

JUSQU’OÙ iront-ils dans la lutte contre l’antisémitisme et dans la veule soumission à un puissant lobby ? Ce lundi 2 juin l’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité en première lecture une proposition de loi visant à élever à titre posthume Alfred Dreyfus au rang de général de brigade, par 197 voix contre 0. Voter contre cette proposition de loi de l’israélite et sodomite (ne rayez rien, il n’y a pas de mention inutile, il coche toutes les cases) Gabriel Attal (ou Anal !), vibrionnant patron des députés du parti macroniste Renaissance, eût été considéré comme l’expression la plus effrayante d’un antisémitisme caractérisé. C’est pourquoi aucun parlementaire ne s’est permis de s’opposer à cette initiative, fût-ce en plein génocide casher à Gaza. Il était même impossible de s’abstenir. Chacun doit en effet apporter sa pierre à l’édifice de la synagogue.
Cent-trente ans après la condamnation du capitaine Dreyfus — dont il n’est pas inutile de rappeler qu’il fut condamné pour trahison à deux reprises, en première instance et en appel, par un tribunal militaire statuant à l’unanimité et que la cour de cassation a cassé sans renvoi et sans explication ce jugement —, et alors même qu’il a déjà été maintes fois réhabilité par la République, que l’on en fait un héros depuis plus d’un siècle dans les manuels scolaires, tant dans le public que dans le privé — le philosémitisme de l’Education nationale n’a d’égal que son anticatholicisme rabique ! — puisque par définition un juif ne peut être qu’un héros et une victime et que penser autrement est un crime de haine, Dreyfus va donc devenir général de brigade à titre posthume et il entrera prochainement au Panthéon où il sera à sa place à côté de Robert Badinter, de Simone Veil et de toutes les grandes figures de leur République judéo-maçonnique. On sait en effet depuis longtemps que l’ancienne église sainte Geneviève, patronne de Paris, souillée et profanée depuis la Révolution, est hélas devenue un dépotoir et une déchetterie grandeur nature.
DREYFUS qui, on le sait, est l’innocence par excellence — il est interdit d’en douter, comme de la réalité de la Shoah — doit être honoré, réhabilité, encensé. Il s’agit en effet pour l’ancien Premier ministre (ou sinistre) de « rendre hommage à l’engagement républicain » de Dreyfus, dans un contexte — oui, on y vient ! — où « l’antisémitisme qui frappa Alfred Dreyfus n’appartient pas à un passé révolu » et où « la République doit sans cesse réaffirmer sa vigilance, sa fermeté, son engagement absolu contre toutes les formes de discrimination », ainsi que l’a écrit le député des Hauts-de-Seine dans l’exposé des motifs. Au cours des débats dans l’Hémicycle, beaucoup d’orateurs ont sans surprise fait le parallèle entre l’antisémitisme à l’époque d’Alfred Dreyfus et la période actuelle. « L’antisémitisme frappe encore dans notre démocratie. Cette haine doit être combattue résolument », a regretté le ministre délégué chargé de la Mémoire et des Anciens Combattants de France, Patricia Mirallès. Le député du Rassemblement National, Thierry Tesson, a, quant à lui, loué « la force du symbole » que l’adoption de cette proposition de loi « apporte au présent ». « Il est utile de rappeler aux générations nouvelles ce moment où la République a vacillé. Dans un contexte inquiétant, quand les façades des synagogues sont recouvertes de peinture verte, il est important de rappeler l’urgence de défendre nos principes fondateurs », a-t-il plaidé. Voilà où en est aujourd’hui le Rassemblement national après quinze ans de “marinisme” décomplexé. C’est à vomir !
Cette profession de foi dreyfusarde du Rassemblement national ne suffit pas toutefois à lui valoir l’absolution des autres groupes politiques. Le député LFI, Gabriel Amard, a ainsi déclaré : « Cette loi n’est pas un symbole, c’est une exigence. Voilà que celles et ceux qui ricanent à l’ombre des croix gammées numériques, ceux-là même lèvent aujourd’hui la main comme s’ils avaient été dreyfusards. Non, dans ma famille, on descend des dreyfusards, pas dans la vôtre », a-t-il lancé en regardant les députés du RN. Et de compléter, quelques secondes plus tard : « Ne vous servez pas de l’antisémitisme comme d’un javelot politicien, il n’est pas votre cause, il est notre serment ! ». L’élue écologiste, Sophie Taillé-Polian, a, quant à elle, ciblé « l’extrême droite contemporaine » qui cherche « à fragiliser l’indépendance de la justice ». Décidément, le RN n’en fera jamais assez dans les reptations et les compromissions !
L’ASSEMBLÉE nationale — qui a largement voté le 27 mai par 305 voix contre 199 l’aide active à mourir, c’est-à-dire le suicide assisté et l’euthanasie, avec en plus la création d’un délit d’entrave à cette nouvelle disposition mortifère et criminelle, le texte va désormais être examiné par le Sénat — n’avait-elle rien de plus urgent à faire que de voter toutes affaires cessantes cette proposition de loi alors même que notre pays a été le théâtre de pillages, d’incendies, de meurtres, d’atteintes aux biens et aux personnes à la suite de l’éclatante victoire du PSG en finale de la Ligue des Champions par 5 buts à zéro contre un Inter Milan étrangement fantomatique — comme l’avait déjà été mystérieusement le Brésil en 1998 en finale de la coupe du monde de football face à l’équipe dite de France — le samedi 31 mai à un niveau rarement vu jusque-là ? Au total, plus de 200 personnes ont été blessées et deux personnes, à Dax et à Paris, sont décédées. Un policier est toujours entre la vie et la mort au moment où nous écrivons ces lignes. Une famille a été grièvement blessée à Grenoble. Plus de 700 incendies ont été constatés, dont 264 véhicules. 22 membres des forces de l’ordre ont été blessés, ainsi que sept sapeurs-pompiers. Des magasins ont été pillés, du mobilier urbain et des voitures ont été incendiés tandis que des passants étaient fauchés par des voitures roulant à toute vitesse.
Tous ces tristes événements sont le symptôme d’un pays où domine le règne de l’étranger et de la finance apatride. Les pillards qui s’en sont donné à cœur joie sont des bandes ethniques et nullement des Français de souche. Dans l’équipe du PSG, qui est sous pavillon qatari, aucun joueur n’est Parisien, aucun n’est Français de souche. Non plus que l’entraîneur, les propriétaires. Ces joueurs sont des mercenaires qui se vendent au plus offrant. Rien ne les rattache à notre pays, à nos terroirs et à nos clochers. Ils n’ont pas sous leurs chaussures la terre de France. Ce sont des citoyens du monde, des nomades, des cosmopolites. C’est le triomphe insolent du règne de l’argent et de l’étranger. Il n’est aucun véritable patriotisme dans tout ce spectacle qui a occupé les radios et télévisions d’information continue pendant quarante-huit heures, samedi et dimanche. Il n’existait plus rien d’autre dans l’actualité nationale et internationale que cette finale entre le PSG et l’Inter Milan. Cela en dit long sur la dégradation de l’état mental et moral de notre pays. Et de ses dirigeants, Macron ayant tweeté, après la victoire du PSG, « champion mon frère », ce qui est une expression couramment utilisée dans les banlieues allogènes. Voilà où nous en sommes ! Il faut parfois se pincer pour y croire. Il faut dire que les chefs d’Etat et de gouvernement ont tout intérêt à en faire des tonnes quand il s’agit de sport professionnel, le fameux adage « panem et circenses » (du pain et des jeux) s’appliquant plus que jamais à notre triste époque. C’est une façon de distraire le grand public, de le divertir, de le dépolitiser, de le “déconscientiser”, de le neutraliser. Et la recette fonctionne à merveille.
CETTE JOIE que l’on nous vend est parfaitement artificielle. Elle est inséparable de débordements et d’exactions en tous genres qui peuvent aller parfois jusqu’au meurtre. Il est frappant que tous les événements sportifs aujourd’hui, et au-delà quasiment toutes les manifestations de liesse, se soldent systématiquement par des violences, des destructions et des désolations en tous genres. Cela en dit long sur l’état de notre société où se juxtaposent des individus qui ne sont que des consommateurs et des jouisseurs et pour certains d’entre eux des prédateurs. Cette joie-là n’est pas la vraie joie. Elle est une fabrication, une imposture, une chimère et ne peut conduire qu’à des drames en tous genres. La vraie joie, c’est celle du devoir accompli, du service rendu, des moments vécus et partagés en famille ou avec de vrais amis, de la lecture, de l’oraison ou de la rencontre qui élève l’âme et réchauffe le cœur.
Quel symbole enfin que Dreyufus soit honoré le surlendemain de la victoire du PSG sous pavillon qatari ! C’est le même triomphe du nomadisme, du cosmopolitisme, de l’Anti-France. La même domination insolente et arrogante de l’étranger sur la France charnelle, enracinée et traditionnelle.
RIVAROL,<jeromebourbon@yahoo.fr>.
Il y a 49 ans. Il y a une éternité. Le 12 mai 1976, l’AS Saint-Etienne s’inclinait à Glasgow en finale d’une Ligue des champions qui s’appelait encore « Coupe des clubs champions » contre le tenant du titre qualifié d’office, le Bayern de Munich (le champion de R.F.A. étant le Borussia Mönchengladbach), après avoir écarté successivement les champions du Danemark (FK Copenhague), d’Ecosse (Glasgow Rangers), d’URSS (Dynamo Kiev) et des Pays-Bas (PSV Eindhoven) ; les Teutons disposant, eux, des champions du Luxembourg (Jeunesse d’Esch), de Suède (FF Malmö), du Portugal (Benfica Lisbonne) et d’Espagne (Real Madrid). Battus 1 à 0, les Verts regretteront toujours la vétusté d’Hampten Park et de ses poteaux carrés[1] qui renvoyèrent successivement les tirs des milieux défensifs Dominique Bathenay et Jacques Santini qui eussent fini au fond avec des poteaux normalement ronds. Ce match concrétisa en France la légende stéphanoise, d’autant plus belle qu’elle flatte le goût tricolore pour les perdants magnifiques, de Cyrano de Bergerac à Raymond Poulidor, des légionnaires de Camerone aux cadets de Saumur. La France n’a pas le monopole de l’amour des perdants sympathiques, l’un des clubs de baseball les plus populaires aux Etats-Unis étant les Chicago Cubs, principalement pour n’avoir jamais rien gagné entre 1908 et 2016, leur valant de surnom de « The lovable loosers ». Le lendemain de la défaite, paradoxalement, les joueurs stéphanois descendirent sous les acclamations les Champs-Elysées comme les vainqueurs qu’ils n’étaient pas. Des mauvaises langues firent un parallèle avec les supplétifs français de l’envahisseur américain en août 1944… Les photos sont entrées dans l’histoire : le président Roger Rocher et l’entraineur Robert Herbin dans la première voiture, le recruteur Pierre Garonnaire et le capitaine de l’équipe Jean-Michel Larqué dans la seconde, le gardien de but, Ivan Curkovic, et le latéral gauche Gérard Farison (qui, découpé par un Nîmois, une semaine avant, rata la finale) dans la troisième. Une foule compacte, enthousiaste et paisible, où seul un unique racisé est visible.
Mais ça, c’était avant. Avant l’arrêt Bosman de 1995 qui a détruit la représentativité des clubs. En 1976, on n’avait le droit en France qu’à deux joueurs étrangers sur la feuille de match, trois dans l’effectif. Dans le cas des Verts, il s’agissait des gardiens de but yougoslaves Ivan Curkovic et Esad Dugalic et du défenseur central argentin Oswaldo Piazza. A l’époque, on ne comptait que très peu de joueurs racisés dans les effectifs : un seul dans celui des Verts, le latéral martiniquais Gérard Janvion. Il n’y avait bien sûr aucun joueur racisé au Bayern[2] qui comptait dans son effectif 4 joueurs étrangers : 2 Danois (le latéral Johnny Hansen – le seul qui était titulaire — et le milieu Kjeld Seneca) et 2 Suédois (le latéral Björn Andersson et le milieu offensif Conny Torstensson). On a connu plus exotique. Lors du match entre le FC Paris-Saint-Germain et le FC Internazionale de Milan, le seul joueur français de souche était… dans l’équipe milanaise (à savoir le latéral droit Benjamin Pavard). Le PSG, ce n’est peut-être plus « perdre sans gloire » (leur victoire écrasante, 5-0, du jamais vu en finale, ne souffre d’aucune contestation), mais c’est plus que jamais « Paris sans Gaulois ». Sur les 22 joueurs sur la feuille de match, l’équipe cornaquée par l’Espagnol Luis Enrique comptait présentement 11 racisés, 5 sur le terrain et 6 sur le banc. Son homologue italienne, entraînée par Simone Inzaghi, n’en comptait que 4, dont 2 sur le terrain. Non seulement son entraîneur est italien, mais l’Inter comptait sur la feuille de match 6 Italiens, tous de souche. Lors de cette finale, le club « français » qui a un propriétaire étranger, un entraîneur étranger, des joueurs étrangers, voit sa victoire saluée dans les pillages et le vandalisme par des étrangers. Le seul Français dans l’histoire, c’est Nicolas qui paiera la facture des dégâts.
LA GRANDE RÉPÉTITION ?
Dans Bloodbowl, jeu parodiant le football américain tiré de l’univers du jeu de rôle Warhammer, l’équipe des orcs était contrainte en cas de défaite de manger son entraîneur cuit. En cas de victoire, ils avaient le droit de le dévorer cru… Avant la finale, certaines Cassandre (et les Cassandre ont toujours raison, ce n’est pas Cassandre Fristot QUI dira le contraire) avaient prédit : « Si le PSG perd, ils casseront tout par dépit. Si le PSG gagne, ils casseront tout par joie ». Ils ont donc cassé par joie. Le bilan est lourd : au moins 2 morts, 192 blessés dont 4 en urgence absolue, 1 en coma artificiel, 22 policiers et 7 pompiers, 692 incendies, 559 interpellations, 4 magasins pillés. A comparer avec le bilan des heures qui ont suivi la finale de la Champion Cup, l’équivalent de la Ligue des champions pour le ballon ovale, remportée le 24 mai par l’Union Bordeaux-Bègles contre les Anglais des Northampton Saints. Aucun incident ! Plusieurs constatations d’ailleurs : le rugby est encore un sport où les indigènes sont représentés, même si tout est fait pour le métisser. C’est pour cela que le quidam de base ignore probablement que l’UBB a réalisé la 5e victoire de rang en finale de la coupe d’Europe pour un club français, après Toulouse (2021), La Rochelle (2002 et 2023) et encore Toulouse (2024). Mais on n’en parle pas. Le rugby, encore trop blanc, gène. On se souvient de la haine de la gauche pour la cérémonie d’ouverture de la Coupe du Monde de rugby par l’acteur Jean Dujardin (a priori Gaulois AOC), à mettre en parallèle avec la porcherie de celle des Jeux Olympiques par Thomas Jolly (le mauvais, celui avec deux “L”) qu’elle encensa. On disait du rugby qu’il était un sport de voyous pratiqué par des gentlemen alors que le football est un sport de gentlemen pratiqué par des voyous. Ce n’est pas toujours vrai pour les joueurs, ça l’est un peu plus pour le public. On se demande si la haine de la presse de gauche pour Thomas Perotto ne vient pas aussi un peu du fait qu’il fut rugbyman, de ce rugby fédérateur de nos campagnes jugé implicitement raciste par l’immonde semeur d’infox Patrick Cohen.
Le PSG, c’est un club qui est la propriété du Qatar, le même qui finance l’islamisme tout en collaborant avec l’entité sioniste. Les flots des pétrodollars ne sont pas déversés gratuitement. Le Qatar, c’est aussi Al-Jazeera, dont les identitaires flamands ont pu voir tout le potentiel de nuisance antinationale mais également tout leur potentiel d’alliance avec l’extrême gauche. Un petit rappel souligné en son temps par Jean Montaldo : en 1983, les excentricités financières de François Mitterrand, dues à l’irréalisme de son programme, avait placé la France en état de banqueroute. Plus aucune banque internationale ne voulait nous prêter car nous n’étions plus avant la loi n°73-7 du 3 janvier 1973 qui limitait les prêts à l’Etat par la Banque de France, rendant celui-ci plus dépendant de la finance internationale à travers les emprunts sur les marchés internationaux, prêts des banques centrales à l’Etat définitivement interdits en 1994 suite au Traité de Maastricht. L’Arabie Saoudite donna alors 25 milliards de dollars. On devine aisément les conditions demandées en retour, quand on voit que cette date coïncide avec la politique d’islamisation systémique de la France… Accepter l’argent du Qatar, c’est accepter la colonisation de la France, c’est faire de notre pays le paillasson sur lequel le soft-power de Doha s’essuie les babouches.
Henri de FERSAN.