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n°3667 du 25/6/2025 (Papier)

Editorial

Trump : un misérable laquais du sionisme !

LE 5 NOVEMBRE 1940  le président américain Franklin Delano Roosevelt s’était fait élire, une troisième fois consécutive, après 1932 et 1936, sur la promesse que les Etats-Unis n’entreraient pas en guerre, que les enfants américains ne connaîtraient pas l’horreur d’un conflit armé, qu’une politique de paix et non d’affrontement sanglant serait mise en œuvre. On connaît la suite : le 8 décembre 1941, prenant prétexte de Pearl Harbor, Roosevelt déclare la guerre au Japon. Les Etats-Unis entrent alors de plain-pied dans la Seconde Guerre mondiale, avec les conséquences dévastatrices que l’on sait. De même, quatre-vingt-quatre ans plus tard, jour pour jour, le 5 novembre 2024, Donald Trump se fait élire entre autres sur l’engagement solennel selon lequel il œuvrera partout dans le monde pour la paix et en finira avec l’interventionnisme des Etats-Unis. Trump avait ainsi dénoncé maintes fois pendant sa campagne les interventions de l’armée américaine en Irak. Moins d’un an après, dans la nuit du 21 au 22 juin 2025, trahissant sa promesse électorale, rompant avec le relatif isolationnisme dont il s’était réclamé et qui avait séduit sur le terrain et dans les urnes une grande partie de sa base populaire, le président américain, qui vient d’entrer dans sa quatre-vingtième année, bombarde l’Iran au mépris du droit international, de toutes les conventions, dans ce qui est un acte moralement et politiquement inqualifiable. Trump s’était fait élire sur le slogan : « l’Amérique d’abord ». En fait, sa politique, comme d’ailleurs celle de ses prédécesseurs, c’est : « Israël d’abord » et même « Israël über alles ». Trump ne défend pas les intérêts du peuple américain. Il est le misérable laquais du sionisme international. Sur ce point, l’honnêteté nous oblige à dire qu’il est bien pire qu’Obama qui, lui, au moins, avait imposé à l’Iran en 2015 un accord sur le nucléaire que Téhéran avait parfaitement respecté et que Trump a déchiré de manière unilatérale, et sans aucune raison valable et proportionnée, dès le début de son premier mandat. Donnant déjà des gages à un puissant Lobby.
Les choses sont désormais parfaitement claires, du moins pour ceux qui veulent voir la vérité en face. Il n’y a pas l’épaisseur d’un papier à cigarettes entre Trump et Netanyahu. Les deux sont également coupables. Du génocide à Gaza. Des tueries en Cisjordanie. Des bombardements en Iran. Et les deux veulent vider les Palestiniens de la bande de Gaza pour en faire une Riviera. Ce sont des criminels de guerre. Ceux qui jusque-là, particulièrement dans la dissidence, ont défendu et promu sans aucune réserve Trump, en occultant notamment son ultra-sionisme, pourtant incandescent, en nous vendant un Trump nationaliste et nullement sioniste, auraient un sérieux et rapide mea culpa à faire. Il y aurait aujourd’hui à écrire un bêtisier des soutiens énamourés du milliardaire affairiste américain. On pourrait distribuer des zéros pointés et des bonnets d’âne tous azimuts, entre ceux qui, sans aucune nuance ni prudence, voyaient en ce protestant multidivorcé, à l’ego démesuré, le sauveur de l’Amérique et de l’Occident, le défenseur des enfants contre les réseaux pédophiles, le chevalier blanc contre la corruption, le nationaliste chimiquement pur, le restaurateur de la chrétienté et autres fadaises qui nous ont même parfois été servies dans des homélies enflammées et illuminées, par des clercs traditionalistes en soutane, comme un certain abbé Grossin, devenu, par la magie des changements de nom, l’abbé Rolland. Il faut être capable de se relire ! Cela n’empêche pas les mêmes d’être toujours aussi péremptoires et outrecuidants dans ce qu’ils affirment et d’excommunier, d’anathématiser tous ceux qui ne pensent pas à 100 % comme eux sur tous les sujets. Pauvres hommes !

A L’INSTAR DE ROOSEVELT qui appelait les puissances de l’Axe à une reddition inconditionnelle, Donald Trump, qui promettait d’être le président de la paix, a exhorté l’Iran à une capitulation sans conditions. C’est la façon dont les Yankees négocient. Il n’y a pas de quartier, pas même de prisonniers. Les Amérindiens en savent quelque chose. On tue, on émonde, on retranche, on ruine, on massacre, on sème la terreur, le chaos et la désolation. A grande échelle. Après avoir fait lancer 75 missiles sur le territoire iranien et fait larguer quatorze bombes de treize tonnes chacune sur l’Iran — douze sur l’installation nucléaire souterraine de Fordo et deux sur celle de Natanz —, le président des Etats-Unis a osé demander à l’Iran de revenir à la table des négociations. De quoi et de qui se moque-t-on ? Et voilà qu’il parle ouvertement désormais d’un changement de régime à Téhéran. 
Mais qui pratique dans les faits un terrorisme d’Etat ? Il n’y a décidément rien à attendre des présidents américains successifs. Henry Coston avait bien raison de dénoncer, dès les années trente, dans une brochure « l’Amérique juive ». Ne pas voir, ne pas savoir que les Etats-Unis sont une colonie juive et un laquais du sionisme est ne rien comprendre à la situation. Ne l’oublions jamais, l’entité sioniste n’est qu’une monstrueuse excroissance de la puissance juive en Palestine occupée. Et l’israélisation de la question juive a considérablement aggravé le problème, comme on peut le voir et le mesurer chaque jour davantage. On notera d’ailleurs que les media tenus par qui l’on sait parlent toujours avec dédain su régime des mollahs à Téhéran mais jamais du régime des rabbins à Tel-Aviv !

COMME TOUJOURS, ce qui permet ces politiques sanglantes d’agression et de dévastation des Américano-Sionistes, c’est le Dogme de l’Holocauste. L’affreux Arno Klarsfeld, intime de Marion Maréchal qu’il a accompagnée lors de son pèlerinage en forme de reptations à Jérusalem et particulièrement à Yad Vashem les 26 et 27 mars derniers, a déclaré le 20 juin sur la fanatiquement pro-israélienne CNews, dans un français approximatif (car son niveau est en dessous du zéro, en dessous du niveau de la mer Morte) : « Si on a vécu la Shoah, on peut considérer qu’il faille mieux faire (sic !) une guerre préventive que de recevoir une bombe atomique ». Autrement dit la Shoah permet tout, même des guerres prétendument préventives, des changements brutaux de régime, la mise en œuvre d’une politique génocidaire, d’une immense et atroce épuration ethnique, l’installation partout de l’anarchie et du chaos. Le boucher Netanyahu s’est rendu pareillement à plusieurs reprises, depuis le 7 octobre 2023 — que l’on nous a présenté comme « une nouvelle Shoah » — au mémorial de Yad Vashem pour justifier sa guerre d’anéantissement à Gaza en opposant, de manière manichéenne et criminogène, « les enfants de lumière » que seraient les Juifs au « peuple des ténèbres » que seraient les Palestiniens. Soit dit en passant le seul pays au monde où l’on peut crier « Mort aux Arabes » sans être inquiété par la Justice, sans être entravé dans es activités et où l’on peut joindre en toute impunité le geste à la parole (c’est du tir au pigeon !), c’est bien en Palestine occupée. Et ce sont les personnalités et organisations judéo-sionistes, défendant inconditionnellement la politique génocidaire de Netanyahu, qui osent, avec le cynisme, l’impudence et l’arrogance qui les caractérisent, accuser RIVAROL de « faire le lit des génocidaires », comme elles l’avaient écrit sans vergogne dans la tribune publiée par Le Monde le 7 mars 2022 et enjoignant à la présidente de la commission paritaire de nous expulser sur-le-champ de ses registres. Ce qui fut fait sans tarder. Ce que la Synagogue veut, Satan le veut.
De même qu’il n’y avait pas d’armes de destruction massive en Irak possédées par Saddam Hussein, selon toute vraisemblance, il n’y a pas de bombe atomique détenue par l’Iran. Ce sont autant de fieffés mensonges pour permettre et justifier des crimes de masse, les bombardements massifs et intenses de tout un peuple — après des sanctions économiques aussi cruelles qu’injustifiées —, le renversement d’un régime, l’installation du chaos et de l’anarchie. Au bénéfice exclusif de l’amas de pus que constitue l’entité sioniste au Proche-Orient qui ne sait et ne fait autour d’elle que bombarder, ruiner, annihiler, exterminer, affamer. L’entité sioniste, c’est un cancer qui ne fait que métastaser.

ET DIRE qu’il en est encore pour oser dire que le danger ne vient pas de la puissance judéo-sioniste, à laquelle il faudrait même s’allier pour lutter contre l’islamisme et le terrorisme. Mais de quoi parle-t-on ? Ce sont précisément les expéditions punitives de l’axe américano-sioniste — qui est le véritable axe du Mal —, qui déstabilisent tous les pays du Proche et du Moyen-Orient depuis trente-cinq ans qui conduisent à des vagues de migrations successives et très nombreuses en Europe qui est donc elle-même déstabilisée. Mais d’une autre manière. Qui peut nier en effet que les expéditions militaires, totalement illégitimes, injustes et criminelles, en Irak, en Syrie, en Libye, en Afghanistan, n’ont pas conduit à un afflux massif de réfugiés et de migrants sur le Vieux Continent ? Prétendre donc qu’il faudrait s’allier avec un certain Lobby pour lutter contre la submersion migratoire et le maintien ou le recouvrement de notre indépendance et de notre souveraineté est une totale imposture. Et un déni du réel. 
On voit d’ailleurs que l’infâme culte shoahtique sert à la fois à justifier l’oppression voire l’extermination des Palestiniens, la vitrification des pays voisins de l’entité, mais aussi à empêcher toute réaction saine et vigoureuse contre le Grand Remplacement. Puisque, nous dit-on, si l’on veut mettre en œuvre une politique de remigration, ou même simplement de régulation des flux migratoires, on est accusé de vouloir appliquer des politiques criminelles dont on sait où par le passé cela a mené. Suivez mon regard. Et ce qui est vrai de l’immigration l’est également de l’avortement et de tous les sujets vitaux et fondamentaux. Dès lors que l’on entend promouvoir une politique d’ordre, de fermeté, de respect de la morale naturelle, conforme au bien commun, et des mesures concrètes et efficaces permettant sa mise en œuvre, on est accusé de banaliser la Shoah ou de vouloir répéter l’Indicible, etc. Dénoncer le gazage des gilets jaunes par la police du régime était antisémite car le gazage est, on le sait, un domaine réservé, une chasse gardée. De même qualifier l’avortement d’holocauste industriel est une monstrueuse banalisation de la Shoah. Mettre en cause le passe sanitaire et le passe vaccinal en donnant les noms de ceux qui l’ont promu et imposé sur une pancarte est également un acte d’antisémitisme. Enfin, dénoncer ce qui se passe à Gaza — où les crimes de masse continuent chaque jour dans une totale impunité avec des centaines de morts et de blessés civils au quotidien tués délibérément par l’armée israélienne — et désormais en Iran est aussi une forme d’antisémitisme et d’irrespect à l’égard des « victimes de la shoah ». 

QUI PEUT OSER prétendre après cela que le combat révisionniste n’est pas central, qu’il est périphérique ou inutile voire stérile ? Il est en réalité fondamental. Et c’est bien pourquoi les révisionnistes sont si pourchassés et persécutés. Beaucoup prétendent que ce combat n’est pas fondamental car ce sont des lâches qui déguisent leur veulerie derrière des propos prétendument prudents et de bon sens, des serpillières sur lesquelles le Lobby s’essuie. Mais à force d’esquiver ce sujet essentiel, à force de pratiquer l’autocensure et de donner des gages, on finit par se rallier à l’ennemi, à ses mots d’ordre, à ses tabous, à son vocabulaire, à ses prétendues valeurs. Comme c’est le cas des mouvements populistes partout en Europe et en Occident. On l’a encore vu ces derniers jours avec la misérable Caroline Parmentier qui a tout renié de ses idées et engagements de jeunesse (et même de maturité) pour être attachée de presse puis député de Marine Le Pen. Au point d’avoir assisté (ce dont elle se vante dans son lamentable communiqué de réponse à Mediapart), fraîchement élue, à l’été 2022, avec l’écharpe tricolore en bandoulière, à la pose d’une statue de l’immonde Simone Veil à Béthune. Au point d’avoir participé à Paris, le 12 novembre 2023 à la marche contre l’antisémitisme, qui était en réalité un défilé de soutien à la politique génocidaire de Netanyahu à Gaza. Au point de s’être courageusement abstenu, le 4 mars 2024, lors du vote de constitutionnalisation du « droit à l’avortement », c’est-à-dire du massacre industriel des innocents dans le ventre de leur mère. 
On le voit, aujourd’hui faire de la politique dans les différents partis existants, c’est perdre son âme, c’est emprunter un chemin de trahison, de reddition et de perdition. Gardons-nous toujours, Dieu aidant, de ces veules compromissions et de ces misérables abdications. Restons libres et debout.

RIVAROL,<jeromebourbon@yahoo.fr>.

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Billet hebdomadaire

Eric Denécé ne s’est pas suicidé, on l’a fait taire…

Éric Denécé, un nom souvent associé à la rigueur, à l’analyse géopolitique et à l’intelligence stratégique, s’est éteint dans des circonstances tragiques le 12 juin 2025, à l’âge de 62 ans. Son corps a été retrouvé dans sa voiture, avec à côté de lui un fusil de chasse, selon le journaliste pourtant très politiquement correct officiant sur Europe 1, Vincent Hervouët, La thèse du suicide a, comme toujours en pareil cas, été rapidement évoquée par les autorités en charge de l’étouffement de ce dossier, mais la version officielle semble aussi loin de la réalité que le mégot qui a brûlé Notre-Dame, concernant cet homme d’une lucidité implacable, doté de nerfs d’acier et d’une volonté de fer acquis dans les services de renseignement.
Éric Denécé, spécialiste du renseignement et directeur du Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R), était un homme d’une rigueur intellectuelle et d’une stabilité émotionnelle hors du commun. Son parcours, marqué par une carrière dédiée à l’analyse géopolitique et stratégique, témoigne d’une capacité à affronter des crises complexes sans jamais se laisser submerger. Personnalité mesurée et résolue, il n’était ni du genre à fuir ni à céder à des émotions destructrices. Son engagement dans des dossiers délicats, comme le conflit ukrainien ou les tensions israélo-iraniennes, prouve qu’il était un homme de principes, toujours calme et réfléchi, disposant d’une maîtrise de soi exceptionnelle. 

DÉNÉCÉ N’ÉTAIT NI SUICIDAIRE, NI DÉPRESSIF, NI MALADE

Il n’était pas un homme du quotidien, un simple spectateur des événements mondiaux. Il a démontré, jour après jour, une rigueur intellectuelle hors du commun, tout en naviguant dans un domaine où la manipulation de l’information et la manipulation des perceptions sont omniprésentes. Ses recherches étaient toujours d’une précision chirurgicale, il scrutait les zones d’ombre avec une méthode irréprochable, non pas pour faire sensation, mais pour comprendre. Et ce n’était pas seulement une question de passion, mais de compétence pure.
Il a aussi été un analyste de haut niveau, souvent consulté par des médias du monde entier, et notamment russes, pour ses éclairages sur les crises géopolitiques majeures. Il s’est distingué par son approche nuancée, loin des simplifications à outrance qui caractérisent souvent les commentaires de surface. Sa capacité à anticiper les développements politiques, à démêler les forces en présence et à déceler les intentions cachées des puissances mondiales en faisait un interlocuteur incontournable. Sa position de référence dans le domaine témoignait de la solidité de ses connaissances, mais aussi de l’admiration qu’il suscitait dans le milieu.
Alors, quoi qu’en disent les officiels, quoi que clament les médias dominants, il n’y a pas de doute. Éric Denécé n’a pas «choisi» de partir de son plein gré. Non, il a été éliminé ! Pas par un geste désespéré, mais par un calcul froid et délibéré. Il a clairement été supprimé dans l’indifférence générale. Ses idées, son esprit lucide et son analyse géopolitique dérangeaient trop le pouvoir en place. Son regard acéré sur l’Ukraine, sur le Proche-Orient, sur les manipulations médiatiques, était devenu une menace pour ceux qui veulent enfumer l’opinion publique, manipuler les consciences et bâtir une Europe à l’image de leurs intérêts, sous l’ombre des puissances d’outre-Atlantique.
Le suicide semble ainsi totalement incompatible avec cet homme, pour qui chaque décision était mûrement réfléchie et chaque action mesurée. Il scrutait le monde, cherchant ce qui était sous la surface des choses. Et cela, le pouvoir occupé en façade par Macron, mais détenu par ses maîtres banquiers, ne lui a pas pardonné. Ceux qui connaissent la complexité géopolitique, la profondeur des enjeux, savent qu’Éric Denécé ne s’embarrassait pas de détails futiles. Sa capacité à démêler les intrigues, tout en restant calme, tout en soupçonnant l’invisible, dérangeait. Parce qu’il ne se contentait pas de jouer avec la version officielle. Il la démystifiait, et cela, c’était une hérésie dans un monde qui préfère les histoires simples et les mensonges bien ficelés.

UNE VERSION ABSURDE ET GROTESQUE

Une version absurde, grotesque, nous est servie selon laquelle un homme rigoureux, méthodique, passionné par son travail, plongé dans des recherches multiples, aurait, soudainement, décidé, un soir, de se faire exploser dans sa voiture. Sans aucune raison. Une scène qui ferait rougir les scénaristes de mauvais films d’espionnage. Et pourtant, cette version nous est imposée, comme une vérité à avaler sans la moindre question. Ceux qui ont connu Éric qui n’était nullement suicidaire ni dépressif ni malade, ceux qui ont travaillé à ses côtés, ceux qui comprennent ce qu’est la rigueur intellectuelle et l’amour de la vérité, ne peuvent que sourire amèrement face à cette mise en scène digne des pires heures de la manipulation.
Sa disparition soulève bien plus de questions qu’elle n’en résout. En pleine forme professionnelle et intellectuelle, il était aux antipodes de la figure d’un homme brisé ou en quête d’évasion. Ses proches, dont ses parents, ont fermement rejeté l’idée de ce suicide, soulignant l’incohérence d’un tel acte au regard de sa personnalité, de son tempérament et de son parcours. Un homme de terrain, rigoureux et méthodique, n’aurait jamais agi de manière impulsive ou irréfléchie. Sa mort, survenue dans un contexte géopolitique complexe, ne peut être envisagée autrement que comme une disparition suspecte, loin des explications hâtives et des interprétations simplistes. Un homme aussi solide, lucide et engagé dans sa mission, dans sa vie personnelle et professionnelle, n’aurait jamais choisi de disparaître ainsi.
Éric Denécé n’a cessé de s’attaquer à la gestion de la situation ukrainienne par Emmanuel Macron, mettant en lumière les incohérences flagrantes de sa politique étrangère. Selon lui, le président français, pris dans l’engrenage de l’alignement total sur les États-Unis et l’OTAN, a pris des décisions qui ont non seulement exacerbé le conflit, mais ont également ignoré toute possibilité de négociation ou de désescalade. Il a dénoncé le double discours de Macron, qui appelait à des pourparlers tout en soutenant des mesures de sanctions économiques et militaires contre la Russie, fermant ainsi la porte à toute diplomatie véritable. Denécé a aussi critiqué l’aveuglement du président face à l’issue de cette stratégie, soulignant que ses décisions ont non seulement plongé l’Ukraine dans le chaos, mais ont également mis en péril l’avenir de l’Europe en termes de sécurité et de stabilité géopolitique. Une position, selon lui, totalement déconnectée des réalités du terrain et des enjeux sous-jacents du conflit.
L’un des points forts des critiques de Denécé résidait dans sa dénonciation de la narration médiatique biaisée qui, selon lui, avait été habilement orchestrée pour défendre une position unilatérale en faveur de l’Ukraine tout en diabolisant la Russie. En 2022, dans une interview au Figaro, il a exposé l’incohérence d’un Macron qui se présentait comme un défenseur du dialogue tout en envenimant la situation avec des mesures économiques et militaires drastiques. Pour Denécé, cette politique était une manipulation de l’opinion publique, où les médias français, main dans la main avec le pouvoir, ont propagé une vision simpliste et déformée du conflit. Il a aussi critiqué les sanctions économiques, qui ont, selon lui, non seulement fragilisé l’économie européenne, mais renforcé la position de la Russie à long terme, notamment en incitant Moscou à chercher de nouveaux partenaires économiques comme la Chine et l’Inde. Ses analyses de la situation géopolitique, toujours mesurées mais acerbes, ont exposé la vérité crue d’un président qui, sous couvert de défendre des valeurs, semblait en réalité obéir aux ordres de Washington, laissant la France et l’Europe comme de simples pions dans un jeu mondial qui les dépasse. Et à chaque fois que Denécé avait le courage de remettre en question cette narration, il devenait un ennemi à abattre.
Le petit coquet de l’Élysée (vous l’entendrez comme vous voudrez), Emmanuel Macron, en particulier, a été dans la ligne de mire de Denécé. Et pour cause. Le président français, loin de faire preuve d’une réelle indépendance, a choisi l’alignement inconditionnel sur l’OTAN et les États-Unis, et a soutenu une version des faits biaisée et simpliste concernant le conflit en Ukraine. Les médias français, dans leur grande majorité, se sont faits les porte-parole de cette propagande, travestissant la réalité pour faire de l’Ukraine une victime absolue et de la Russie un monstre. D’ailleurs, Éric Denécé n’a jamais eu peur de dénoncer les mensonges éhontés du président Macron, qu’il accusait de manipuler l’opinion publique pour servir des intérêts étrangers au détriment de la souveraineté française. À plusieurs reprises, il avait exposé le double discours du président français, particulièrement sur la guerre en Ukraine, où Macron se faisait l’archétype du défenseur des pseudo-« valeurs démocratiques », tout en alignant la France sur des politiques atlantistes destructrices. Denécé n’hésitait pas à rappeler que le soutien aveugle de Macron à l’OTAN et sa soumission aux États-Unis étaient des éléments clés dans l’escalade du conflit et un travestissement de la réalité de la situation. 
Il avait systématiquement démystifié les creuses paroles présidentielles, soulignant l’hypocrisie de la France qui, sous couvert de “solidarité” avec un pays corrompu et hors de l’UE, devenait complice d’une guerre dévastatrice et d’un chaos géopolitique dont elle ne retirait aucun réel bénéfice. Ses critiques, toujours mesurées mais percutantes, mettaient à nu l’illusion de ce président, mesquin à l’égocentrisme démesuré, prétendant œuvrer pour la paix tout en exacerbant les tensions internationales. Un art du mensonge que Macron n’avait jamais supporté qu’on expose publiquement.

UN HOMME DEBOUT QUE L’ON A FAIT TOMBER

Il a toujours eu l’audace de dire ce que peu d’autres osaient : l’Ukraine n’est pas cette victime pure et innocente qu’on nous décrit à longueur de journée dans les médias. Non, l’Ukraine est un pays rongé par la corruption, dominé par des oligarques et des mafias locales. Une nation qui a fait le choix de vendre son âme à l’Occident, sous l’œil bienveillant de puissances qui n’avaient que faire de la souveraineté du peuple ukrainien. Les États-Unis, l’Union Européenne, et tous les autres marchands d’influence n’avaient pour objectif que la soumission de l’Ukraine à leurs volontés. Une volonté qui a mené le pays à la guerre et à la dévastation. […]

Phil BROQ.