CE QUE BEAUCOUP de nos compatriotes refusent encore de voir et de comprendre, c’est que la République, leur République, n’est là que pour détruire notre peuple et notre pays. Cela paraît certes fou à première vue et c’est pourtant la réalité. Et ce constat dramatique se vérifie dans tous les domaines. On nous impose ainsi une immigration massive qui conduit à un changement de peuple, à un grand remplacement, ce qui constitue déjà en soi une trahison et un crime abominables quand on se donne la peine d’y réfléchir. On promeut la mort physique des nôtres par la promotion de l’avortement et de l’euthanasie qui permet de s’en prendre aux deux bouts de la vie. La proposition de loi dite sur la fin de vie qui légalise le suicide assisté et l’euthanasie active sera examinée par le Sénat à partir du 20 janvier prochain, preuve de l’obstination des pouvoirs publics à vouloir imposer cette nouvelle réforme sociétale détestable et criminelle de nature à bouleverser rapidement les mœurs et les mentalités déjà fortement dégradées et déchristianisées. Un pouvoir qu’on dit certes à bout de souffle mais qui a toutefois réussi à faire adopter par l’Assemblée nationale, avec le vote positif des socialistes, des centristes et des macronistes et l’abstention des écologistes, des Républicains et des troupes d’Edouard Philippe, le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2026, de sorte que la perspective d’une dissolution du Palais-Bourbon semble désormais s’éloigner d’autant que les municipales approchent (15 et 22 mars 2026) et que le prochain millésime verra aussi des élections sénatoriales (à l’automne) et que la campagne présidentielle va commencer dès le printemps.
Les pouvoirs encouragent également à la perte des des âmes avec la diffusion massive de la drogue et de la pornographie, particulièrement dans la jeunesse. Et l’on s’en prend sans pitié et avec acharnement aux dernières forces vives du pays, et notamment en ce moment à la paysannerie française. La Ve République a tué nos paysans. Avec la Politique agricole commune qui fut une véritable entreprise de servitude puis de liquidation. Aujourd’hui avec le Mercosur qui va voir la viande argentine se déverser massivement sur le marché français au grand dam de nos éleveurs. Or un pays qui ne respecte pas ses paysans, qui leur envoie les policiers et les gendarmes pour les gazer par hélicoptère, ou des blindés lourds, comme on l’a vu ces jours-ci en Ariège, simplement parce qu’ils s’opposent de toutes leurs forces, de toute leur âme, à l’extermination totale de leur troupeau imposée au nom de la lutte contre l’épidémie de dermatose nodulaire contagieuse (DNC), est un pays qui se meurt, se suicide, tue son avenir. Autrefois la France, grâce à la richesse de son sol et au travail de ses paysans et de ses éleveurs, disposait d’une autosuffisance alimentaire. Ce qui est essentiel pour un pays libre, indépendant et souverain. Ce n’est plus le cas désormais à cause d’une politique folle et criminelle fondée sur le libre échange débridé et qui refuse toute protection, toute préférence nationale. N’est-il pourtant pas sain et noble d’aider les nôtres avant d’aider les autres ? La charité repose sur un ordre de proximité et s’il peut être louable et méritoire, quand on le peut, d’aider aussi le lointain, il convient d’abord de protéger et de secourir le prochain.
LES GOUVERNEMENTS ET PRÉSIDENTS qui se sont succédé en France ces dernières décennies ont mené une politique systématique de destruction de notre agriculture et de nos industries. De sorte qu’aujourd’hui notre pays va voir pour la première fois sa balance commerciale agro-alimentaire être déficitaire, ce qui est inouï, tandis que la France est également très désindustrialisée, elle qui disposait pourtant d’entreprises nombreuses, dynamiques, efficaces, innovantes et exportatrices dans des secteurs d’activités extrêmement variés. Ne reste essentiellement de nos jours que le secteur tertiaire, celui des services. Mais un pays ne peut vivre et prospérer dans la durée sans un fort et puissant secteur primaire (agriculture) et secondaire (industrie). Les gouvernements successifs de la Vème République sont objectivement un syndic de faillite. Ils ont tout détruit et ils continuent à dévaster ce qu’ils n’ont pas encore complètement réussi à éradiquer.
On est là à des années-lumière du Maréchal Pétain qui, dans des discours superbes et émouvants à la nation, exaltait la paysannerie et ses valeurs et traditions ancestrales, son enracinement, sa culture et son amour de la terre qui, elle, ne ment pas, son respect de la nature, un mode de vie aligné sur le rythme et l’alternance des saisons, très loin du monde actuel reposant sur l’omniprésence et l’omnipotence du virtuel, de l’artificiel. Aujourd’hui, de même qu’on a gazé sans ménagement les gilets jaunes qui se battaient pour pouvoir vivre décemment, qui dénonçaient le matraquage fiscal, la réglementation tatillonne, l’excès des taxes sur les carburants, la généralisation des radars automatiques sur les routes et autoroutes de France, de même qu’on s’en est pris violemment, à coup de matraques et de gaz lacrymogènes, aux manifestants pacifiques qui protestaient contre l’institutionnalisation des accouplements sodomites et saphiques, y compris à des personnes âgées ou à des familles avec des bébés dans des poussettes, de même les paysans qui refusent de voir en un instant anéanti tout leur travail, de voir exterminé tout leur troupeau, de voir méprisé, nié, annihilé toute leur vie, tous leurs efforts, sont impitoyablement réprimés par un pouvoir qui n’est que le laquais de la finance internationale, anonyme et vagabonde, que le porte-voix d’intérêts étrangers et hostiles à l’âme de notre pays, à ce qui en fait la force, la vie, la substance, la pérennité. Car c’est grâce au monde paysan qui a défriché et cultivé la terre depuis des siècles, au prix de mile difficultés, que notre pays a pu subsister et se développer. Et c’est encore la paysannerie qui a toujours été en première ligne quand il s’est agi de défendre notre pays, notre sol, notre territoire contre des invasions étrangères. Elle a payé pour cela un lourd tribut dont elle est bien mal récompensée.
CAR MANIFESTEMENT on ne fait pas dans le détail : pour quelques vaches ayant la dermatose nodulaire contagieuse (nous reviendrons plus longuement dans notre prochaine édition sur cette DNC sur laquelle il y aurait beaucoup à dire), on abat tout le troupeau, fût-il sain, fût-il nombreux. On émonde, on éradique, on extermine, on annihile sans se poser de questions. Comme l’écrivent fort justement les rédacteurs du site Egalité et Réconciliation, il ne faut pas s’y tromper, il s’agit là ni plus ni moins d’une « extermination programmée, pour des raisons prétendument sanitaires, par les forces mondialistes qui ont poussé la Commission européenne à signer le Mercosur, soit l’importation de vaches sud-américaines à bas coût. De l’autre côté, c’est le poulet ukrainien à quatre euros le kilo qui déferle sur nos régions et élimine nos éleveurs de volailles. Le néolibéralisme est une extermination : des traditions, des petites exploitations (moins de cent têtes), des travailleurs, et surtout de la qualité. Car les médias français ont eu beau dénoncer les défauts de la filière, elle reste mille fois plus saine que ce qui nous arrive de l’extérieur. Pas parce que ce sont des animaux d’élevage étrangers, par une espèce de racisme agricole, mais parce que les grandes compagnies à la tête des feedlots n’appliquent pas, pour des raisons de profit, les mêmes normes que nos éleveurs (d’ailleurs les inspecteurs vétérinaires, payés par l’État, sont en nombre volontairement insuffisant), qui sont étranglés par les normes européennes. Et la boucle de la trahison européiste est bouclée. »
Cette République de nuisibles et de corrompus, bien incapable d’enrayer la criminalité — à supposer d’ailleurs qu’elle le souhaite réellement, ce qui est encore un autre débat — réprime sans retenue nos paysans et extermine le cheptel français. C’est une honte absolue. Une indignité totale. Et un scandale majeur. Voilà hélas ce qu’est devenu notre pays. Mais il y a, somme toute, une cohérence dans cette entreprise antinationale et mondialiste de subversion, de submersion et de destruction. Et on comprend pourquoi ce régime est si radicalement hostile, soixante-quinze ans après sa mort, au Maréchal Pétain, notre dernier vrai et grand chef d’Etat qui, lui, défendait les paysans, exaltait le travail, la famille et la patrie. En quelques décennies seulement, leur République a en effet créé une société quasiment sans paysans, sans travail, sans famille et sans patrie. Au plus grand profit de parasites, de banquiers et de financiers nomades et apatrides. Et au détriment de la France rurale, enracinée, laborieuse et traditionnelle. Bref de la France française. […]
RIVAROL,<jeromebourbon@yahoo.fr>.
En novembre 2025, les États-Unis ont publié un document officiel, intitulé « National Security Strategy of the United States of America » (Stratégie de sécurité nationale des États-Unis d’Amérique) établissant leur nouvelle stratégie géopolitique mondiale. L’administration Trump est en rupture, du moins sur le papier, et en apparence, avec l’administration Biden, et plus généralement, en rupture avec la stratégie américaine depuis la Seconde Guerre mondiale. L’administration actuelle fait, au moins dans le discours officiel, un virage à 180 degrés par rapport à la Russie, veut renforcer la contention de la Chine, se désengager du Proche-Orient, tout en restant sur le fond ultra-sioniste, et établir une domination totale sur l’Amérique du Sud.
LA STRATÉGIE AMÉRICAINE S’EST FOURVOYÉE, SELON L’ADMINISTRATION TRUMP
Dès le début du document, le gouvernement américain pointe du doigt les erreurs, selon lui, de la politique étrangère américaine. « Après la fin de la guerre froide, les élites de la politique étrangère américaine se sont convaincues que la domination permanente des États-Unis sur le monde entier était dans le meilleur intérêt de notre pays. Pourtant, les affaires des autres pays ne nous concernent que si leurs activités menacent directement nos intérêts… Ils ont fait des paris extrêmement malavisés et destructeurs sur la mondialisation et le soi-disant “libre-échange”, qui ont vidé de leur substance la classe moyenne et la base industrielle dont dépend la prééminence économique et militaire des États-Unis. Ils ont permis à leurs alliés et partenaires de faire supporter le coût de leur défense au peuple américain, et parfois, de nous entraîner dans des conflits et des controverses essentiels à leurs intérêts, mais périphériques ou sans importance pour les nôtres. »
La stratégie américaine qui est critiquée ici est celle élaboré par le néoconservateur juif polonais et pro-israélien Paul Wolfowitz. Le 8 mars 1992, le New York Times publie un rapport secret du Pentagone stipulant que « la mission politique et militaire de l’Amérique pour l’après-guerre froide consistera à faire en sorte qu’aucune superpuissance rivale ne puisse émerger en Europe de l’Ouest, en Asie ou dans les territoires de l’ancienne Union soviétique ». L’auteur de ce rapport, Paul Wolfowitz, était alors numéro trois du Pentagone et futur secrétaire-adjoint à la Défense de George W. Bush (junior)
D’après le journaliste d’investigation américain James Mann, « Wolfowitz s’est révélé être l’un des plus fervents défenseurs d’Israël au sein de l’administration Reagan ».
L’actuelle administration états-unienne rejette désormais également le système de libre-échange que les États-Unis ont imposé au monde pour satisfaire les globalistes qui logent aux États-Unis, à savoir ceux qui contrôlent les banques et les multinationales. Le document pointe aussi du doigt les États étrangers et leur lobby qui détournent la politique étrangère des États-Unis. « Les États-Unis protégeront sans complexe leur souveraineté. Cela implique notamment d’empêcher son érosion par des organisations transnationales et internationales, les tentatives de puissances ou d’entités étrangères visant à censurer notre discours ou à restreindre la liberté d’expression de nos citoyens, les opérations de lobbying et d’influence qui cherchent à orienter nos politiques ou à nous impliquer dans des conflits étrangers, ainsi que la manipulation cynique de notre système d’immigration afin de constituer des blocs électoraux fidèles à des intérêts étrangers au sein de notre pays. Les États-Unis traceront leur propre voie dans le monde et détermineront leur propre destin, sans ingérence extérieure. »
Ici, selon certains analystes optimistes, le document viserait essentiellement deux types d’organisations : le lobby pro-israélien qui entraîne l’Amérique dans des conflits étrangers au profit d’un État étranger, Israël ; et les entités comme l’ADL (Anti-Defamation League) — une organisation juive pro-israélienne qui censure les discours qui sonne mal à ses oreilles — ainsi que les organisations comme celle de George Soros. Mais peut-on vraiment y croire quand on voit à quel point l’administration Trump s’affiche dans les discours comme dans les actes comme un soutien inconditionnel (ou presque) de l’entité sioniste en général et du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu en particulier, y compris dans sa politique génocidaire à Gaza voire en Cisjordanie ?
L’AMÉRIQUE NE RENONCE PAS À LA DOMINATION MONDIALE
En lisant entre les lignes du document stratégique, il apparaît que les États-Unis ne renoncent pas tout à fait à la domination mondiale. « Nous voulons préserver le “soft power” inégalé des États-Unis, grâce auquel nous exerçons une influence positive à travers le monde qui sert nos intérêts. Ce faisant, nous assumerons sans complexe le passé et le présent de notre pays, tout en respectant les religions, les cultures et les systèmes politiques différents des autres pays. Le “soft power” qui sert les véritables intérêts nationaux des États-Unis n’est efficace que si nous croyons en la grandeur inhérente à notre pays. »
« Dans la Déclaration d’indépendance, les fondateurs de l’Amérique ont clairement exprimé leur préférence pour le non-interventionnisme dans les affaires des autres nations et en ont clairement exposé les fondements : tout comme tous les êtres humains possèdent des droits naturels égaux donnés par Dieu, toutes les nations ont droit, en vertu des“lois de la nature et du Dieu de la nature”, à une “position séparée et égale” les unes par rapport aux autres. Pour un pays dont les intérêts sont aussi nombreux et divers que les nôtres, il n’est pas possible d’adhérer rigoureusement au non-interventionnisme. Toutefois, cette prédisposition devrait fixer des critères élevés pour déterminer ce qui constitue une intervention justifiée. »
L’administration Trump revoit les priorités stratégiques, les zones géographiques à dominer en priorité, en prenant en compte l’affaiblissement des États-Unis face aux nouvelles grandes puissances mondiales. Pour maintenir son statut de leader mondial, l’administration Trump propose de s’appuyer sur ses alliés et vassaux traditionnels pour limiter les coûts pour Washington. L’objectif étant d’empêcher une puissance dominante d’élargir son influence au-delà de l’acceptable pour les États-Unis ; en cela, la stratégie de l’administration Trump se situe dans la continuité de celle de Paul Wolfowitz.
« Les États-Unis ne peuvent permettre à aucune nation de devenir si dominante qu’elle puisse menacer leurs intérêts. Ils travailleront avec leurs alliés et partenaires pour maintenir les équilibres de pouvoir mondiaux et régionaux afin d’empêcher l’émergence d’adversaires dominants. Tout comme les États-Unis rejettent le concept malheureux de domination mondiale pour eux-mêmes, ils doivent empêcher la domination mondiale, et dans certains cas même régionale, d’autres nations. Cela ne signifie pas pour autant gaspiller notre sang et nos richesses pour réduire l’influence de toutes les grandes et moyennes puissances mondiales. L’influence démesurée des nations plus grandes, plus riches et plus fortes est une vérité intemporelle des relations internationales. Cette réalité implique parfois de travailler avec des partenaires pour contrecarrer les ambitions qui menacent nos intérêts communs. » Le pays qui est visé ici est la Chine. […]
Jean TERRIEN.