Rivarol n°3491 du 27/10/2021
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Rivarol n°3491 du 27/10/2021 (Papier)

Editorial

Police de la pensée : Fristot guillotinée, Soral rejugé

ALORS qu’elle avait un casier judiciaire vierge, qu’elle n’avait jamais commis la moindre violence, la jeune enseignante certifiée d’allemand, Cassandre Fristot, a été lynchée judiciairement, après l’avoir été politiquement, médiatiquement et professionnellement. Chose rare, les magistrats ont été au-delà des réquisitions du Parquet qui réclamait 3 mois de prison avec sursis. Le 20 octobre, la veille des trois ans du rappel à Dieu du Professeur Faurisson, le tribunal correctionnel de Metz a doublé la peine requise : 6 mois avec sursis pour une simple pancarte en carton brandie lors d’une manifestation, le 7 août dernier, contre le pass sanitaire et sur laquelle ne figurait nul appel à la violence. 

Une pancarte qui comprenait treize patronymes, dont plusieurs non juifs, de responsables de l’actuelle tyrannie sanitaire qui ne cesse d’ailleurs de se renforcer avec les tests antigéniques et PCR payants depuis le 15 octobre, la prolongation du pass sanitaire jusqu’au 31 juillet 2022, la volonté d’une partie des parlementaires de se diriger vers la vaccination obligatoire que Macron avait évoquée dans son effrayant discours du 12 juillet dernier et alors même que les pouvoirs publics parlent très officiellement d’une troisième voire d’une quatrième dose de vaccin. En cédant, beaucoup de Français pensaient qu’ils auraient enfin la paix. Mais non, ce n’est jamais assez. C’est une tyrannie sans fin, un abîme ans fond, un cauchemar sans trêve. Attali l’avait bien dit dès mars 2020 : le monde d’avant, c’est fini, bien fini. 

TOUT dans cette affaire Fristot est ahurissant : la violence de la répression, sa rapidité foudroyante également. La manifestation date du samedi 7 août. Dès le lundi 9 au matin, elle est perquisitionnée à son domicile et mise aussitôt en garde à vue, laquelle sera prolongée. Le ministère de l’Intérieur Gérald Darmanin publie un communiqué officiel pour dénoncer une pancarte « antisémite abjecte » et met en branle une impitoyable répression. Le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer annonce la suspension immédiate de Cassandre Fristot de son poste d’enseignante, avant sa radiation qui devrait théoriquement être actée dans quelques jours, au terme des trois mois de suspension. De sorte que cette jeune enseignante se retrouvera sans emploi et sans ressources. 

Un mois seulement après les faits, le 8 septembre, c’était déjà son procès à Metz devant treize (!) parties civiles et, le 20 octobre, elle est donc condamnée à 6 mois de prison avec sursis et 9702 euros de dommages et intérêts. Bref, en moins de trois mois, elle aura été liquidée socialement, financièrement, professionnellement par le fameux lobby dont on nous dit qu’il n’existe pas. Notons que ni Marine Le Pen ni Eric Zemmour n’ont condamné ce jugement infâme. On a jugé l’affaire Fristot tellement grave que le parquet de Metz a saisi la brigade des crimes contre l’humanité ! Car porter une pancarte où il y a en partie des patronymes juifs, ou suspectés de l’être, c’est commettre un crime contre l’humanité, pas moins ! Cassandre Fristot est le symbole d’une femme libre et courageuse, se battant avec foi contre la tyrannie et, en la châtiant sans pitié, on a voulu faire d’elle un exemple et décourager d’avance tous ceux qui, en France, seraient tentés de suivre le même chemin, de résister, de se révolter, de mettre un nom et un visage sur les responsables d’une politique liberticide qui nous détruit, nous asservit, nous avilit.

SI LES GRANDS MEDIA ont évoqué la peine de prison, ils ont en revanche été plus pudiques sur les sommes qu’elle devra verser aux associations parties civiles qui tendent la sébile et réclament à chaque procès des sommes extravagantes au nom d’un prétendu préjudice moral qu’elles auraient subi, alors que c’est elles qui réclament à cor et à cri la prison pour tous ceux qu’elles n’aiment pas, qui ne correspondent pas à leur vision de l’homme, de la vie et de la société. Qu’on nous permette, une fois n’est pas coutume, de recenser intégralement les sommes obtenues par ces associations de malfaiteurs dans cette affaire Fristot pour qu’on comprenne mieux à qui vraiment l’on a affaire et à quel point ces groupes de pression sont d’une totale nocivité. Cassandre Fristot est condamnée à régler en tout 9 702 euros de dommages et intérêts et de remboursement de frais d’avocats (ce qui est un comble !) à neuf parties civiles (sur treize) qui ont été jugées recevables, au titre de l’article 475-1 du code de procédure pénale. C’est la loi Pleven du 1er juillet 1972 qui a introduit la possibilité pour des associations d’ester en justice, de faire valoir leur prétendu préjudice moral et de réclamer des sommes astronomiques. 

Cassandre Fristot, pour une simple pancarte brandie cet été dans une manifestation contre le passe sanitaire, est, selon le texte même du jugement, « condamnée à six mois d’emprisonnement avec sursis pour provocation publique à la haine ou à la violence en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion par parole, écrit, image ou moyen de communication au public ; condamnée à verser au Conseil Représentatif des institutions juives de France (CRIF) ayant pour représentant légal Francis Kalifat la somme de 1 euro de dommages-intérêts et 1 000 euros au titre de l’article 475-1 du code de procédure pénale ; condamnée à verser à l’Organisation Juive Européenne (OJE) ayant pour représentante légale Muriel Ouaknine Melki la somme de 300 euros de dommages-intérêts et 1 000 euros au titre de l’article 475-1 du code de procédure pénale ; condamnée à verser à la Ligue des Droits de l’Homme ayant pour représentant légal Malik Salemkour la somme de 300 euros de dommages-intérêts et 1 000 euros au titre de l’article 475-1 du code de procédure pénale ; condamnée à verser à la Maison des Potes et de l’Egalité ayant pour représentant légal Samuel Thomas la somme de 300 euros de dommages-intérêts et 600 euros au titre de l’article 475-1 du code de procédure pénale ; condamnée à verser à l’association B’NAI B’RITH FRANCE ayant pour représentant légal Philippe Meyer la somme de 300 euros de dommages-intérêts et 400 euros au titre de l’article 475-1 du code de procédure pénale ; condamnée à verser à l’association SOS Racisme ayant pour représentant légal Dominique Sopo la somme de 1 euro de dommages-intérêts et 1 000 euros au titre de l’article 475-1 du code de procédure pénale ; condamnée à verser au MRAP la somme de 300 euros de dommages-intérêts et 1 000 euros au titre de l’article 475-1 du code de procédure pénale ; condamnée à verser à la LICRA la somme de 300 euros de dommages-intérêts et 1 000 euros au titre de l’article 475-1 du code de procédure pénale ; condamnée à verser au Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA) la somme de 300 euros de dommages-intérêts et 600 euros au titre de l’article 475-1 du code de procédure pénale. »

QUINZE jours plus tôt, le 5 octobre, la cour de cassation cassait la relaxe d’Alain Soral dans l’affaire d’un clip suspecté d’être antisémite. En 2019, le site Égalité et Réconciliation avait en effet publié un clip du groupe Rude Goy Bit intitulé « Gilets jaunes ». On y voyait notamment une pancarte contenant le nom de Rothschild jetée au feu ou encore des photos de BHL, d’Attali ou de Drahi envoyées au bûcher. Alors que le tribunal correctionnel de Bobigny avait condamné l’essayiste à 24 mois de prison, dont 18 mois ferme en septembre 2019, la cour d’appel l’avait relaxé en deuxième instance, en considérant qu’il y avait également des personnalités non juives dont l’effigie était brûlée et qu’il n’y avait donc pas d’incitation à la haine raciale, que la communauté juive n’était pas visée en tant que telle. La cour de cassation, la juridiction la plus élevée de l’ordre judiciaire français, en a jugé autrement : « Les juges d’appel n’ont pas recherché, comme ils l’auraient dû, le sens véritable du clip, qui comportait de nombreuses références antisémites ». Heureusement que les juges de casse, eux, savent, décrypter ces références ! Soral sera donc rejugé en appel. Pour être sévèrement châtié. Après cela, qui oserait encore parler d’une « insupportable police juive de la pensée » ? […]

RIVAROL, <jeromebourbon@yahoo.fr>. 

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Billet hebdomadaire

Laurent Guyénot : “Révélations explosives sur le montage du 11 Septembre”

Après un reportage remarquable d’investigation sur les assassinats des frères Kennedy, Laurent Guyénot se lance dans une enquête de fond sur le complot du 11 septembre. Il nous présente dans cet entretien ses conclusions explosives. 

RIVAROL : Que représente pour vous le 11 septembre 2001 ?

Laurent GUYÉNOT : Pour moi personnellement, comme pour beaucoup de gens, la découverte de la vraie nature des événements du 11-Septembre a été ma « pilule rouge », c’est-à-dire la révélation que les grands media sont devenus le cœur d’un pouvoir mondial fondé sur le mensonge et la manipulation mentale de masse. 

Que l’on croie ou non à la version officielle, on est bien forcé de constater que le 11-Septembre nous a fait passer d’un monde à un autre. On peut dire que les attaques du 11 septembre 2001 marquent le début du 21e siècle. Et si le 20e siècle a été, selon Yuri Slezkine, le « siècle juif » — tout en étant par ailleurs le siècle le plus meurtrier de l’histoire —, alors le 21e siècle est bien parti pour être le « siècle israélien » : les attentats du 11-Septembre, mis sur le compte de l’islamisme et du monde arabe en général, ont justifié un renforcement de l’influence d’Israël sur la politique américaine, et conduit à la destruction des principaux ennemis d’Israël au Proche-Orient.

Or, les événements du 11-Septembre sont une gigantesque manipulation. Le monde entier vit donc sous l’emprise d’un mensonge. Il n’y a pas aujourd’hui un seul chef d’Etat au monde qui ne soit complice de ce mensonge, puisque, depuis Mahmoud Ahmadinejad, Muhammar Kadhafi et Hugo Chavez, aucun n’a osé remettre en question publiquement la version officielle. Il est intéressant de noter qu’aujourd’hui, c’est le nouveau gouvernement d’Afghanistan qui montre l’exemple en déclarant publiquement que la culpabilité d’Oussama Ben Laden, qui a servi de prétexte à l’invasion de leur pays, n’a pas été démontrée. Il n’est pas anodin que les Taliban aient choisi le vingtième anniversaire du 11-Septembre pour inaugurer leur gouvernement. On peut espérer qu’un jour la Chine, l’Iran et la Russie vont les aider à faire la lumière sur cette affaire. Soyons optimiste.

R. : La thèse des “avions fantômes” et de l’effondrement contrôlé des deux tours est au cœur des théories alternatives sur le 11/09. Comment une supercherie de ce niveau est-elle possible techniquement selon vous ?

L. G. : Les détails techniques concernant le détournement des avions et leurs impacts, d’une part, et l’effondrement des tours jumelles du World Trade Center, d’autre part, font l’objet de débats parfois virulents entre les chercheurs de la vérité. De nombreux aspects restent mystérieux. Mais il existe un consensus sur quelques preuves essentielles que la narration officielle est rigoureusement impossible. Sur les quatre avions prétendument détournés par les terroristes d’Al-Qaïda, deux au moins peuvent être qualifiés d’avions fantômes. Il s’agit tout d’abord du Boeing 757 du vol United Airlines 93 qui, nous dit-on, s’écrasa à Shanksville en Pennsylvanie après une lutte entre les passagers et les pirates de l’air. Aucune trace d’avion n’est visible sur les images du lieu d’impact. Nous avons inclus dans le film le témoignage du maire de Shanksville qui est formel : « il n’y avait pas d’avion. » Le Boeing 757 du vol American Airlines 77 qui s’est prétendument écrasé sur le Pentagone est tout aussi introuvable. Aucune image convaincante n’a été rendue publique. C’est sur ce point que s’était concentré Thierry Meyssan dans son livre L’Effroyable imposture dès mars 2002.

La contestation de la thèse officielle repose aussi sur l’effondrement des tours jumelles. Quiconque sait qu’elles ont une structure massive d’acier, et non de carton, ne peut croire que des avions, en aluminium léger, aient pu y pénétrer entièrement et causer des dégâts structurels entraînant leur effondrement. D’ailleurs, parler d’effondrement est trompeur : les tours ont littéralement explosé étage par étage, pulvérisant la totalité du béton et projetant latéralement à plusieurs centaines de mètres des morceaux de poutres d’acier de plusieurs tonnes. Un détail qui démontre de manière flagrante le mensonge officiel est l’effondrement d’une troisième tour, la Tour 7, aussi appelée le Salomon Brothers Building, dans l’après-midi du 11 septembre. Le grand public est tenu dans l’ignorance de cette tour de 47 étages pour une raison bien simple : les images de son effondrement montrent qu’il ne peut s’agir que d’une démolition contrôlée, un procédé qui nécessite des mois de préparation. Un fait particulièrement troublant est que l’effondrement de la Tour 7 a été annoncé par la BBC, par erreur, 20 minutes avant qu’il ait lieu.

R. : L’hypothèse de votre documentaire sur des complots emboîtés est vraiment fascinante. Pouvez-vous nous la présenter ?

L. G. : Il existe aujourd’hui deux thèses dissidentes principales sur le 11-Septembre : la thèse la plus visible accuse l’administration américaine d’avoir monté une opération sous fausse bannière pour justifier des guerres impérialistes. Une autre thèse, moins connue du public occidental, incrimine un réseau sioniste agissant depuis les États-Unis dans le but d’entraîner les Américains dans des guerres contre les ennemis d’Israël. Ces deux thèses ne sont évidemment pas exclusives l’une de l’autre. Mais pour comprendre comment s’articulent ces deux niveaux, il faut tenir compte du fait que la politique extérieure des États-Unis est parasitée par Israël, qui contrôle l’État profond mais aussi les institutions démocratiques américaines, par son pouvoir de corruption et d’intimidation.

Il faut aussi comprendre que, pour réussir une opération de l’envergure du 11-Septembre, les réseaux israéliens ont besoin de s’assurer que l’administration américaine soit suffisamment impliquée pour être dans l’obligation de protéger le mensonge coûte que coûte. Il fallait donc pousser les dirigeants américains dans une opération illégale et inavouable, mais contrôler l’opération et surtout son exploitation politique afin qu’elle serve l’objectif d’Israël, qui est la destruction de ses ennemis historiques, à commencer par l’Irak. 

En quelques mots, l’hypothèse que j’argumente dans le film est la suivante. En juillet 2001, pour en finir avec le régime Taliban, le Conseil de Sécurité national décide d’organiser un attentat sous fausse bannière mis sur le compte d’Oussama Ben Laden, alors réfugié en Afghanistan, afin de justifier le renversement du régime taliban. Il est donc prévu de créer, sous la couverture des exercices du NORAD, l’illusion du crash d’un avion de ligne détourné sur le Pentagone. Un missile lancé contre le Pentagone donnera le change et la nouvelle de l’attentat fournira un prétexte amplement suffisant pour une chasse à l’homme en Afghanistan, dont le but réel sera la prise de contrôle de l’Afghanistan par les États-Unis, un objectif promu par les stratèges du Grand Jeu comme Zbigniew Brzezinski.

Les agents israéliens haut placés au Pentagone, notamment Paul Wolfowitz et Richard Perle, encouragent ce projet, mais préparent simultanément son détournement au profit du projet impérial sioniste. Pour déclencher une guerre de civilisation au Proche-Orient, un avion écrasé contre le Pentagone et quelques dizaines de morts ne suffisent pas : il faut quelque chose de beaucoup plus spectaculaire et traumatique, comme la destruction des Tours jumelles en direct à la télévision, et plusieurs milliers de morts annoncées.

Selon cette hypothèse, l’attaque contre le Pentagone à Washington et l’attaque contre les Tours jumelles de New York sont deux événements distincts. Le crash simulé d’un avion au Pentagone est une opération des services américains, tandis que l’attaque simulée contre les Tours jumelles est entièrement orchestrée par des éléments sionistes.

Cela peut expliquer, entre autres, le témoignage étrange de Norman Mineta, secrétaire aux Transports, qui se trouvait avec Dick Cheney dans le bunker sous-terrain de la Maison-Blanche après les attaques contre les tours, et qui vit un homme demander avec insistance à Cheney si « l’ordre était maintenu » : on peut supposer qu’il a été question, à ce stade, d’annuler l’attaque sur le Pentagone. Mais Cheney, qui est un pion des crypto-sionistes néoconservateurs, décida de maintenir l’opération du Pentagone.

R. : La pratique des opérations sous faux-drapeaux (false fag) est une tradition des services secrets israéliens. Quels sont les précédents pouvant éclairer le 11 septembre ?

L. G. : En effet, Israël a une grande expertise dans les attaques terroristes sous fausse bannière. Cette tradition remonte avant même la création d’Israël, avec l’attentat de l’Hôtel King David à Jérusalem, le 22 juillet 1946, lorsque des terroristes de l’Irgoun habillés en arabes avaient fait exploser le quartier général des autorités britanniques, causant la mort de 91 personnes, dont 15 juifs.

Un stratagème similaire fut employé en Égypte en 1954, avec l’Opération Susannah, dont le but était de compromettre le retrait des Britanniques du Canal de Suez en fomentant plusieurs attentats meurtriers mis sur le compte des Frères musulmans. La plus célèbre des attaques israéliennes sous fausse bannière eut lieu durant la Guerre des Six Jours en 1967, lorsque trois bombardiers et trois torpilleurs israéliens attaquèrent le USS Liberty, un navire non armé de la NSA, avec l’intention manifeste de ne laisser aucun survivant et de mettre ce crime sur le compte de l’Égypte, afin d’entraîner les États-Unis dans la guerre. L’Égypte étant alors alliée à l’URSS, une nouvelle guerre mondiale aurait peut-être été déclenchée si le navire n’était pas miraculeusement resté à flot, et Israël forcé de s’excuser en prétendant s’être trompé de cible. Tout comme pour le 11-Septembre, cette opération s’est faite sous la protection d’une administration américaine sous contrôle israélien, avec à sa tête Lyndon Johnson, qui avait accédé au pouvoir par l’assassinat de Kennedy.

Bien entendu, les opérations sous fausse bannière ne sont connues comme telles que lorsqu’elles échouent. Il est donc impossible de connaître le nombre d’opérations de ce type montées par Israël. Mais la réputation d’Israël en la matière est connue au sein des services de renseignement du monde entier. Il se trouve que la veille du 11 septembre 2001, un rapport de la U.S. Army School for Advanced Military Studies sonnait l’alerte au sujet de la capacité du Mossad de « cibler les forces américaines et de faire passer cela pour un acte palestinien ou arabe ». Des patriotes américains avaient sans doute eu vent du projet israélien et cherchaient à l’empêcher.

R. : Pouvez-vous revenir sur deux épisodes très curieux de la journée du 11 septembre : les messages d’alerte de la messagerie Odigo et l’arrestation des « Israéliens dansants » ?

L. G. : Odigo est un système de messagerie instantanée basé en Israël, qui possédait une fonction permettant de sélectionner les destinataires par nationalité. Or des messages d’alerte furent diffusés par Odigo à des Israéliens deux heures avant le crash des avions dans les Tours jumelles. Le premier avion percuta la Tour Nord à l’heure exacte annoncée, « presque à la minute près », comme l’admit Alex Diamandis, vice-président d’Odigo.  […]

Propos recueillis par Monika BERCHVOK. 

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Pour télécharger la vidéo d’ERTV : https://kontrekulture.com/produit/le-11-septembre-et-le-grand-jeu-israelien/