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Rivarol n°3632 du 16/10/2024 (Papier)

Editorial

L’entité sioniste s’attaque désormais à la FINUL dans l’impunité la plus absolue !

L’ENTITÉ SIONISTE ne recule décidément devant rien. Après avoir intensément bombardé la bande de Gaza (ce qu’elle continue à faire dans un silence sépulcral) et désormais le Liban, assassinant, mutilant, brûlant, suppliciant des corps d’innocents par milliers, par dizaines de milliers, voici que, désormais, elle s’en prend directement et délibérément à la FINUL, la Force intérimaire des Nations Unies au Liban. Tsahal a blessé au moins cinq casques bleus, dont un grièvement, et causé des dégâts matériels très importants ces derniers jours. De plus, le 13 octobre, vers 4h30 du matin, alors que des casques bleus se trouvaient dans des abris, deux chars Merkava de l’armée israélienne ont détruit le portail principal et sont entrés de force dans la position, y restant environ 45 minutes, a dénoncé la force onusienne basée dans le sud du Liban. Ces violations du droit international et de l’intégrité territoriale d’un Etat souverain, le Liban, sont inacceptables et insupportables. Mais que croyez-vous qu’il arriva ? Rien. Absolument rien. La France et l’Union européenne condamnent ces frappes israéliennes, les jugent inacceptables mais rien ne se passe. L’impunité de l’entité sioniste est totale. On répète que ce n’est pas gentil de sa part de bombarder des camps de réfugiés, des écoles, des dispensaires, des lieux de culte, et même de s’en prendre à la FINUL, d’écraser des immeubles entiers, décimant leurs habitants et tout ce qui se trouve autour sans distinction, on lui dit de ne pas recommencer, de respecter les résolutions de l’ONU, le droit international et humanitaire mais rien ne se passe. Au nom de la Mémoire, grâce au passeport holocaustique, au laissez-passer shoatique, l’entité sioniste a tous les droits, y compris et d’abord celui de tuer, de massacrer, d’annexer, de répandre partout la terreur et le chaos. C’est son immunité mémorielle, son impunité préternaturelle.
Lors de la commémoration des événements du 7 octobre organisée par le CRIF au Dôme de Paris, le lundi 7 octobre 2024 au soir, le nom d’Emmanuel Macron a été copieusement sifflé par les participants à chaque fois que le Premier ministre Michel Barnier citait le président de la République, tout simplement parce que l’Elyséen avait osé déclarer, deux jours plus tôt, que la France allait cesser d’envoyer des armes à Israël. Cette déclaration présidentielle appelle en soi plusieurs observations : si notre pays doit cesser de livrer des armes à l’entité sioniste, cela signifie obligatoirement que jusque-là il lui en envoyait. Il n’eût pas été inutile que nous le sussions, que nous en fussions informés car ce n’est pas là un acte anodin. Envoyer des armes à Netanyahu, c’est en effet l’aider activement à perpétrer un génocide, ce n’est pas rien. Et dire que ce sont les mêmes qui dénoncent à longueur de temps et d’antenne les Français et l’Etat français pour leur attitude supposée criminelle pendant l’occupation ! Quel cynisme ! Quelle tartufferie ! Et est-on sûr désormais que la France n’envoie plus des armes à Tel-Aviv ? Rien ne permet de le certifier actuellement. Vu la servilité et la pusillanimité des dirigeants français (et occidentaux) à l’égard du lobby judéo-sioniste, on peut sérieusement en douter.

TOUJOURS EST-IL qu’Emmanuel Macron a été abondamment sifflé par le public présent au Dôme de Paris et réuni par le CRIF. Le voilà bien mal récompensé, lui qui, depuis sept ans et demi, n’a cessé de donner des gages au Lobby. Jusqu’à l’à-plat-ventrisme le plus vomitif, le plus absolu. Dans ses discours lors du dîner annuel du CRIF. Dans ses allocutions après le 7 octobre 2023 affirmant le droit d’Israël de se défendre, c’est-à-dire en réalité de génocider et de massacrer à sa guise, sans limite dans l’espace et dans le temps. Dans sa proposition ahurissante de mettre sur pied une coalition internationale pour combattre le Hamas à Gaza ! Dans sa condamnation incessante de l’antisémitisme et de l’antisionisme sous toutes leurs formes. Eh bien cela ne suffit pas, ne suffit jamais. Le Lobby fait grief au président de n’avoir pas participé en personne à la marche contre l’antisémitisme le 5 novembre dernier (contrairement à Marine Le Pen qui a obtenu là son brevet de républicanisme), d’avoir brièvement salué en novembre 2018, au moment du centenaire de la fin de la Grande Guerre  en Philippe Pétain « un grand soldat », d’appeler maintenant à un cessez-le-feu au Proche-Orient et à la cessation de livraisons d’armes aux différents belligérants, dont l’entité sioniste. « Des armes » s’est exclamée une foule en délire au Dôme de Paris quand le nom de Macron était prononcé par Barnier. Une foule cruelle, ayant manifestement le goût du sang, comme celle qui, il y a près de deux mille ans, demandait que le sang du Christ retombât sur elle et sur ses enfants ! Manifestement depuis tout ce temps, certains ne se sont pas améliorés ni amendés. C’est le moins qu’on puisse dire.
Que le lobby juif se montre ingrat à l’égard des différents présidents de la Ve République, malgré tous les gages qu’ils lui ont chacun donnés, est décidément une constante. De Gaulle, qui avait pourtant fait d’un petit-fils de rabbin un Premier ministre (Michel Debré) et s’était entouré d’israélites, tant à Londres qu’au gouvernement, de Maurice Druon à Réné Cassin en passant par Lucien Neuwirth, le père de la pilule contraceptive, a été lâché par le Lobby à cause de sa position très critique sur Israël lors de la guerre des Six-Jours en juin 1967 et de sa décision — déjà ! — de faire un embargo sur les armes à destination de Tel-Aviv. Georges Pompidou, bien qu’ancien de la banque Rothschild, a été violemment critiqué par le même Lobby pour avoir accordé une grâce partielle en 1972 à l’ancien milicien Paul Touvier. Valéry Giscard d’Estaing, bien qu’il ait fait de l’israélite Simone Veil son ministre de la Santé, à l’origine de la légalisation du massacre industriel des innocents, a été vilipendé à cause de l’attentat de Copernic et de la petite phrase de son Premier ministre, Raymond Barre, sur « les Français innocents ». François Mitterrand, bien qu’il ait fait de Laurent Fabius son deuxième Premier ministre (en 1984) et de Robert Badinter  son premier garde des Sceaux (en 1981), qu’il soit à l’origine du procès Barbie à Lyon (1987) et de la scélérate loi Gayssot (1990), a été durement attaqué à la fin de son second septennat pour avoir refusé de condamner la France pour crimes contre l’humanité et pour avoir fleuri, de 1987 à 1992, la tombe du Maréchal Pétain à l’île d’Yeu et d’avoir été décoré en 1942 de la Francisque, ce que le Tout-Paris savait mais ce qui a été tardivement révélé pour le punir de ne pas céder à la revendication de Klarsfeld qui voulait que la France fût déclarée coupable de complicité de génocide. Quant à Jacques Chirac lui-même, bien qu’il ait cédé à Klarsfeld en condamnant la France le 16 juillet 1995 de manière parfaitement indigne et diabolisé le Front national, comme le lui enjoignait le B’nai B’rith, on lui a reproché d’avoir accepté de soigner un Arafat très malade en France, de s’être opposé en 2003 à la deuxième guerre du Golfe et d’avoir verbalement apostrophé la police israélienne qui l’empêchait de manière musclée de serrer la main aux Palestiniens de Jérusalem Est venus le saluer. On le voit, avec ces gens-là, on n’en fait jamais assez. Et on est bien mal récompensé.

C’EST DANS CE CONTEXTE explosif que, le 1er octobre 2024, soit le tout premier jour de la rentrée parlementaire, le sénateur LR, Stéphane Le Rudulier, un très proche du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, dont il avait soutenu et accompagné la candidature à la présidence des Républicains (contre un autre ultra-sioniste, le falot Eric Ciotti), a déposé au Palais du Luxembourg une proposition de loi visant à durcir encore la répression de « l’antisémitisme ». Les lois Pleven, Gayssot et Lellouche, pourtant déjà draconiennes, ne sont pas suffisantes selon ce parlementaire. Il faut donc, selon ce Likoudnik fanatisé, frapper plus vite et plus fort. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’y va pas avec le dos de la cuillère. Alors même que l’entité sioniste n’est sans doute jamais allée aussi loin dans le crime de masse, dans la perpétration d’un génocide froidement planifié et exécuté, notre sénateur ne trouve rien de plus urgent et de plus pertinent que de faire de notre pays une prison à ciel ouvert. Si cette proposition de loi était adoptée, on ne pourrait plus rien dire, mais vraiment plus rien, sur ce qui concerne le judaïsme, le lobby juif, le sionisme. La liberté de parole sur tous ces sujets est déjà des plus restreintes et Le Rudulier veut la réduire à néant, comme l’explique également François-Xavier Rochette dans son article de cette semaine.
Qu’on nous permette de citer un peu longuement sa proposition de loi tant elle est liberticide et tant elle démontre l’influence toujours plus puissante et nocive d’un certain Lobby. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si ce projet est déposé au moment même où l’entité sioniste multiplie les crimes les plus caractérisés, y compris contre la FINUL au Liban Sud, et quelques semaines seulement après que le président du Congrès juif mondial, le milliardaire octogénaire, Ronald Lauder, eut exigé que les antisémites de tous les pays fussent mis en prison. Ce Lauder est un homme d’influence puisqu’en plus de la présidence du Congrès juif mondial, fonction qu’il occupe depuis le 10 juin 2007, il fut ambassadeur des Etats-Unis en Autriche et a été décoré le 6 février 2013 de la Légion d’honneur par François Hollande qui a salué « l’homme de paix, de culture et d’engagement », tandis qu’Emmanuel Macron l’a élevé le 3 juin 2022, à peine réélu, au grade de commandeur. Un drôle d’homme de paix puisqu’il soutient activement et financièrement le Likoud du boucher Netanyahu et qu’il appelle depuis des années à une répression impitoyable, fulgurante et tous azimuts contre les antisémites, c’est-à-dire en réalité contre tous ceux que le lobby judéo-sioniste considère comme des ennemis à abattre. Ce qui fait du monde.

L’ARTICLE 2 de la proposition de loi du sénateur Le Rudulier stipule que « le fait de provoquer directement à de l’antisémitisme ou de faire publiquement l’apologie de l’antisémitisme est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende. Lorsque les faits ont été commis en utilisant un service de communication au public en ligne, les peines sont portées à sept ans d’emprisonnement et à 100 000 euros d’amende  ». C’est bien pire encore que la loi Fabius-Gayssot qui punit d’un an de prison ferme et de 45 000 euros d’amende la contestation publique d’un crime contre l’humanité défini comme tel par le tribunal militaire international de Nuremberg. C’est à cela qu’on mesure à quel point la répression ne cesse de s’aggraver et de devenir complètement folle d’année en année. D’un an de prison ferme on passe à cinq ans, voire à sept ans, de 45 000 euros d’amende on passe à 75 000, voire à 100 000 ! On le voit encore une fois : quand une injustice n’est pas combattue, on ouvre la voie à une injustice encore plus grande, encore plus féroce, encore plus absurde.
Embastiller et ruiner des historiens dont les travaux et les conclusions ne coïncident pas avec la version officielle et obligatoire de la Seconde Guerre mondiale est déjà une scandaleuse injustice, une parfaite ignominie, une abominable cruauté et néanmoins ces législations d’exception ont été avalisées au fil des années par le corps social. Il y a bien eu quelques velléités de résistance ici ou là mais finalement qui se soucie aujourd’hui du sort des révisionnistes, qui dénonce l’acharnement politico-judiciaire dont ils sont victimes ? Par exemple, sait-on suffisamment que l’ingénieur chimiste diplômé, l’Autrichien Wolfgang Fröhlich (1951-2021), a passé 15 ans (oui quinze ans !) derrière les barreaux dans son pays pour révisionnisme, dont 11 ans et 6 mois sans interruption à partir de septembre 2007 ? C’est de loin le révisionniste qui est resté le plus longtemps en prison. Cette incarcération pour simple délit d’opinion a gravement nui à sa santé puisqu’il a été victime de deux crises cardiaques et a dû subir trois pontages coronariens pendant son long séjour en cellule. Et il est mort peu de temps après sa libération, épuisé par ces quinze ans de privation de liberté qui ont constitué une véritable torture. Mais naturellement il n’a pas eu droit au soutien, à l’aide ou à la sympathie des habituelles associations de défense des droits de l’homme, d’Amnesty international ou d’autres ONG. Il est des citoyens plus égaux que d’autres.

L’ARTICLE 3 du sénateur Le Rudulier, tout aussi délirant, est ainsi rédigé : « L’allégation ou l’imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne à laquelle le fait est imputé en raison de son appartenance ou de son association, vraie ou supposée, à la communauté religieuse et ethnique juive constitue une diffamation antisémite qui est punie d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende. Cette allégation ou cette imputation est punissable même si l’appartenance ou l’association à la communauté religieuse et ethnique juive n’est pas expressément mentionnée dès lors que la personne à qui le fait est imputé a des caractéristiques personnelles notoirement associées à cette communauté que l’auteur de l’allégation ou de l’imputation ne pouvait ignorer. Cette allégation ou cette imputation est punissable même si elle est faite sous forme dubitative ou même si elle vise une personne non expressément nommée, dès lors que l’identification est rendue possible par un ensemble d’éléments suffisamment concordants. Cette allégation ou cette imputation est également punissable même si elle n’est pas imputée directement à une personne, dès lors qu’elle l’est à un groupe de personnes qui appartiennent ou qui sont associées, vraiment ou supposément, à la communauté religieuse et ethnique juive ou dès lors qu’elle l’est à toute cette communauté, et même si un tel groupe ou cette communauté n’est pas expressément mentionné, dès lors que la reconnaissance est rendue possible par des éléments notoirement associés à cette communauté. »
On croit rêver : même si rien n’est dit de manière explicite, même si un juif ou les juifs ne sont pas visés en tant que tels, le simple fait qu’une association avec la communauté juive puisse être établie, d’une manière ou d’une autre, même indirecte, est punissable par la loi. On notera qu’une allégation ou une imputation, même « faite sous forme dubitative », est également interdite. On veut étendre à l’antisionisme ce qui vaut déjà pour le révisionnisme historique. La cour de cassation en 1998, puis le Conseil constitutionnel en 2016, ont en effet défini que la contestation ou la minoration, même sous une forme dubitative, de crimes contre l’humanité, tels que définis par le tribunal militaire international de Nuremberg, est également punissable par la loi Gayssot. C’est ainsi qu’a pu être sévèrement sanctionnée sur le plan pénal la réitération du “détail” de Jean-Marie Le Pen. Par cette expression, il n’avait pourtant pas nié l’existence des chambres à gaz homicides mais, selon les tribunaux, il en avait minoré l’importance. On voit à quel point la Shoah est devenue une véritable religion, ou plutôt une contre-religion, et qu’a été rétabli à son profit exclusif le délit de blasphème. Nous avons nous-mêmes été condamnés il y a quelques années par la XVIIème chambre du tribunal correctionnel de Paris pour l’emploi du conditionnel et l’utilisation de guillemets. C’est dire jusqu’où vont la répression et l’atteinte à la liberté d’expression et de publication, à la liberté de l’esprit, de l’âme et du cœur dans un pays et dans des temps où l’on prétend pourtant faire preuve de rationalité !

TOUJOURS dans la même veine hystériquement judéo-sioniste, l’article 4 édicte que « toute expression qui ne renferme l’imputation d’aucun fait et qui revêt un caractère outrageant, invectif ou méprisant en raison du fait qu’elle est formulée envers une personne qui appartient ou qui est associée, vraiment ou supposément, à la communauté religieuse et ethnique juive, ou qui a des caractéristiques personnelles notoirement associées à cette communauté que l’auteur de l’expression ne pouvait ignorer, constitue une injure antisémite qui est punie d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende. Toute injure, au sens de l’article 29 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, formulée envers une personne en raison de son appartenance ou de son association, vraie ou supposée, à la communauté religieuse et ethnique juive, ou envers une personne qui a des caractéristiques personnelles notoirement associées à cette communauté que l’auteur de l’injure ne pouvait ignorer, constitue également une injure antisémite qui est punie des mêmes peines. » L’article 5 est encore plus fort : « Le fait de contester l’existence de l’État d’Israël en remettant en cause le droit de la population israélienne à jouir souverainement, sous l’autorité effective d’un gouvernement, d’un territoire déterminé constitue une contestation antisioniste qui est punie d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende. » Par ailleurs, cette proposition de loi précise que si l’« infraction prévue par la présente loi est commise par une personne investie d’un mandat électif, une personne dépositaire de l’autorité publique ou une personne chargée d’une mission de service public », l’amende sera doublée, et la peine de prison augmentée. Et l’article 14 prévoit qu’en cas d’infraction, un seuil minimum de peine prison soit appliqué.
On voit là l’impudence illimitée d’un certain Lobby. On ne voit pas pourquoi et au nom de quoi on ne pourrait pas contester l’existence d’un Etat ou souhaiter sa disparition, surtout quand cet Etat n’est né, ne vit et ne se maintient que par le crime de masse, la terreur et l’intimidation. C’est là encore une intolérable atteinte à la liberté de penser.
Rappelons à cet égard que l’Eglise catholique a toujours contesté le principe d’un Etat pour les juifs ayant rejeté le Christ. Saint Pie X avait dit aux sionistes venus le voir qu’il n’était pas question pour lui de reconnaître l’existence d’un Etat juif. Cette position constante a prévalu jusqu’à Nostra Aetate “promulguée” par Paul VI le 28 octobre 1965. Or, cette déclaration de Vatican II qui rompt de manière spectaculaire avec la notion de « peuple déicide » et ce que la synagogue appelle « l’enseignement du mépris » ne repose sur aucune référence scripturaire ou patristique. C’est un texte de commande et de complaisance qui se veut une réponse à la Shoah et qui rompt en visière avec près de deux mille ans d’enseignement de l’Eglise catholique sur ce que l’on appelait autrefois la question juive. C’est une reddition en rase campagne. C’est une honteuse trahison, une indigne capitulation dont on mesure chaque jour davantage les fruits empoisonnés. Selon la doctrine catholique la plus traditionnelle et la plus fondamentale, les juifs sont un peuple artificiel créé par Dieu pour annoncer la venue du Messie et le reconnaître une fois venu sur terre. Or, toujours selon cette doctrine qui n’est plus aujourd’hui enseignée et transmise, et qui n’est donc plus crue ni comprise, sauf rares exceptions, les juifs ont trahi leur mission en ne reconnaissant pas la divinité du Christ, pis en le crucifiant, en le mettant à mort. D’où la notion théologique de « peuple déicide ». D’où la théologie dite de la substitution selon laquelle l’Eglise catholique est le nouvel Israël. Toujours selon cette doctrine, les juifs talmudistes, du fait du déicide, ont perdu tout droit à une terre, à un pays. C’est un peuple condamné à l’errance. C’est pourquoi utiliser des versets de l’Ancien Testament pour tenter de justifier les crimes que commettent les sionistes en Terre sainte n’a aucun sens. Que des baptisés défendent le principe d’un Etat juif en Terre Sainte est donc une incongruité totale et une négation de cette doctrine développée par les Pères de l’Eglise, par tant de saints et confirmée par le magistère jusqu’à Vatican II.

MAIS MÊME si l’on ne regarde pas cette question sur l’angle théologique mais simplement politique et géopolitique, comment ne pas voir que l’existence de l’entité sioniste est une nuisance objective, non seulement bien sûr pour le peuple palestinien et les pays arabes voisins, et même pour l’ancienne Perse, mais également pour l’Europe et l’Occident ? Et ce de deux manières : d’abord parce qu’en étendant partout la guerre, la misère et le chaos au Proche-Orient, soit directement, soit par son allié états-unien, en Palestine, en Irak, en Syrie, au Liban, et même en Libye, et demain sans doute en Iran, dans le but de construire le Grand Israël du Nil à l’Euphrate, et de régner sur un tas de ruines, cela provoque mécaniquement un afflux massif de migrants et de réfugiés sur le Vieux Continent. Ce fut notoirement le cas avec la guerre en Syrie qui a conduit des millions d’immigrés fuyant les combats en Europe, dont certains criminels, participant à des actions terroristes, qu’ils fussent ou non manipulés. Ce fut aussi le cas en Libye où le renversement du colonel Kadhafi, tant voulu par l’ultra-sioniste Bernard-Henri Lévy et le non moins sioniste Nicolas Sarkozy, a conduit à un chaos total et à un afflux de Libyens en Europe fuyant la guerre et la misère.  Les menées guerrières de l’entité sioniste, de l’administration américaine et de leurs alliés ont, de manière évidente et incontestable, conduit à une intensification des flux migratoires vers l’Europe, avec tous les drames que cela implique. Ce ne sont donc pas seulement les pays arabo-musulmans qui sont déstabilisés et plongés dans le chaos, ce sont également, même si c’est de manière indirecte et moins ostensible et radicale, les pays occidentaux.
Il est une deuxième manière, plus pernicieuse encore, pour l’entité sioniste de nuire aux pays européens, c’est l’utilisation intensive, incessante et tous azimuts du Dogme de l’“Holocauste”. On ne peut nier que l’Etat hébreu est l’épicentre de la contre-religion de la Shoah, avec tout particulièrement le mémorial de Yad Vashem où se prosternent et rallument la flamme tous les dignitaires étrangers qui se rendent en voyage officiel à Jérusalem. Or, comme nous l’avons souvent dit et écrit, le culte shoatique, imposé dès la petite enfance, à l’école et dans les media, et tout au long de la vie, est une arme de destruction massive des nations et des peuples européens, de leur être historique, de leurs racines, de leur foi, de leur être, de leur sang, de leur race. Et cette affirmation est facile à démontrer. Entend-on mettre fin à la submersion migratoire de notre pays et de notre continent, prendre enfin des mesures de préférence ou d’exclusivité nationale, faire sienne une politique d’immigration zéro voire d’inversion des flux migratoires et aussitôt l’on nous dit qu’agir ainsi, c’est se comporter comme Vichy et le régime nazi qui ont commis des crimes atroces et imprescriptibles. Souhaite-t-on rétablir la peine capitale pour les assassins, mener une politique répressive efficace contre les délinquants et les criminels, rétablir l’ordre et la sécurité dans les rues, immédiatement est-on suspecté de fascisme dont on sait à quels crimes abominables cette idéologie a conduit. Veut-on s’opposer au “mariage” homosexuel, aux menées mortifères du lobby LGBT, à la transsexualité, à l’avortement et à l’euthanasie, aussitôt est-on qualifié de vichyste, de pétainiste, un régime complice d’un génocide. Et tout est à l’avenant. La contre-religion de la Shoah est au cœur de notre impuissance. Elle détruit nos défenses immunitaires. Par avance et par principe, elle délégitime, discrédite, tue dans l’œuf toute tentative de renaissance nationale, tout effort de relèvement, toute velléité de résurrection, toute politique de l’énergie et de la propreté, de la vitalité et de la puissance, du bien commun, de l’intérêt national et de l’ordre moral. C’est pourquoi, depuis quarante ans au moins, pour ne pas remonter plus haut, la situation n’a cessé de s’aggraver dans tous les domaines. Et que des législations absurdes et liberticides ont été votées, promulguées et appliquées.

NOUS NOUS SOUVENONS par exemple que, lorsque Bruno Mégret, alors délégué général du Front national, avait présenté, en novembre 1991, ses 51 mesures contre l’immigration, cela avait été un tollé politico-médiatique. Notamment parce qu’il était question, dans une de ces propositions, de remettre en cause, de réexaminer les naturalisations acquises depuis 1974, date officielle (mais nullement réelle) de la fin de l’immigration légale en France. Les media avaient répété sans cesse, et jusqu’à l’écœurement, que cette proposition reprenait une mesure prise par l’Etat français qui avait remis en question la naturalisation de juifs acquise dans les quelques années ayant précédé la guerre. De même toute politique de remigration, fût-elle partielle et graduelle et parfaitement pacifique, négociée dans le cadre d’accords bilatéraux ou multilatéraux, a toujours été assimilée à la déportation des juifs pendant la dernière guerre. Tandis que des mesures de préférence nationale ont été comparées à la discrimination religieuse et raciale contre les israélites obligés de porter l’étoile jaune. Et ainsi de suite. Bref, il ne fait aucun doute, pour qui veut voir la vérité en face, et qui ose la dire publiquement, que la contre-religion de la Shoah, actionnée par le lobby juif et sanctuarisée par tous les gouvernements, institutions et organismes occidentaux, est à la base de notre décadence, de notre agonie, du désert et du chaos dans lequel nous évoluons et dont nous ne sortons pas parce qu’il nous est interdit d’en sortir, même si ce n’est pas bien sûr, tant s’en faut, la seule raison de notre décrépitude. Nous avons été rendus impuissants et impotents par un culte aujourd’hui planétaire qui permet l’extermination de peuples entiers (aujourd’hui palestinien et libanais), le vol de terres et d’espaces aériens et la mise en esclavage de toute l’humanité, à commencer par le Vieux Continent. En disant cela, nous n’exagérons nullement. Nous disons seulement ce qui est.
Combien de fois en effet, pendant notre enfance et notre jeunesse, avons-nous entendu des Français de souche qui se reconnaissaient pleinement dans le discours et les analyses de Jean-Marie Le Pen, qui partageaient son diagnostic sur les graves dangers auxquels faisaient face notre pays et notre peuple, et qui pourtant ne votaient pas pour lui, mais pour d’autres partis, d’autres personnalités politiques, bref s’exprimaient contre leurs intérêts, contre leurs convictions, tout simplement parce qu’il y avait une odeur de soufre autour de Le Pen et du FN canal historique ! On ne voulait pas d’une immigration massive en France, ni d’une Europe supranationale détruisant notre identité et notre souveraineté mais on voulait encore moins d’un retour, même partiel, du fascisme et des « heures les plus noires de notre histoire ». Cela fut vrai dans les années 1980 et 1990 à une époque où il était encore possible de rétablir la situation de manière relativement pacifique. Cela est resté vrai depuis. Encore en 2002 où 82,21 % des électeurs s’étant exprimés et 62 % des inscrits ont voté pour Jacques Chirac et contre le prétendu fascisme. Au nom du « plus jamais ça ». Au nom du Dogme de la Shoah.
Et ce qui vaut pour l’immigration vaut pour tous les autres sujets fondamentaux conditionnant la vie, l’avenir et la pérennité de notre nation et de notre civilisation. S’opposer à la loi Veil légalisant le génocide des innocents, c’est critiquer une déportée juive, une survivante de la Shoah, c’est donc faire preuve d’antisémitisme caractérisé, ce qui n’est pas tolérable en République. Rejeter la loi Taubira institutionnalisant l’accouplement des personnes sodomites et saphiques, c’est faire preuve de discriminations scandaleuses comme au temps de Vichy. Etc. Etc. Est-il besoin de pousser plus loin encore l’argumentation  ou est-ce suffisant ? Il nous semble que la situation, aussi dramatique soit-elle, est claire et limpide pour qui ose la regarder en face.[…]

RIVAROL,<jeromebourbon@yahoo.fr>.

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Billet hebdomadaire

Chronique de la France asservie et… résistante

« Jusqu’à la victoire ! » est le nouveau slogan du RN pour sa « campagne permanente ». Le RN entend continuer à mener campagne malgré les nuages qui s’ammoncellent, avec notamment le procès dit des assistants parlementaires du FN. Le président du parti, Jordan Bardella, s’est fixé pour objectif de tenir un meeting par mois, parfois en présence de Marine Le Pen. Le nouveau slogan de campagne, « Jusqu’à la victoire ! », vient d’être étrenné à Nice lors d’une réunion en présence de Jordan Bardella et de Marine Le Pen. Un directeur de campagne pour les municipales vient d’être nommé (il s’agit de Julien Sanchez) ainsi que deux directeurs de campagne pour les législatives (Thomas Ménagé et Julien Odoul). L’objectif est d’avoir 577 candidats d’ici au mois de mars, d’être prêt en cas de nouvelle dissolution et d’éviter les « brebis galeuses ». « Vaste programme » aurait dit De Gaulle. En attendant, Bardella a quelques soucis à se faire.

GROS SOUCIS POUR BARDELLA

Bardella est, pour le moment, passé entre les gouttes du procès des assistants parlementaires des eurodéputés dans lequel Marine Le Pen et une vingtaine de cadres du RN sont mis en cause. Las, de nouvelles informations des plus compromettantes le rattrappent. Il est en effet soupçonné, raconte Libération, d’avoir falsifié 1 500 pages pour masquer un emploi fictif qu’il aurait occupé en 2015 au Parlement européen et éviter le banc des accusés. Selo le quotidien, Jean-François Jalkh, alors eurodéputé auprès duquel Jordan Bardella a été assistant parlementaire, avait, pour éviter un procès et disculper Bardella soupçonné d’emploi fictif, fait confectionner une fausse revue de presse, datée en réalité de 2017, supposée avoir été réalisée par Bardella, deux ans plus tôt. Libération raconte que, pour dissimuler toute preuve, une personne aurait soigneusement supprimé, sur chacune des 1 436 pages, la mention du site indiquant la date de consultation du document. Toutes les pages, à l’exception d’une seule, ont été modifiées. Sur cette dernière, on peut lire « 2017 Factiva, Inc. », ce qui démontre que ce travail, prétendument réalisé en 2015, a été produit ultérieurement.
Décidément, une fois de plus, le diable se niche dans les détails. Jordan Bardella tente de nier toute implication dans la falsification de ces preuves, mais des analyses graphologiques et des témoignages, semblent confirmer que l’écriture présente dans ces documents appartient bel et bien au leader du Rassemblement national. Pour l’instant, Jordan Bardella n’a pas réagi… Décidément les marinistes n’ont pas le talent et le savoir-faire d’un Arsène Lupin ! Médiocre un jour, médiocre toujours !

MAIS NON, JULIEN ODOUL N’EST PAS NAZI !

Il s’en passe des choses dans le monde de la mode. Connaissez-vous la marque Helly Hansen, une marque norvégienne de vêtements d’extérieur, élégants et protégeant de la pluie, qui rencontre un succès fou, notamment dans l’univers hip-hop, à telle enseigne qu’au Vieux Campeur, l’institution du vêtement technique dans la capitale, les vols sont légion ? On voyait récemment le député RN Julien Odoul poster une vidéo sur le meurtre de la jeune Philippine sur le réseau social X. Il y arbore une parka imperméable Helly Hansen. Jusque-là, rien à dire. Oui mais le diable se niche dans les détails. Un logo est posé sur la veste du porte-parole du RN. On y lit “HH’’ en référence à Helly Hansen, l’inventeur de la marque. Le député LFI, Antoine Léaument, qui a tout compris, pointe du doigt un sens caché à ces deux lettres… L’acronyme “HH”, en appelle à « Heil Hitler » ! Pour se défendre, Julien Odoul, plutôt que d’éclater de rire, a héroïquement préféré mettre en avant les liens entre la marque et la culture hip-hop…

MARION MARÉCHAL LANCE SON PARTI, IDENTITÉ-LIBERTÉS (IDL)

Dans un entretien au Figaro, Marion Maréchal annonce la création de son propre parti, “Identité-Libertés” (IDL). « J’ai décidé de lancer un mouvement politique pour contribuer à la victoire du camp national, dit-elle. Mon objectif est de travailler à une coalition structurée aux côtés de Marine Le Pen, de Jordan Bardella, d’Éric Ciotti ». En fait, Marine Le Pen ne veut pas de Marion et de ses complices, comme nous l’avons déjà évoqué en ces colonnes. Elle sait que celle qui a odieusement trahi Eric Zemmour la trahira elle aussi, sans vergogne. Elle connaît l’adage « Qui a trahi, trahira » qui s’applique parfaitement à Marion Maréchal et à ses sbires. Le nouveau parti IDL compte quatre députés européens, professionnels de la trahison — Marion Maréchal, Guillaume Peltier, Nicolas Bay et Laurence Trochu, tous élus en juin dernier sous l’étiquette Reconquête — et trois députés à l’Assemblée nationale — Thibaut Monnier, élu dans la Drôme, Eddy Casterman dans l’Aisne et Anne Sicard dans le Val-d’Oise, lors des dernières législatives sous l’étiquette RN), Marion Maréchal compte entamer une tournée des régions pour créer des cercles locaux, préalable à la bataille des municipales. Tout cela n’ira pas bien loin selon toute vraisemblance…
En attendant, Marine Le Pen et Jordan Bardella ont décidé de procéder à une opération de nettoyage. Sus aux « brebis galeuses », comme ils disent. Ces « brebis galeuses » sont, si l’on en croit le magazine Challenges, nommées « limaces noires » au sein du parti. Ces transfuges des groupes les plus radicaux laisseraient sur le Net « des traces poisseuses de racisme et d’antisémitisme. » Mais, promis, juré, le ménage, cette fois devrait être fait plus à fond que précédemment. Quant à Jean-Marie Le Pen, il  est accusé de détournements de frais par le Parlement européen. Selon un rapport de l’Office européen de lutte antifraude (OLAF), l’ancien président du Front national aurait demandé des remboursements de dépenses sans lien avec l’exercice de son mandat, dont 129 bouteilles de vin ou encore des cartes de visite, des stylos, des cravates, des balances de cuisine, des horloges de bureau, des bracelets connectés, des lunettes de réalité virtuelle. Le Parlement européen réclame au fondateur du Front national  la coquette somme de 303 200,99 euros qu’il aurait indûment facturée comme frais de mandats d’eurodéputé. Me François Wagner, son avocat, a annoncé former un recours devant le Tribunal de l’Union européenne contre cette décision. Mais avec des chances de succès a priori bien minces.

AMBIANCE WOKE AU VATICAN

Le mardi 1er octobre en la basilique Saint-Pierre, à la veille de l’ouverture de la deuxième session du synode, Bergoglio a présidé une cérémonie pénitentielle. La repentance, la grande repentance, l’hyper-repentance étaient à l’ordre du jour. Ça s’est flagellé d’importance dans une ambiance wokiste en diable où certains cardinaux s’en donnèrent à coeur joie, annonçant une nouvelle sensationnelle. Exeunt les péchés capitaux, voici les nouveaux « grands péchés » dénombrés dans Le Figaro par le vaticaniste Jean-Marie Guénois qui en a identifié sept : péchés contre la paix, la création, les migrants, les indigènes, la pauvreté, les femmes, la doctrine… et même contre la synodalité ! Avec des accents qui rappelaient les autoaccusations des procès staliniens, plusieurs cardinaux ont lu des textes rédigés par Bergoglio où revenait, à de nombreuses reprises, la formule « Je demande pardon en ayant honte », raconte Boulevard Voltaire. Il était réservé au cardinal canadien Michael Czerny de développer le catéchisme woke. Arborant sa croix pectorale taillée dans un bateau de migrants, il déclarait que le drame des migrants est « une crucifixion contemporaine » —, Mgr Czerny a encore affirmé que « la valeur de la personne est toujours plus grande que la valeur de la frontière ». Celui qui est préfet du « dicastère pour le Service du développement humain intégral » a demandé pardon pour l’exploitation de la Terre, pour la discrimination et l’exploitation des peuples indigènes « et pour les moments où nous avons été complices de systèmes qui ont favorisé l’esclavage et le colonialisme ». N’est considérée évidemment que la faute de l’homme blanc qui n’aurait pas respecté les spécificités des autres cultures. Et puis, les clones de Bergoglio ne seraient-ils pas bien inspirés de demander pardon pour les avanies et les maltraitances qu’ils font subir aux catholiques traditionalistes ? […]

Robert SPIELER.