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n°3676 du 24/9/2025 (Papier)

Editorial

Selon que vous serez Ukrainien ou Palestinien…

LE RASSEMBLEMENT national peut être fier de lui. Il est enfin agréé au dîner du CRIF. Pas encore à celui, annuel, qui a lieu à Paris au Carrousel du Louvre. Pour cela, il devra encore aller plus loin et plus vite dans les reniements, les génuflexions et les reptations. Il est cependant en bonne voie. Mais le RN a été accueilli à bras ouverts au dîner du CRIF de Marseille-Provence, le mardi 16 septembre. Le député RN, Franck Allisio (voir photo en page 7), kippa vissée sur la tête, la mine confite, le sourire crispé, a été officiellement convié, ainsi que quelques autres élus marinistes de la région PACA. Marine Le Pen récolte enfin en partie les fruits de sa “dédiabolisation”, de sa normalisation, de sa veule soumission. Il faut croire que la mort de Jean-Marie Le Pen en début d’année a agi comme un accélérateur et comme un révélateur. Les 26 et 27 mars, Jordan Bardella, juvénile président du Rassemblement national, et Marion Maréchal, petite-fille du Menhir et nièce de Marine Le Pen, flanquée d’Arno Klarsfeld, passaient lamentablement sous les fourches caudines du Lobby en se rendant officiellement à Yad Vashem et en participant, toute honte bue, à une « conférence contre l’antisémitisme » organisée à Jérusalem par le gouvernement de Netanyahu pour apporter un plein et entier soutien à la politique génocidaire de l’Etat, du gouvernement et de l’armée sionistes envers les Gazaouis. Bardella et Maréchal se sont même exprimés publiquement pour faire allégeance sans aucune nuance ni réserve au boucher Netanyahu au moment même où des bombes de plusieurs tonnes chacune s’écrasaient en continu sur la bande de Gaza, détruisant tout sur leur passage, et où la famine, sciemment organisée, était déjà fort répandue dans ce camp d’extermination à ciel ouvert. Un soutien public à de telles ignominies n’empêche pas Madame Marion Maréchal, née Auque — son père biologique aujourd’hui décédé s’est vanté en son temps d’être un agent du Mossad, on a les fiertés qu’on peut ! — de se draper dans le catholicisme. Or il n’est rien de plus vomitif qu’un génocide casher sur lequel on essaie, par veulerie et par carriérisme, de mettre de l’eau bénite ! 
Marine Le Pen, quant à elle, ne cesse d’en rajouter une couche dans la judéoservilité la plus écœurante et la plus déshonorante. Elle a ainsi osé déclarer que reconnaître, fût-ce symboliquement et avec des conditions ô combien restrictives, un Etat de Palestine, ou afficher pendant quelques heures le 22 septembre le drapeau palestinien sur le fronton des mairies revenait à vouloir faire des Juifs des parias et donnait une victoire au Hamas. Il faut se pincer pour se convaincre que cette femme est la fille de Jean-Marie Le Pen. Jusqu’où ira-t-elle dans la bassesse et le mensonge pour complaire à ses maîtres et tenter de faire oublier les saillies de feu son géniteur sur le détail, l’internationale juive, le lobby juif ?
On n’a pas entendu Marine Le Pen, non plus d’ailleurs que Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur démissionnaire — qui a demandé, toutes affaires cessantes, aux préfets de saisir la justice si des édiles affichaient le drapeau palestinien sur le fronton de leur mairie, ce que, semble-t-il, une petite centaine de maires sur 36 000 a fait ce lundi 22 septembre, jour de la reconnaissance minimaliste par la France d’un Etat de Palestine à la tribune de l’Assemblée générale des Nations-Unis, au grand dam d’Israël et de sa colonie, les Etats-Unis — quand les drapeaux ukrainiens ont été déployés, et pas seulement pendant vingt-quatre heures, sur le fronton des mairies et même dans l’enceinte du Palais-Bourbon, ce qui n’a pas gêné la présidente de l’Assemblée nationale, la Juive Yaël Braun-Pivet qui en revanche s’oppose à tout déploiement, même temporaire, du drapeau palestinien et exprime publiquement ses réserves devant l’initiative de la France. En revanche, elle n’a rien à redire au génocide à Gaza. Ce sont ces gens d’une telle immoralité, d’une telle inhumanité qui nous dirigent ! On n’a pas entendu non plus ces viles politiciens, tout à coup soucieux de la stricte neutralité de l’Etat, quand, chaque année, les municipalités fêtent avec éclat et ostentation Hanoucca. Peut-on aller plus loin dans le mensonge et l’hypocrisie ?


CERTES cette reconnaissance de l’Etat de Palestine est purement symbolique et apparaît peut-être aussi comme un moyen pour des gouvernements occidentaux de se donner facilement bonne conscience devant leur passivité et, disons-le, leur complicité, devant les crimes de masse commis en toute impunité par l’entité sioniste. De toute façon, l’Etat de Palestine n’existe pas aujourd’hui sur le terrain. Gaza est un champ de ruines et un cimetière à ciel ouvert. La Cisjordanie et Jérusalem-Est sont en voie de totale annexion. Il n’y a aucune viabilité, aucune continuité géographique pour un Etat palestinien, aussi modeste soit-il, d’autant plus que les colonies juives se sont multipliées ces dernières années et décennies encouragées par les gouvernements israéliens successifs. Alors que la puissance juive exhorte les Etats occidentaux à être multiculturels, pluriethniques et multiconfessionnels, et à faire preuve d’un antiracisme radical sanctuarisé par des législations d’exception, en revanche, quand il s’agit de la Palestine, le discours change radicalement. Là le racisme, le tribalisme le plus brutal, le plus génocidaire se donnent libre cours. Le seul pays au monde où l’on n’a rien à craindre en criant « Mort aux Arabes ! » est l’entité sioniste. Et des députés de la Knesset peuvent officiellement exiger que l’on lance une bombe atomique sur Gaza sans jamais être inquiétés par la Justice ni être menacés. Voilà qui sont ces gens, ce qu’ils font, ce qu’ils valent ! La LICRA qui dénonce toute restriction à l’immigration en France et en Europe, qui a demandé et obtenu la dissolution de Génération identitaire (qui avait pourtant l’affreux Goldnadel comme avocat !), du Bastion social et de tant de mouvements nationaux et identitaires n’émet pas la moindre réserve sur le génocide en cours à Gaza, ni sur l’utilisation de la famine pour broyer et éliminer toute une population civile. Tout à coup, l’universalisme et l’antiracisme dont elle se réclame ne valent plus. De même Julien Dray, cofondateur de Sos Racisme, qui a culpabilisé et pointé du doigt, des décennies durant, les Français de souche accusés de n’être pas assez ouverts à une immigration de masse afro-maghrébine, soutient sur l’horrible CNews — tellement fanatiquement sioniste qu’elle pourrait diffuser ses programmes en hébreu ! — et dans ses pseudo-débats avec Goldnadel — ah, qu’on est bien dans l’entre soi ! —, la persécution, la déportation et l’éradication des Palestiniens par l’entité sioniste. Le spectacle d’enfants broyés vivants, de familles décimées, de bébés exterminés le laisse de marbre. De même le sépharade Enrico Macias, qui, dans une chanson à succès qui lui a rapporté beaucoup d’argent, chantait « Malheur à celui qui blesse un enfant » justifie aujourd’hui sans réserve la politique génocidaire de Netanyahu. Mais qui sont donc ces gens ? 
Comme à la corrida, nous vivons actuellement la minute de vérité. Les masques tombent, la réalité saute aux yeux. Et elle n’est pas belle à voir. Elle a le goût du sang, de la mort, de l’injustice, du mensonge. Mais elle valide pleinement ce qu’a enseigné l’Eglise catholique pendant près de vingt siècles sur le peuple déicide. Un enseignement qu’on a hélas laissé de côté depuis Nostra Aetate, délaissé, méprisé, occulté, oublié, nié, pour notre plus grand malheur à tous. Celui des Palestiniens tout d’abord. Mais au-delà de toute l’humanité soumise à l’oppression d’une coterie criminelle, fanatique et diabolique. Car de plus en plus nous sommes nous aussi traités comme des Palestiniens dans notre pays. Pas encore avec la même brutalité sanguinaire. Mais la logique de persécution et d’éradication est la même.


LA RECONNAISSANCE par Macron d’un Etat de Palestine ne changera rien sur le terrain. D’autant qu’on demande aux Palestiniens de reconnaître leur bourreau et de cohabiter avec, ce qui est d’une indécence et d’une indignité absolues, alors même que l’entité sioniste ne reconnaît aucun droit aux Palestiniens. De plus, on exige le désarmement voire la dissolution du Hamas. Mais les Palestiniens devraient être libres de choisir leurs représentants et, qu’on le veuille ou non, le Hamas avait gagné les élections législatives en 2006 dans la bande de Gaza, un scrutin parfaitement régulier, alors reconnu par la communauté internationale.  Enfin, Macron, dans son discours à l’ONU, le 22 septembre au soir, a déclaré : « Jamais nous ne cesserons le combat existentiel contre l’antisémitisme ». Le problème, c’est que ce sont les juifs, et particulièrement les dirigeants criminels de l’entité sioniste, qui décident qui est ou non antisémite. Pour certaines organisations juives, Macron lui-même est antisémite car il reconnaît un Etat de Palestine. Un rabbin a même appelé à son assassinat. Par conséquent, valider cette imposture de la lutte contre l’antisémitisme est bien la preuve que Macron ne fera rien dans les faits pour les Palestiniens. Tout cela n’est que purement verbal. Il est d’ailleurs regrettable que la noble cause palestinienne soit récupérée, et donc neutralisée, en Occident par des gauchistes LGBTistes qui, eux aussi, se réclament de la lutte contre l’antisémitisme. Entre une gauche halal et une droite casher, nous sommes décidément bien servis ! Mais en vérité la gauche halal est aussi casher. Elle aussi joue pleinement la carte de la lutte contre l’antisémitisme qui est une vaste escroquerie intellectuelle, morale et financière.
N’oublions pas enfin que, dans une interview accordée en 2002 à la journaliste américaine Amy Goodman, l’ancien ministre israélien de l’Education, Madame Shulamit Aloni, aujourd’hui décédée, avait déclaré avec franchise, voire avec un certain cynisme, que l’accusation d’antisémitisme est « un truc que nous utilisons » pour réprimer toute critique légitime d’Israël en provenance des États-Unis, tandis que, face aux critiques venant d’Europe, « nous ramenons l’Holocauste ». Et de fait, le culte shoahtique est en permanence le garant de l’immunité, l’assurance de l’impunité de l’entité sioniste, quoi qu’elle fasse, quand bien même commet-elle un véritable génocide à Gaza, ainsi que le reconnaît l’ONU, mais qui est totalement impuissante et paralysée, à cause notamment de l’obstruction des Etats-Unis qui défendent toujours inconditionnellement Israël. Notre regretté et talentueux collaborateur Pierre-Antoine Cousteau n’avait-il pas écrit au début des années quarante de l’autre siècle un livre dénonçant déjà avec lucidité et perspicacité l’Amérique juive ?

LA DERNIÈRE FOIS que nous avons eu la chance d’avoir le Professeur Faurisson au téléphone, quelques semaines avant sa mort, le 21 octobre 2018 à Vichy, il nous disait de sa voix claire, calme et assurée : « cette histoire de Shoah va finir par la perpétration par l’Etat d’Israël d’un véritable génocide, celui des Palestiniens, qui sera réalisé en toute impunité, sans que personne dans le monde n’ait le courage ni la force de s’y opposer ». Ces propos étaient prophétiques, visionnaires. C’est en effet exactement ce qui se passe sous nos yeux. On voit là le caractère diabolique, satanique du Dogme holocaustique qui agit comme un bélier permettant d’enfoncer toutes les portes, y compris les coffres forts des banques suisses au nom d’éternelles réparations — « mais servez-vous, Monsieur le Juif, je vous en prie ! —, de repousser toutes les limites de la morale, de la décence et de la simple humanité en commettant des crimes de masse d’une gravité et d’une horreur absolues. En utilisant sciemment l’arme de la famine pour exterminer toute une population civile. En multipliant les déportations massives, en bombardant toutes les infrastructures, les écoles, les hôpitaux, mis volontairement hors service, les lieux de culte, les maisons, les immeubles, les vergers, les cimetières, les dispensaires, les tentes de réfugiés, en tuant délibérément même les secouristes, les médecins pour qu’ils ne puissent pas soigner, panser les blessures, les ambulanciers, les humanitaires, les journalistes pour qu’ils ne puissent pas informer de l’horreur qui se déroule en continu.
L’exploitation incessante d’un génocide dogmatisé qu’on n’a pas le droit d’étudier ni de contester permet la perpétration d’un vrai génocide qu’on n’a pas le droit d’empêcher ni de dénoncer. Voilà la folie du monde dans lequel nous vivons, un monde sous tyrannie juive. 

RIVAROL,<jeromebourbon@yahoo.fr>.

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Billet hebdomadaire

Qui récupère Charlie Kirk ?

Depuis l’assassinat le 10 septembre 2025 du célèbre militant nationaliste américain, Charlie Kirk, à l’âge de 31 ans, les questions autour de l’événement spectaculairement sanglant (qui a provoqué un véritable traumatisme aux Etats-Unis), loin de s’estomper avec le temps, s’intensifient et se multiplient.
Alors que le principal suspect, un certain Tyler Robinson, ne pipe mot devant les enquêteurs après pourtant avoir accepté de se rendre (ce qui laisse à penser que sa conscience était peut-être altérée au moment de se livrer à la police), alors qu’aucune explication convaincante ne vient éclaircir le rôle joué par George Zinn, cet Israélite de 71 ans, dans le ralentissement du travail de la police immédiatement après le tir mortel, alors que tant d’anomalies rendent bien difficile l’acceptation de la version officielle de ce meurtre commis en mondiovision, plusieurs figures importantes de ce qu’on peut appeler la dissidence américaine se sont demandé, parfois explicitement, quand d’autres insinuaient plus prudemment la chose, si une fraction du gouvernement d’Israël n’avait pas eu intérêt à éliminer Charlie Kirk qui s’était récemment éloigné de la position de défense indéfectible du pouvoir sioniste qui était auparavant la sienne. Des questions interdites que se posent dorénavant les Américains en masse, les messages en nombre vertigineux que l’on peut lire sur le sujet l’attestant. Ainsi que les millions d’abonnés dont peuvent se targuer les vedettes que le pouvoir médiatique qualifie, du matin au soir, de complotistes.

L’IMPÉRIEUSE INTERVENTION DE BENJAMIN NETANYAHU

Aussi a-t-on l’impression qu’un barrage a cédé, qu’un tabou est en train de s’effondrer aux Etats-Unis, même dans l’univers des protestants évangélistes sionistes. L’hypothèse d’une opération israélienne derrière l’exécution de Charlie Kirk se répand outre-Atlantique d’une manière exponentielle et les tenants de ce paradigme jouissent d’une visibilité importante (du fait de leur grand nombre de followers et de leurs centaines de millions de messages).
Benjamin Netanyahu, le bourreau de Gaza, avait immédiatement senti le danger (constitué par ce peuple qui se lève) quelques heures seulement après la disparition de Charlie Kirk. Le monstre s’était senti obligé d’étriller tous ceux qui étaient suspicieux quant à son impeccable innocence.
Néanmoins, son discours télévisé et diffusé dans toute l’Amérique ne fut pas suivi de l’effet escompté parce qu’il fut perçu au contraire comme un aveu de culpabilité. C’est du moins ce qu’a affirmé ces derniers jours l’influenceuse Candace Owens dont les activités ne se limitent pas à la brigittologie.
L’affreux Netanyahu est donc intervenu de nouveau, le 18 septembre, et cette fois en utilisant les bons vieux arguments : « Joseph Goebbels, le ministre nazi de la propagande, disait “Plus le mensonge est gros, plus vite il se répandra.” Eh bien, quelqu’un a fabriqué un mensonge monstrueux selon lequel Israël serait impliqué dans le meurtre horrible de Charlie Kirk. C’est insensé. C’est faux, c’est scandaleux. Charlie Kirk était un géant, un génie unique dans le siècle, qui a défendu la liberté, qui a défendu l’Amérique et notre civilisation judéo-chrétienne commune. Charlie aimait Israël. Il aimait le peuple juif. Il me l’a dit dans une lettre qu’il m’a envoyée il y a seulement quelques mois. L’une de mes plus grandes joies en tant que chrétien, me disait-il, est de défendre Israël et de former des alliances avec les Juifs pour protéger la civilisation judéo-chrétienne. Il m’a encouragé à plaider directement auprès du peuple américain sur l’importance vitale d’Israël pour la sécurité nationale des Etats-Unis. Il m’a dit : “ça me fait mal de voir le soutien à Israël s’effriter”. Maintenant, si Charlie était en désaccord avec l’une de mes politiques ou une décision ici ou là, non seulement cela ne me dérangeait pas mais je l’accueillais volontiers. C’est l’essence même de Charlie. C’est l’essence même d’un pays libre, c’est exactement ce pour quoi Charlie s’est battu, et je savais que ses suggestions venaient toujours du cœur, de son amour pour Israël et de son amour pour le peuple juif. Quelques semaines avant sa mort, j’ai parlé à Charlie. Je l’ai invité à visiter à nouveau Israël, et malheureusement, cela n’arrivera pas. Maintenant, certains colporteront ces rumeurs ignobles, peut-être par obsession, peut-être avec un financement qatari. Ce que je sais, c’est ceci : Charlie Kirk était un grand homme, et un grand homme mérite l’honneur, pas les mensonges. »
Je ne sais si Charlie Kirk appréciait encore toute l’entité israélienne, lui ce père de deux bambins vivant alors sans inquiétude (avant la mort de leur père), devant le carnage d’un peuple innocent et de ces milliers et milliers de tout-petits agonisant dans une détresse indescriptible. Ce qui est certain, c’est que la liberté qu’il faisait sienne lui a servi à condamner les atrocités commises à Gaza, et non à critiquer la couleur de la cravate de Netanyahu ou le maquillage de son épouse. Il est peu probable que le monstre de Tel-Aviv acceptait “volontiers” cette liberté-là.
Ce qui est certain, c’est que Charlie Kirk n’aimait pas Netanyahu. En tant que chrétien, il ne se permettait pas la haine à son égard, mais il ne l’aimait pas du tout. On le comprend aisément, et tous ses amis le disent aujourd’hui.

KIRK FACE À LA MEUTE COMPOSÉE DE SES ANCIENS “AMIS” ?

Nous le savons, Charlie Kirk se sentait tout à la fois décontenancé et en vive colère contre le groupe d’influenceurs stipendiés par le pouvoir sioniste. Il aurait été chahuté au début du mois d’août par un aréopage d’animateurs sionistes réunis dans les Hamptons par le milliardaire ultra-sioniste Bill Ackman (qui dément cette information). Tous ces acteurs lui auraient fait comprendre qu’il allait payer très cher ses critiques envers l’Israël. Kirk n’a pas accepté ces menaces et a témoigné auprès de Megyn Kelly dans une interview, d’ores et déjà historique, le 6 août 2025. Kirk n’était pas la petite crevure que l’on pouvait imaginer il y a encore quelques mois. Il était un père, il était un croyant et il n’avait pas pour passion la haine. Kirk venait de loin, de très loin, c’est incontestable. Il croyait au sionisme et au signe qu’il représentait. Mais il croyait en premier lieu à la primauté de la vie sur la mort, à la nécessité de combattre le mal en tout lieu et en tout temps. Il a cru un temps à la défense de l’Israël mais il a vu, malgré ses ornières dogmatiques, l’horreur absolue commise par ce sionisme assassin, les viscères des enfants de quatre ans à l’air, les bambins sans tête, sans jambe, les garçonnets pleurant sur la dépouille fumante de leur sœur innocente. Il a vu.
Le sionisme lu dans les livres est une chose, le sionisme pratique, celui de Jabotinsky, qui est un pur satanisme mis en branle, en est une autre. C’est la mort au rendez-vous, une horreur tout simplement diabolique. Kirk n’avait pas signé ce pacte en connaissance de cause. C’est en tout cas ce qu’insinuent très lourdement les vedettes américaines dissidentes comme Tucker Carlson et Candace Owens qui semble être la principale concernée par la réponse de Netanyahu, et certainement par les commentaires de Donald Trump qui abonde dans son sens.

TRUMP AU SECOURS DE SON BIBI

Dès le 12 septembre, le président états-unien intervient sur Fox News pour railler ladite dissidence : « Ces idiots qui accusent Israël ou les Juifs d’avoir tué Charlie sont des menteurs pathologiques et des traîtres à l’Amérique. Charlie était un grand ami d’Israël, un vrai patriote ! C’est la gauche radicale et ses alliés étrangers comme l’Iran qui sèment cette merd… pour nous diviser. Nous allons les écraser, croyez-moi. » Constatant le développement de « cette théorie du complot », il intervient à nouveau depuis la Maison-Blanche le 14 septembre : « J’ai vu ces conneries en ligne — des gens disent que c’est Israël derrière la mort de mon fils Charlie. C’est dégoûtant ! Netanyahu est un grand leader, et Israël est notre plus fort allié. Ceux qui répandent ça sont des nazis modernes, financés par le Qatar ou l’Iran, et ils paieront pour leur trahison. Focalisez-vous sur les vrais criminels : les démocrates qui ont créé ce monstre de violence. »
Le 16 septembre 2025, réagissant sur son réseau Truth à une déclaration de Netanyahu niant toute implication dans la disparition de Kirk, Trump écrit : « Netanyahu a raison à 100 % : Israël n’a rien à voir avec la mort tragique de Charlie. Ceux qui le disent sont des haineux antisémites et des idiots utiles de la gauche. Charlie aimait Israël — il l’a dit lui-même ! Arrêtez cette propagande nazie et unissez-vous contre les vrais ennemis de l’Amérique. »
Le 18 septembre 2025, il déclare dans un discours préparatoire aux funérailles de Kirk : « Ne laissez pas ces menteurs vous tromper : accuser Israël, c’est accuser l’Amérique elle-même. Charlie était un guerrier pour la liberté, pas un pion dans leurs théories folles. Les radicaux qui disent ça — et leurs bailleurs comme Soros — seront traînés devant la justice. Nous honorerons Charlie en rendant l’Amérique forte à nouveau ! » Et il profite de l’occasion pour évoquer une « loi anti-désinformation » pour cibler ces théories “néfastes”. […]

François-Xavier ROCHETTE.