. Plus encore depuis les événements du 7 octobre 2023, c’est à celui qui ira le plus loin dans la judéoservilité et l’israélophilie. On sait à cet égard le rôle détestable et non négligeable de la galaxie médiatique du milliardaire Bolloré (d’origine juive par sa grand-mère maternelle, Nicole Goldschmidt), de CNews à Europe 1, en passant par le Journal du dimanche du tandem concubinaire Lejeune-D’Ornellas, où la défense de l’entité sioniste est inconditionnelle, permanente, grossière, sans limite et tourne à l’hystérie, mais au-delà, c’est l’ensemble de la presse papier de droite (ou de ce qu’il en reste) qui a les yeux de Chimène pour la criminelle entité sioniste et le lobby juif. On peut tous les citer, il n’en manque pas un à l’appel. Du Figaro Magazine à Valeurs actuelles, de l’Incorrect au JDD, c’est à celui qui agitera le plus et le mieux la brosse à reluire. On est loin décidément de l’époque de Drumont et de Maurras. Quelle indignité intellectuelle et morale !
Au moment même où l’entité sioniste n’a sans doute jamais été aussi loin dans le crime, l’horreur et les abominations en tous genres, les droites (ou ce qui en tient lieu) se vautrent dans le sionisme le plus vomitif et le plus excrémentiel. Car ce ne sont pas seulement des journaux et des media audiovisuels qui sont à plat ventre devant le sionisme assassin, ce sont des politiciens et des partis. C’est le Vendéen Philippe de Villiers qui, en janvier 2024, alors que le génocide à Gaza bat son plein, fait l’apologie sur Cnews de l’affreux Gilles-William Goldnadel en le qualifiant de « Grand Français, courageux » et en disant de lui-même et de l’avocat franco-israélien qu’ils « ont les mêmes ennemis et les mêmes amis », qu’ils sont « de la même tranchée et du même maquis » et qu’il « ira le chercher dans les barbelés » (sic !) C’est donc cela l’aristocratie française en 2024 ? Mais c’est à vomir !
Quant à Marine Le Pen et Jordan Bardella, ils n’ont eu de cesse de multiplier, eux aussi, eux surtout, les déclarations énamourées à l’entité sioniste et n’ont jamais manifesté la moindre compassion pour les Palestiniens et aujourd’hui pour les Libanais bombardés par Tsahal. Et on ne parle même pas d’Eric Zemmour qui, surtout depuis le 7 octobre 2023, a montré quelle était sa véritable patrie et quels étaient les intérêts qu’il défendait. Et que de dire d’une Gabrielle Cluzel, d’une Charlotte d’Ornellas ou d’une Marion Maréchal qui se drapent dans le catholicisme (certes mondain, “rallié” et versaillais !) et qui ne trouvent rien à dire ni à redire à l’extermination de tout un peuple chassé de sa terre, bombardé, déporté, massacré, le peuple palestinien ! Comment peut-on avoir du respect, de l’estime, de la considération pour des personnalités ayant si peu de courage, de dignité, de force d’âme et de caractère ? Car enfin les choses sont très claires pour qui veut voir la vérité en face, pour qui entend se donner la peine de dire simplement ce qui est. C’est à cela, à cette couardise généralisée, à cette démission de l’esprit, de l’âme et du cœur, à cet engourdissement des intelligences et des volontés, à cette immoralité tous azimuts, à cette infirmité du cœur, qu’on mesure à quel point nous avons changé de monde et d’époque. Il fut un temps où des hommes, d’où qu’ils vinssent et quoi qu’ils fussent, étaient capables de se lever pour ce qui leur tenait à cœur, pour dénoncer une injustice, combattre un mensonge, rétablir une vérité, défendre des libertés. Dussent-ils être incompris, diabolisés, ostracisés, rejetés. Ce temps-là semble révolu.
LORSQUE le Front national canal historique disposait et usait d’une certaine liberté de parole, qu’il était capable par la voix de ses dirigeants de s’opposer sur bien des sujets à la pensée unique, on n’a sans doute pas suffisamment mesuré à l’époque à quel point celle liberté-là était à la fois précieuse et fragile et à quel point elle pouvait tout à coup cesser dès lors qu’on avait accepté, même tacitement, d’y renoncer. C’est toute l’histoire du marinisme qui consiste, depuis déjà plus d’une vingtaine d’années, à se soumettre dans tous les domaines à la pensée unique, aux lobbies puissants (judéo-sioniste, LGBTiste, abortif, etc.), aux financiers influents, et donc à ne plus défendre les libertés de l’esprit, du cœur et de l’âme et à ne plus combattre les mensonges et les injustices, bref à tuer l’esprit français fait d’irrévérence, de bravoure et de panache. Un jour, on ne combat plus les lois Pleven, Gayssot, Lellouche et Perben, on renonce à la liberté d’expression et de recherche des révisionnistes. Comme les autres, comme tous les autres, on veut qu’ils se taisent ou aillent en prison. Un jour, on ne combat plus les lois Veil, Neiertz, Perben et Taubira. On vote pour l’inscription du droit au massacre industriel des innocents dans la Constitution, on se fait le garant et le gardien du droit à l’avortement, au “mariage” homosexuel et à la PMA pour les lesbiennes. On se félicite des Gay Pride auxquelles on envoie une délégation officielle du parti se trémousser dans des chars arc-en-ciel tenus par des créatures dénudées voire transgenre. On se dit favorable aux « droits des LGBTQIA+ », y compris leur droit de laver le cerveau des tout-petits dans les écoles, le droit d’encourager à la transsexualité, c’est-à-dire aux mutilations sexuelles — alors même qu’on condamne parallèlement, à juste titre, l’excision ! —, le droit pour des drag queens de lire des contes orientés à de très jeunes enfants, à les maquiller, à les grimer, à les caresser, à les toucher, à leur raconter des insanités.
Lorsqu’une liberté n’est plus défendue, elle finit par s’étioler et disparaître. Lorsqu’une cause n’est plus ardemment soutenue, elle finit peu à peu par s’éteindre comme une bougie. Si nous vivons plus que jamais dans l’univers clos du mensonge, c’est précisément parce qu’on n’a plus suffisamment en nous l’amour de la liberté. Conserver, défendre, faire grandir une liberté est fondamentalement un risque à courir. Et ce risque même est béni. Une société où l’on ne prend plus le moindre risque, où l’on se refuse à toute audace, à tout engagement militant un tant soit peu dangereux, où tout est régi par la peur et la contrainte, n’est plus humaine, plus respirable, plus supportable. Et c’est ce monde-là, ce monstre froid qui est en train d’être enfanté sous nos yeux. Il appartient aux derniers hommes libres — et les rivaroliens en font partie au premier chef — de se battre pour la liberté. Celle de dire la vérité, de débusquer le mensonge, de flétrir l’injustice, de témoigner de sa foi, de vivre autant que faire se peut en cohérence avec ses convictions et ses certitudes. De ne pas prendre des vessies pour des lanternes. De ne pas se soumettre à la doxa, à la tyrannie du politiquement ou de l’historiquement correct. De combattre avec l’énergie du désespoir pour le bien, le beau, le vrai.[…]
RIVAROL,<jeromebourbon@yahoo.fr>.
Billet hebdomadaire
L’affaire Pélicot et le rôle caché de la pornographie
S’agit-il d’une coïncidence, d’un hasard, s’agit-il, pour parler comme les tenants du New Age, d’une synchronicité ? En tout cas la simultanéité de ces deux grandes affaires qui ébranlent les sociétés américaine (l’affaire américaine sera abordée dans un prochain numéro de RIVAROL) et française, mais dont l’onde de choc dépasse les frontières états-uniennes et hexagonales, nous interroge grandement.
Chez nous, les media sont devenus intarissables au sujet de la sordide affaire de Mazan, du nom de cette localité où un certain Dominique Pélicot, un horrible criminel sexuel, abusa de son épouse, Gisèle, en la livrant à cinquante tarés libidineux, pendant plus de dix ans, dans son sommeil, alors qu’elle se trouvait dans un état comateux provoqué par les effets de psychotropes (principalement des anxiolytiques) que son bourreau de mari lui faisait absorber à son insu durant tout ce laps de temps.
Depuis plus d’un mois, télés, journaux, radios et autres sites nous abreuvent des sévices, des humiliations, des souillures qu’il infligea, par l’intermédiaire de ces dizaines de pervers, à sa femme sans défense, sans force, sans conscience et qui est traumatisée et blessée à vie dans sa chair et dans son âme.
Depuis plus d’un mois, le procès du mari tortionnaire et de ses 50 violeurs (d’abord ralenti par l’absence sur le banc des accusés de Dominique Pélicot pour des problèmes médicaux incapacitants), est aussi l’occasion, non seulement pour les ligues féministes mais pour tout le système, de ne pas dénoncer uniquement les criminels, les agresseurs sexuels dûment identifiés, les coupables avérés, comme il se doit, mais, surprise, tous les hommes. Absolument tous les hommes !
TOUS LES HOMMES SERAIENT-ILS DES VIOLEURS ONTOLOGIQUES ?
Tous les hommes essentialisés comme des violeurs ! Tous ! C’est ainsi que les commentateurs autorisés invitent leur public à considérer les hommes qui seraient tous, répétons-le, des agresseurs de femmes dans l’âme. D’ailleurs le méga-procès en cours attirerait, selon les meilleurs journalistes et les meilleurs sociologues, une multitude de femmes qui entendent voir (je n’invente rien) de quoi les « hommes sont capables » ! Et pour satisfaire leur souhait, qui serait parfaitement légitime (la grande presse abonde dans ce sens), la cour autorise donc la présence et des journalistes et du public lors de la diffusion des vidéos pornographiques et criminelles (au sein du tribunal) pour que, in fine, la société toute entière puisse mesurer l’ignominie ou le potentiel d’ignominie dont sont capables les hommes dans leur globalité.
Cette décision annoncée par le président de la cour, Roger Arata (qui était initialement opposé à cette exhibition), a été qualifiée de victoire par les avocats de Gisèle Pélicot, qui y voient un bienfait pédagogique. Et tant pis si des voyeurs pervers se faufilent dans la foule pour des raisons qui n’ont rien de didactique. Des voyeurs qui ont été avertis quant à l’intensité de la saleté ; ce qui les appâte. Cette promotion est certainement involontaire mais personne n’ose la dénoncer comme si Gisèle Pélicot était d’ores et déjà une icône, était déjà considérée comme la victime absolue d’une société patriarcale qui viole, et qu’il faudrait donc impérativement dépasser. Le Monde pouvait signaler ainsi le 4 octobre : « La diffusion des images sera cependant précédée d’une “annonce permettant aux personnes sensibles et [et aux] mineurs de quitter la salle”, a précisé le magistrat. Ces diffusions ne seront “pas systématiques” et n’auront lieu que dans les cas “strictement nécessaires à la manifestation de la vérité”, à la demande de l’une des parties, a-t-il ajouté. »
Pourquoi la diffusion de ces vidéos, véritables snuff movies, devant le monde, est-elle tant désirée par l’armada d’avocats et applaudie par les mass media ? En quoi cette pornographie d’une extrême morbidité que tous devraient voir (sauf les gens trop sensibles, dit-on) est-elle bénéfique au bon déroulement du procès ? Pourquoi des personnes qui ne sont ni juges ni parties, si l’on peut dire, devraient-elles regarder cela, la bouche en cœur ?
Redisons-le, justice, politique, media, mettent tout en œuvre pour faire de l’affaire Pélicot un point de bascule, un moment historique, bref, une “avancée” sociétale décisive. Il y aura un avant et un après Gisèle Pélicot, cette nouvelle héroïne républicaine malgré elle. Certes, l’évolution sociétale continuera à se faire progressive, mais la propagande anti-masculine (car il s’agit bien de cela) et la culpabilisation de l’homme, en tant que tel, comparé sans cesse à un vieux chien, à un pervers immonde, sera toujours plus prégnante. C’est pour garantir l’efficacité de ce programme que le procès Pélicot doit aujourd’hui être le théâtre d’un manichéisme parfait.
L’INFLUENCE FONDAMENTALE DE LA PORNOGRAPHIE ET SON RÔLE DE POUSSE-AU-CRIME
Loin de nous l’idée de défendre en quoi que ce soit, ni l’horrible Dominique Pélicot ni les cinquante hommes qu’il a recrutés pour souiller son épouse et qui sont totalement indéfendables. Ce sont d’affreux criminels. Mon travail relève de l’observation ; il est par définition objectif. Que remarque-t-on dans cette affaire ? Que faut-il voir ?
Tout d’abord, il est évident que les cinquante accusés ne proviennent pas tous d’un même groupe, d’une même secte, ni même d’un même milieu ni d’une même classe sociale. Une partie non négligeable d’entre eux (20 % selon les commentateurs avertis de Radio France) souffriraient de troubles psychologiques et/ou psychiatriques (cela n’excuse rien mais l’information n’est guère étonnante). Quelques-uns auraient eu un passé, plus ou moins proche, de délinquants. Mais, surtout, quasiment tous, pour ne pas dire tous, étaient de grands consommateurs de pornographie. Précision fondamentale sur laquelle n’insistent pas nos journalistes pourtant particulièrement prolixes quand il s’agit de commenter cette affaire.
Je crois qu’ils ne le font pas pour deux principales raisons.
l D’une part, parce qu’ils n’ont pas, ces journalistes, l’autorisation de faire le procès de la pornographie industrielle qui lamine littéralement tous les peuples du monde, surtout ceux qui sont aujourd’hui dépourvus de religion protectrice qui condamne la chose et qui la repousse avec force arguments (grâce à la religion, l’homme ne sombre pas dans l’empire de la sexualité débridée, même s’il a cédé, un temps, à ses tentations ; il se ressaisit et il sait se ressaisir). Pourtant, comment pourrions-nous analyser cette affreuse affaire de Mazan sans prendre en considération l’énorme phénomène pornographique qui pourrit nos sociétés, qui pourrit les hommes, les femmes et même les enfants qui ont accès à des images qu’ils avalent comme si elles n’étaient que les reflets d’une certaine normalité ? On parle à juste titre de porcs (« balance ton porc ») mais on se garde bien de parler de la porcherie immense qu’est l’industrie pornographique qui corrompt, salit et favorise toutes les perversités, y compris les plus débridées et les plus effrayantes.
Or, si les pouvoirs publics voulaient vraiment lutter avec énergie et efficacité contre les crimes sexuels de tous ordres, il interdirait la pornographie, bloquerait systématiquement les sites pornographiques sur Internet, combattrait de toutes ses forces et par tous les moyens cette boue immonde qui détruit l’innocence, assassine les âmes et favorise le passage à l’acte délictuel voire criminel. Or force est de constater qu’ils ne le font pas. Pourquoi les grands media ne s’étalent-ils pas sur le phénomène pornographique (qui est aussi un phénomène économique et un instrument de subversion de tous les peuples enracinés) ? La réponse est dans la question.
l D’autre part, le poids manifeste de la pornographie dans ce monde en perdition est à même d’expliquer le comportement des accusés niant leur statut de violeur. Au début de ce procès-marathon Pélicot, plusieurs avocats de la défense avaient insisté sur le fait, selon eux et leurs clients, que certains accusés ne savaient pas qu’ils avaient commis un viol en faisant ce qu’ils ont fait à madame Gisèle Pélicot. La journaillerie s’est moquée de cet argument ; ce fut, partout, un scandale. Comment ces hommes dégoûtants pouvaient-ils ignorer qu’ils violaient Gisèle alors que cette dernière était comateuse ?
Malheureusement, mais le 20h de TF1 n’en siffla mot, l’univers pornographique possède un catalogue très riche et propose, dit-on, des images incroyables de déviances sexuelles, dont celle-ci ferait partie. Ces hommes abrutis de pornographie, certains d’entre eux du moins, n’ont-ils pas cru, imbécilement, sottement, faussement, que la victime qu’ils souillaient était consentante, comme, dit-on, celles qu’ils scrutaient légalement sur l’écran de leurs petits ordinateurs ? Cela n’enlève rien à la gravité de leurs actes mais cela témoigne de la nocivité de la pornographie et de ses conséquences funestes sur des esprits faibles et souffrant d’addiction au X.
Ces sinistres individus ne sauraient en rien être défendus ou excusés. Mais en revanche nous devons nous lever contre ce système empoisonneur qui dérègle les esprits et qui incrimine les hommes dans leur ensemble, dans leur essence, en les comparant tous aux plus mauvais, aux plus pervers et aux plus faibles qu’il a lui-même engendrés et favorisés de toutes les manières. […]
François-Xavier ROCHETTE.